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Mon chemin difficile en quête du Dao et finalement obtenir Dafa

11 octobre 2019 |   Écrit par un pratiquant de Falun Dafa

(Minghui.org) Note de la rédaction : L'auteur est un pratiquant qui a commencé à pratiquer le Falun Gong en 2018. Alors qu'il cherchait le Dao au Népal, il est tombé sur une vidéo dénonçant le prélèvement d'organes par le Parti communiste chinois (PCC) sur une pratiquante de Falun Gong (également appelé Falun Dafa) encore vivante.

Il a été touché par la détermination de la pratiquante de Dafa dans sa croyance. Il a commencé à s’informer au sujet du Falun Gong, et s’est finalement mis à le pratiquer. Voici le récit personnel de sa quête du Dao au milieu de la lutte pour la gloire et la richesse.

La vie avant la cultivation du Falun Gong

En tant qu'étudiant, j'étais jeune et ambitieux, et j'ai été exposé et tenté par la renommée et la richesse du milieu du spectacle. J'ai appris le hip hop dans mon temps libre, et faisais partie d'un groupe hip hop composé d'étudiants de plusieurs universités. Notre groupe a remporté le premier prix à plusieurs reprises lors de concours de talents universitaires autour de la ville, et a ainsi établi une relation commerciale avec une chaîne de télévision locale.

J'ai participé à l'une des émissions produites par MTV. Plus tard, un producteur d'une société japonaise a parrainé un événement de recrutement de talents sur la télévision par satellite du Hunan, visant à développer un marché en Chine en formant un groupe de garçons comme ceux du Japon et de Corée. Des amis de la chaîne de télévision ont inscrit la MTV au concours en mon nom.

Poussé par la vanité, j'ai abandonné l'école, j'ai participé à la compétition à Shanghai, et je suis parvenu en finale par chance, en dépit de mes talents de danseur et de chanteur amateurs. J'ai finalement perdu la compétition et je suis retourné dans ma ville. La frustration et la vanité d'avoir été à la télévision m'ont fait tout mettre de côté pour apprendre à chanter et à danser.

Je suis allé à Pékin pour apprendre le hip hop. J'ai fait la connaissance d'un agent par l'intermédiaire d'un ami, et je suis devenu stagiaire pour un groupe de garçons dans sa société. Le professeur de danse du groupe était le professeur de danse le plus expérimenté de Corée et ses exigences strictes ont révélé mes défauts.

J'étais têtu, étroit d'esprit, et j'avais donc de plus en plus de conflits avec le professeur. Le professeur voulait me renvoyer, mais je me fortifiais désespérément dans toutes sortes d'entraînements physiques extrêmes pour éviter cela. J'ai progressivement souffert de dépression, mais ma soif de gloire et de richesse me poussait toujours.

J'ai essayé de chercher la rédemption et le soulagement, mais tout ce que j'ai pu trouver, ce sont des mots comme dans le livre Soupe de poulet pour l'âme. J'ai aussi essayé de lire des livres étrangers de psychologie. J'ai enfin pu me calmer et contrôler ma négativité.

Apprendre à connaître le monde mystique

Je me suis fait un nouvel ami et j'ai utilisé ses connaissances pour aller au mont Wutai en tant que touriste. Je me suis levé tôt pour assister aux chants des lamas. Je ne connaissais rien à la méditation, alors j'ai fermé les yeux et écouté. Je me sentais bien. Alors que les lamas se déplaçaient à l'extérieur pour la cérémonie d'offrande du feu, j'ai vu un moine d'une soixantaine d'années en robe grise se prosterner devant la statue du Bodhisattva dans le temple.

Mes yeux se sont illuminés et je suis devenu curieux. Je me suis approché et je lui ai demandé : « Où vivez-vous ? » Je réalise à présent que c'était une manifestation de ma naïveté. Le moine ne m’a pas regardé, mais a répondu doucement : « Nulle part. » J'étais au bord des larmes. J'avais lutté si ardemment dans la ville, mais ce moine vêtu d'habits rapiécés était si puissant, et son calme aussi paisible que l'océan.

Je croyais qu'il y avait quelque chose de mystérieux en lui, mais il ne m'a rien dit.

Je lui ai demandé : « Où allez-vous ensuite ? » Il m'a donné le nom d'un endroit très éloigné où il allait en pèlerinage. J'ai demandé comment il y arriverait, il a dit qu'il marcherait. J'ai été stupéfait et j'ai retiré tout mon argent : plusieurs centaines de yuans (100 yuans = 14 $ US) au total. J'en ai gardé un peu pour moi et je lui ai donné le reste. Il ne m'a toujours pas regardé. J'ai poussé l'argent vers lui.

À mon départ du Mont Wutai, les lamas m'ont donné un pamphlet à psalmodier tous les jours. Le pamphlet était rempli d’un verbiage chinois classique, de formules magiques et de noms de Bouddha. Je l'ai trouvé très intéressant et je l’ai psalmodié pour me distraire à mon retour. Peu à peu, j'ai découvert que je ne pouvais plus m’en passer. Je psalmodiais quand je ne me sentais pas bien. À partir de ce moment-là, ma dépression s'est graduellement dissipée.

Affronter la réalité quotidienne

Le temps passant, le projet de la compagnie a échoué et les membres se sont retiré l’un après l’autre, et je me suis retrouvé sans emploi. En même temps, mon père a été démis de ses fonctions officielles en raison de la corruption, et a également été condamné à une amende très élevée. Mes parents ont divorcé.

Tous ces coups m'ont laissé un goût amer : les hauts et les bas de ma carrière, la trahison d'un amour, la distance entre frères du fait de la renommée et de la richesse, la volatilité du cœur humain, et la destruction de ma famille. Je voulais juste me soûler pour m'engourdir, mais je devais quand même faire face à tout quand j'avais dessoûlé. Je n’étais pas loin de souhaiter mourir.

J'ai essayé de trouver une échappatoire dans la littérature. J'ai lu beaucoup de livres et observé beaucoup de gens, mais il me semblait que tout le monde subissait ces choses de la même façon, et je les subissais simplement à un plus jeune âge. J'ai été très surpris et je me suis demandé : « Mais pourquoi ? »

À la recherche du Divin

Un jour, j'ai décidé de chercher le pouvoir spirituel serein et compatissant que j’avais vu chez le vieux moine, mais je ne savais pas par où commencer. Je savais qu'un moyen de trouver les réponses était par l'intermédiaire de la grande sagesse d'un Bouddha ou d'un Bodhisattva, pour avoir vécu quelques changements subtils depuis la psalmodie du pamphlet.

J'ai continué à chercher des réponses et je me suis peu à peu mis à étudier les sutras, les règles et les traités tibétains. J'ai passé plusieurs années à les étudier, et j'ai assisté à une réunion officielle au Tibet. Je me suis porté volontaire pour travailler au Tibet, faisant des travaux comme nettoyer et vider les ordures. Je n'avais pas d'autres compétences, alors j'ai travaillé à temps partiel tout en étudiant les sutras, les règles et les traités en tant que bouddhiste laïque nyingma.

J'ai pris conscience de cas réels de pouvoirs surnaturels qui, bien qu'ils semblent mythiques, étaient soutenus par des preuves non équivoques que la science ne pouvait expliquer. J'en étais profondément convaincu et j'y aspirais.

Ma compréhension a atteint un autre niveau après avoir regardé un documentaire de la chaîne américaine Discovery qui montrait un garçon assis en méditation pendant six ans sans manger ni boire. Mes larmes coulaient en regardant la vidéo et j'ai réalisé que ce qui était dit dans les écritures bouddhistes était réel.

Au cours des années qui ont suivi, le garçon m'est venu à l'esprit dès que j'ai commencé à lire les Écritures, et je voulais le trouver et chercher des réponses auprès de lui. J'ai tout abandonné en Chine ; avec tout l'argent que j'avais économisé en travaillant et une partie venant de ma famille, j'ai continué à chercher le saint au Népal.

Je cherchais ma voie au Népal, j'ai marché une journée dans les montagnes et je suis finalement arrivé à un camp. On m'a dit que le camp du saint se trouvait de l'autre côté de la forêt et qu'il ne recevrait pas de visiteurs en dehors de la période de la réunion officielle. J'ai obtenu la permission de rester dans le camp actuel, alors j'ai installé ma tente dans la maison en bambou que les moines avaient construite.

J'ai commencé à apprendre le népalais en utilisant les livres que j'avais sur moi. La plupart des moines étaient des adolescents et certains parlaient anglais. Ils portaient tous des robes bleues. Quand la réunion officielle a eu lieu, je suis allé avec le groupe dans l'autre camp et j'ai rencontré le saint que je voulais rencontrer.

Je suis resté au camp central, j'ai travaillé comme bénévole et j'ai rencontré le gourou encore quelques fois. Mais pour des raisons financières et de visa, en plus de quelques changements dans ma famille, je n'ai pas pu rester longtemps sur cette merveilleuse terre sainte.

Je descendais de temps en temps de la montagne pour me promener dans la ville quand je m'ennuyais. Une fois sur place, je pouvais trouver des restaurants et du WiFi. Je pouvais communiquer avec ma famille par Internet et me connecter à YouTube. Le blocus d'Internet n'existait pas au Népal et je pouvais donc regarder des choses sur YouTube que la science ne pouvait expliquer.

Découvrir le Falun Gong

De temps en temps, je tombais sur une vidéo à propos des prélèvements d'organes à vif. Au début, je pensais que cette vidéo était exagérée, mais en la regardant, avec mon expertise d'acteur, je pouvais dire que les déclarations faites par le policier armé et repentant étaient bien véridiques, car son émotion et son humeur n’étaient pas quelque chose qui pouvait être joué.

Les déclarations inoubliables de l'officier de police armé disaient, de façon impuissante : « Tandis que le couteau s’enfonçait, le sang a giclé immédiatement. (La femme) a crié ces dernières paroles : “Falun Dafa Hao (Falun Dafa est bon) !” »

J’ai éclaté en sanglots. La victime était institutrice et avait manifestement reçu une bonne instruction. Qui penserait qu'à une époque aussi matérialiste, une personne peut être aussi inébranlable dans sa croyance en son Maître !

Je pensais que les souffrances de Milarepa étaient anciennes et qu'elles n'existaient pas aujourd'hui. Mais j'avais tort. J'ai crié au plus profond de moi-même : “Vraiment remarquable ! Si remarquable !” Je savais qu’à travers l’histoire les saints qui étaient parvenus à la plénitude parfaite préféraient renoncer à leur vie plutôt que de vaciller dans leur foi, même au milieu d’une souffrance inhumaine.

Je pensais qu'une telle foi n'existait plus dans le monde d'aujourd'hui, regardez simplement les gens d'aujourd'hui ! Je savais au moins que je ne pouvais pas le faire.

Je voulais connaître ce qu'elle avait appris et découvrir ce que son Maître enseignait. Milarepa était un héros pour moi. Je n’avais jamais perdu ma direction.

J'ai immédiatement cherché Falun Dafa sur YouTube. Bon nombre des résultats de recherche étaient diffamatoires. J'ai finalement trouvé www.falundafa.org et je me suis connecté. Je n'ai pas pu télécharger la vidéo pour une raison quelconque, mais j'ai pu télécharger les fichiers audio. J'ai donc immédiatement commencé à les écouter.

Alors que j'écoutais la première conférence, mes cheveux se sont dressés sur ma tête : “Grands dieux ! Que n'avais-je pas manqué ?” J'ai continué à écouter, et j'ai trouvé les réponses à toutes les questions, les doutes et les choses que je ne comprenais pas dans la vie. Mon cœur criait d'excitation. Je n'avais jamais ressenti ça avant.

J'ai revécu confusément le choc que le vieux moine m’avait causé il y a dix ans. De fait, tant d'années se sont écoulées sans que je m'en rende compte. Le gouvernement népalais essayait de plaire aux autorités chinoises, je n'ai donc pas pu trouver d'exemplaire du Zhuan Falun.

J'ai laissé des commentaires sur un site Web du Falun Gong et je savais que quelqu'un allait m'aider. En effet, un pratiquant les a vus et m'a envoyé par la poste le livre dont j'avais besoin. Malheureusement, le PCC a confisqué le Zhuan Falun lorsque je suis entré en Chine du Népal à l'expiration de mon visa.

J'avais trouvé la vidéo d'instruction des exercices en ligne et appris les cinq séries d'exercices par moi-même avant de quitter le Népal. J'avais aussi lu à plusieurs reprises les écrits de Maître Li (le fondateur) et j'avais obtenu des réponses à toutes mes questions. J’avais ignoré jusque-là que le monde d'aujourd'hui est remarquable : des divinités et des humains coexistent !

J'ai réalisé à quel point j'étais petit de m'être laissé entraîner par les mauvaises habitudes et la paresse. J'ai appris la signification plus profonde du Fa du Maître après avoir lu une série d'articles écrits par d'autres pratiquants.

Maintenant, je n'ai plus qu'un seul but : pratiquer le Falun Dafa. Je sais que le Maître n'a pas abandonné un seul être vivant, et qu'il a établi les fondations dans le monde pour la diffusion finale de Dafa. Le Maître a enduré le karma des disciples pour nous sortir de la mer d’amertume et pour notre retour.

Traduit de l'anglais