(Minghui.org) J'aimerais partager ce qui m'est arrivé il y a trois ans environ. Presque tout le monde dans mon village avait entendu dire que j'étais mourante. Quelques mois plus tard, un homme du coin m'a vue marcher dans la rue. Il a fait un pas en arrière et s'est exclamé : « Les gens disaient que vous étiez morte ! Comment êtes-vous ici ? »

J'ai souri et je lui ai raconté mon histoire.

J'ai maintenant 69 ans et je vis dans un village rural. Un de mes amis m'avait parlé du Falun Dafa en 1998 et m'avait dit que lorsqu'une personne pratique, toute la famille en bénéficie. Pensant que si je pratiquais Dafa, cela pourrait aider la mauvaise santé de mon mari, j'ai décidé d'apprendre les exercices. Le lendemain, le kyste épidermique que j'avais à l'arrière du cou a disparu miraculeusement. Le quatrième jour, j'ai jeté toutes les choses que je vénérais dans ma maison.

Maître Li, le fondateur du Falun Dafa m'a aidée à nettoyer l'environnement de mon foyer et la santé de mon mari s'est rapidement améliorée. Nous avons été tous les deux libérés de toutes maladies et étions très reconnaissants envers Maître Li.

Il y a trois ans environ, j'étais devenue si occupée par des emplois temporaires pour gagner de l'argent que je n'avais pas étudié les enseignements du Falun Dafa ou fait les exercices depuis plus d'un an. J'ai aussi tué des animaux pour manger, quelque chose qu'un pratiquant ne devrait pas faire selon le Zhuan Falun, l'enseignement principal du Falun Dafa. Ma santé a commencé à décliner.

Ma famille m'a emmenée à l'hôpital cantonal où le médecin a conclu que j'avais une pneumonie lobaire. Nous n'avions pas d'argent pour payer le traitement, alors je suis rentrée à la maison. Quatre jours plus tard, j'ai commencé à tousser sans arrêt. Ma fille et mon beau-fils m'ont emmenée dans un meilleur hôpital où on m'a diagnostiqué un cancer des poumons. « Elle ne vivra pas longtemps, peut-être un ou deux mois tout au plus », a dit le médecin à ma famille. « Vous devez vous préparer. »

Je suis retournée à l'hôpital cantonal et mon état a continué à se détériorer.

Plusieurs pratiquants ont entendu parler de ma situation et sont venus me rendre visite et partager leurs pensées. « Comme les médecins ont déjà abandonné, je pense que le seul espoir est le Falun Dafa », a dit l'un d'entre eux. J'étais d'accord et je suis rentrée à la maison.

Les pratiquants locaux ont organisé un programme pour que chacun à son tour reste avec moi. Sept jours sur sept, deux pratiquants surveillaient à tour de rôle. Ils me lisaient les enseignements du Falun Dafa et m'aidaient à faire les exercices. Quelques-uns devaient prendre des bus et faire des dizaines de kilomètres. Ils devaient aussi aider à nettoyer ma maison et m'aider à m'élever en tant que pratiquante de Falun Dafa. J'étais très reconnaissante.

Quatre semaines se sont écoulées sans grands progrès. La cinquième semaine, quelqu'un a dit que mes rides du front avaient disparu (ce qui est considéré comme un signe de mort imminente), alors ma famille m'a préparé un cercueil et un suaire. Ils ont même organisé la cour pour faire plus de place pour les funérailles. Plusieurs autres habitants âgés du village étaient aussi sur le point de mourir, si bien que les gens de l'arrière-cour ont spéculé sur l'ordre dans lequel les décès allaient se produire. Quelqu'un a dit que je serai probablement la première.

Mais les compagnons de cultivation ne m'ont pas abandonnée. Ils ont continué à m'encourager et m'ont aidée à comprendre plus profondément les principes du Falun Dafa. Ils ont souvent aussi émis la pensée droite. Je n'ai rien pu manger ni boire pendant six jours, mais émue par la sincérité et l'altruisme des pratiquants, je me suis forcée à finir un bol de lait. Je n'ai pas vomi. Un pratiquant a demandé à ma belle-fille de me préparer un peu de porridge au millet. J'ai secoué la tête, pensant que ce serait trop pour moi, mais leurs paroles étaient si touchantes que j'étais en larme. Je me suis ressaisie, j'ai pris le bol et j'ai mangé deux bols de porridge au millet. À cette période, j'étais tout le temps en sueur et des gouttelettes de sueur et de larmes tombaient dans le bol.

Les gens qui ont vu cela étaient impressionnés. « C'est difficile de croire que quelqu'un puisse encore manger après que ses rides du front aient disparu, à plus forte raison deux bols », a dit une dame âgée. « Pas étonnant que les pratiquants de Dafa soient si déterminés : c'est extraordinaire ! »

Je devais boire tout le temps à cause de ma toux et il y avait des bouteilles vides sur tout le lit. Plus tard, j'ai pu m'asseoir pour faire la méditation assise (le cinquième exercice du Falun Dafa). Dès que j'ai pu me lever un peu, j'ai commencé à faire les exercices debout. Les mouvements n'étaient pas précis parce que j'étais à moitié assise et à moitié debout, mais je ne m'en faisais pas à ce moment-là. Après tout, j'étais si heureuse de pouvoir faire à nouveau les exercices !

Trois jours plus tard, j'ai pu me lever complètement et commencer à accompagner les pratiquants à la porte quand ils partaient. Après trois mois et demi, j'ai pu conduire ma motocyclette et emmener une autre pratiquante au marché agricole pour parler aux gens du Falun Dafa.

Trois ans se sont écoulés et je suis en très bonne santé. Je suis si reconnaissante envers Maître Li de m'avoir donné une seconde vie et je suis aussi reconnaissante envers mes compagnons de cultivation pour leur soutien.

Traduit de l'anglais