(Minghui.org) Avant le Nouvel An 2013, j'ai été arrêtée et emmenée dans un centre de détention après avoir informé les gens de la persécution dont j'avais fait l'objet. Il y avait deux sections pour les femmes et les deux étaient bondées. La société humaine est sur une pente descendante et les gens font toutes sortes de mauvaises choses pour gagner de l'argent, comme le trafic de drogues, le vol et la fraude. Certains forcent même les jeunes filles à se prostituer. J'avais vraiment pitié d’elles.

Dans la chanson « Compassion », Maître Li a dit :

« Par compassion, je ne veux pas te voir

Subir le même désastre que le démon rouge

Le Ciel veut détruire ce démon rouge

Le divin me demande de sauver ceux qui demeurent ici »

(« Compassion », Hong Yin III)

J'ai réalisé que j'avais été mise en détention pour une bonne raison et que je devais sauver les gens autour de moi.

Les gens attendent d'être sauvés

Je n'ai méprisé personne et je les ai toutes traitées comme mes sœurs. J'ai même partagé mon papier toilette avec celles qui n'en avaient pas. Certaines n'avaient pas de vêtements, alors je les ai laissées porter les miens.

La nuit, nous étions entassées comme du poisson congelé parce que nous étions trop nombreuses dans la cellule. Celles qui étaient blessées, malades ou difficiles étaient obligées de dormir à côté de moi parce que personne d'autre ne voulait d'elles. Je les ai traitées gentiment et aidées autant que j'ai pu. Je leur ai demandé de se rappeler les mots « Falun Dafa est bon. Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon ».

J'ai parlé de la persécution et elles ont toutes démissionné du Parti communiste chinois (PCC) et de ses organisations affiliées. Elles savaient toutes combien le Falun Dafa est merveilleux. J'écrivais ce dont je me souvenais de Lunyu, Hong Yin, et d'autres livres de Dafa et elles le lisaient. Je chantais des chansons écrites par des pratiquants. Toutes aimaient écouter et chanter en même temps. Je faisais les exercices tous les jours et plusieurs personnes ont appris à méditer. Elles se sentaient très à l'aise et disaient que le Falun Dafa est bon. Je leur révélais alors les faits concernant la persécution.

Mme Sun était très instruite. Je lui ai donné Lunyu à lire. Le lendemain, elle m'a demandé d'expliquer ce qu'est une bodhisattva. Je lui ai fait part de ma compréhension personnelle. Elle m'a dit qu'elle avait vu une bodhisattva devant elle la nuit après avoir lu Lunyu. Elle a également décrit la splendeur de ses vêtements et de sa coiffure. Je lui ai dit que son affinité prédestinée avec Dafa était vraiment extraordinaire et que le Maître l'encourageait à cultiver. Elle a été très émue et a dit qu'elle commencerait à pratiquer quand elle serait libérée.

Mme Chen était une trafiquante de drogue. Elle n’a pas ménagé ses efforts pour mémoriser Lunyu et Hong Yin. Elle a aussi appris à méditer et son œil céleste s'est ouvert. Elle a déclaré qu'elle pratiquerait le Falun Dafa quand elle serait libérée.

Mme Mou a appris beaucoup de chansons écrites par des pratiquants de Dafa. C'était une bonne danseuse et elle a chorégraphié des chansons comme Lotus Flowers. Elle a récité de nombreux poèmes de Hong Yin. Quand je lui ai raconté comment Wang Lijun s'était réfugié au consulat américain, elle m'a dit qu'elle le savait parce qu'elle était à Chengdu à ce moment-là. Elle a dit que le consulat était entouré de voitures de police, mais personne ne savait pourquoi. Elle avait une compréhension plus approfondie que la plupart des membres du PCC et a immédiatement accepté d'en démissionner. Elle a dit qu'elle trouverait d'autres pratiquants et pratiquerait après sa libération.

Plusieurs personnes allaient et venaient. Je savais qu'elles voulaient toutes être sauvées, et je ne pouvais pas facilement abandonner. J'ai profité de chaque occasion pour leur parler du Falun Dafa. Je leur ai raconté mes expériences étonnantes après avoir commencé à pratiquer. Je leur ai raconté comment le Falun Dafa s'est répandu dans plus de 100 pays et régions. Je leur ai aussi parlé de la persécution et des prélèvements forcés d'organes. Je leur ai dit que c'est un principe universel que le mal sera puni et le bien récompensé.

Je n’ai pas été déprimée durant l'année que j’ai passée au centre de détention. J'ai considéré cela comme un autre environnement de cultivation. Avec la grâce du Maître, j'ai aidé plus de 100 personnes à démissionner du PCC et de ses organisations affiliées, dont deux gardiennes.

J'ai finalement été condamnée à trois ans de prison en 2014 et transférée à la prison pour femmes. J'ai été incarcérée dans la même cellule où j'avais été détenue huit ans auparavant. De nombreuses prisonnières étaient encore là. Elles ont été surprises de me revoir et elles ont été très aimables avec moi.

Les personnes qui s'y trouvaient n’étaient pas autorisées à parler librement. Beaucoup cherchaient à obtenir une réduction de peine, alors elles surveillaient de près les pratiquantes. J'ai fait preuve de gentillesse envers tout le monde. Je n'ai pas plaidé coupable et n'ai donc pas fait d'heures supplémentaires comme les prisonnières. En raison du travail lourd, la peau de leurs mains était souvent lacérée et saignait. J’ai fabriqué des bandages faciles à utiliser. J'ai recueilli des bandes de tissu, les ai nettoyées et aplaties, puis je les ai collées sur du ruban adhésif double face et les leur ai distribuées. Cela a permis de soulager leur douleur.

Toutes avaient une bonne nature. Elles ont été témoins de la bonté de Dafa et de la gentillesse des pratiquants et m'ont toujours appréciée. Cela nous a rapprochées. J'émettais la pensée droite pour éliminer tous les éléments pervers qui m'empêchaient de les sauver. Mon environnement est devenu de plus en plus détendu, ce qui m'a permis d'établir une bonne base pour leur clarifier la vérité.

Je choisissais une personne et je marchais avec elle jusqu'aux toilettes. Je lui parlais en marchant. Je ne parlais qu'à une personne à la fois pour assurer sa sécurité. Je me dirigeais vers la prochaine personne une fois que la personne précédente avait bien compris les faits et accepté de se retirer du PCC. J'ai parlé à chaque personne dans ma cellule.

Parfois, je rencontrais des gens d'autres cellules et je faisais de mon mieux pour les sauver aussi. J'ai appris à plus de 50 personnes les faits concernant Dafa et les ai aidées à démissionner du PCC. J'ai cherché des occasions de clarifier à nouveau les faits pour celles qui n'avaient pas compris la première fois.

J'ai été condamnée à trois ans d'emprisonnement parce que j'ai fait ce qu'un pratiquant ne devrait pas faire en raison de mon attachement à ma famille. Cela m'a laissé de grands regrets. Je me suis vite rendu compte de mes erreurs et les ai corrigées au lieu de céder à la dépression. Je ferai tout ce qu'une pratiquante de Dafa doit faire et me corrigerai.

Traduit de l'anglais