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« Ma vie est maintenant pleine d'espoir »

6 octobre 2019 |   Écrit par Shen Rong, correspondant pour Minghui

(Minghui.org) Depuis toute petite, Mme Zheng Yuhan avait l'impression qu'elle était laissée pour compte. Jamais une journée ne se passait sans qu'elle rencontre d'obstacles, de frustrations, de difficultés ou ne souffre d'une maladie - rien n'allait pour elle. Elle se sentait désespérée et ne pensait pas pouvoir être heureuse. Elle se demandait : « Pourquoi la vie est-elle si dure ? » Mais les choses ont changé l'année de ses 36 ans.

Une enfance difficile

« Un étranger pourrait penser que j'avais une famille heureuse, mais ce n'était pas le cas », a dit Yuhan. Mes parents se disputaient constamment et je ne pouvais rien y faire. Je me sentais impuissante parce que peu importe à quel point je faisais bien, cela ne changeait rien à la situation. Le monde était une immense prison et j'étais l'une des prisonnières. La douleur me faisait avancer dans la vie. »

Yuhan a grandi dans un environnement familial instable, les relations humaines sont devenues un sujet sensible et elle se sentait inférieure. Elle a développé une vision négative de la vie et ne se souciait pas d'essayer de réussir à l'école. Elle utilisait le silence et la distance pour se protéger. En raison de ses mauvais résultats scolaires, elle est devenue la cible d'intimidation à l'école secondaire.

« Une camarade de classe a commencé en me réprimander régulièrement », a-t-elle dit, « et peu à peu, d'autres en classe se sont joints à elle. Parfois, ils me réprimandaient à tour de rôle. L'intimidation se produisait également à l'extérieur de l'école lorsque je me promenais dans la rue. Même le professeur disait : “Les notes de Zheng Yuhan sont si mauvaises, quel surnom pourrait-on lui donner ?” »

Après avoir obtenu son diplôme d'études secondaires, Yuhan est allée dans un lycée technique pour devenir infirmière. Elle a redoublé et a changé d'école à plusieurs reprises, avant d'obtenir son diplôme. Elle espérait que la malchance ne la suivrait pas une fois qu'elle aurait quitté l'école, mais elle ne se doutait pas qu'elle continuerait à être victime d'intimidation au travail.

En tant qu'apprentie infirmière en difficulté, elle a déclaré : « Je suis devenue une infirmière étudiante après avoir obtenu mon diplôme de l'école technique. Je n'arrivais pas à suivre, parce que j'étais lente à faire les choses quand je réagissais à des situations, et j'avais une mauvaise mémoire. D'autres essayaient de m'apprendre, mais je ne me souvenais toujours pas quoi faire et je gâchais souvent tout au travail. »

Sa mère souhaitait que Yuhan devienne infirmière. Mais comme elle ne pouvait pas assumer ce travail, elle n'a pas obtenu sa licence d'infirmière. C'était un tel gâchis d'avoir fréquenté l'école d'infirmières pendant tant d'années. Après avoir convaincu ses parents, Yuhan est retournée à l'école pour étudier la gestion de l'information. Dans son nouveau domaine, Yuhan a lentement acquis des compétences au fur et à mesure qu'elle occupait quelques emplois et a appris de la critique de ses patrons à l'égard du travail, jusqu'à ce que sa vie prenne un tournant décisif quand elle a eu 33 ans.

Lutter contre la maladie

Yuhan a été opérée de l'appendicite en novembre 2009. Quand elle s'est réveillée de l'anesthésie, elle était dans un état végétatif. Elle ne pouvait pas ouvrir les yeux ni bouger la bouche. Elle ne pouvait pas s'opposer à ce que les médecins l'examinent et lui insèrent des tubes dans le corps. Elle était très consciente des choses autour d'elle, mais elle ne pouvait qu'entendre.

Yuhan a raconté son expérience : « C'était douloureux. Les médecins m'ont soumise à une série de tests et ont décidé que c'était dû au rétrécissement de mon hypophyse, qui entraînait une production très faible de thyroxine et d'adrénaline. Mon frère cadet est médecin. Après en avoir discuté avec mon médecin, ils ont accepté de me prescrire des stéroïdes. J'ai perdu le compte du nombre de piqûres de stéroïdes que j'ai reçues. »

Yuhan a quitté son emploi pour se rétablir à la maison après sa sortie de l'hôpital. Ses fonctions vitales de base dépendaient fortement de fortes doses de stéroïdes et d'hormones thyroïdiennes.

« Les effets secondaires ont été la prise de poids », a-t-elle dit, « l'amincissement de la peau et la rétention d'eau. J'étais si enflée que mon visage était rond comme la lune, mes épaules aussi larges que celles d'un bison et ma silhouette ressemblait à celle d'un ours. Au début, j'avais déjà une très faible estime de moi, mais maintenant la situation s'était encore détériorée. J'ai commencé à avoir des sautes d'humeur et j'étais déprimée. »

Sa santé s'est stabilisée après un an de repos à la maison. Yuhan voulait un but dans la vie, alors elle a commencé à envoyer des curriculum vitae et à postuler pour des emplois. Elle a dit : « Étonnamment, tout s'est bien passé cette fois-ci. Peu après un entretien, on m'a proposé un travail, comme si une force invisible dans l'univers me donnait un peu de répit. »

La puissance du Zhuan Falun

Tout était sur la bonne voie peu de temps après avoir commencé son nouvel emploi, mais Yuhan est tombée malade à nouveau en juin 2012.

« J'étais censée me préparer pour aller travailler, mais je n'ai pas pu. J'ai entendu la voix de ma mère et j'ai réalisé que j'allais être en retard, mais je ne pouvais pas bouger. Tout mon corps était raide, comme une pierre. Je me suis dit : “Oh non, je suis encore malade.” J'ai ensuite pensé : “Ce coup de malchance finira-t-il un jour ?” » Yuhan aurait voulu être morte.

Quelques jours plus tard, Yuhan a entendu sa mère parler au téléphone avec le professeur Yang Shuoying, du Département d'administration des affaires de l'Université Sun Yat-sen. Elle lui disait que sa fille était malade. Le professeur Yang a répondu : « N'avez-vous pas un exemplaire du Zhuan Falun ? Laissez-la lire le livre et elle ira bien. »

Yuhan se souvient : « Ma mère avait son téléphone sur haut-parleur, alors j'ai tout entendu. Ma mère ne croyait pas le professeur Yang et disait qu'un livre n'était pas un médicament. Elle se demandait comment un livre pouvait m'aider alors que les médecins ne le pouvaient pas. Le professeur Yang a insisté, alors ma mère a mis le livre Zhuan Falun sur mon ventre. Soudain, j'ai senti une force puissante peser sur moi, si lourde que je ne pouvais plus respirer. En quelques secondes, je me suis assise dans mon lit. »

La mère de Yuhan n'en croyait pas ses yeux - sa fille ne s'était pas réveillée depuis des jours mais maintenant, elle était assise. Elle a dit à Yuhan de ne pas sauter une ligne, ni une page, et de lire le livre Zhuan Falun en entier. « J'ai commencé à lire une page à la fois. Au début, je ne ressentais pas grand-chose, mais au fur et à mesure que je continuais à le lire, je sentais le pouvoir du livre et, en lisant davantage, je voulais continuer. Le livre avait toutes les réponses que je me posais sur la vie depuis mon enfance. »

Dans le livre, Maître Li Hongzhi dit :

« Aux yeux des êtres supérieurs, l’évolution de la société humaine ne se déroule que selon des lois déterminées, ainsi ce que vous ferez dans votre vie n’est pas arrangé en fonction de vos compétences. Le bouddhisme parle du cycle des rétributions karmiques et c’est arrangé selon votre karma ; peu importe vos compétences, si vous n’avez pas de De, vous n’aurez peut-être rien dans cette vie. Vous constatez qu’untel est un incapable, mais il a beaucoup de De, il devient un haut fonctionnaire et fait fortune. Les gens ordinaires ne peuvent pas voir cela, ils pensent toujours qu’ils doivent faire ce qui correspond selon eux à leurs compétences. C’est pourquoi ils se battent et se disputent toute leur vie, le cœur écorché vif ; ils se sentent très amers et à bout, ils pensent que c’est injuste. Ils ne peuvent ni bien manger ni bien dormir et sombrent dans le désespoir ; quand ils deviennent vieux, leur corps est complètement délabré et toutes sortes de maladies apparaissent. » (Septième Leçon, Zhuan Falun)

Le visage de Yuhan était couvert de larmes. Elle a dit : « J'ai eu tant d'épreuves en grandissant et tout ce que j'ai fait, c'est d'endurer et d'endurer encore plus. Je n'avais aucun exutoire et j'ai accumulé beaucoup de ressentiment. Seul ce livre connaît ma douleur - je sais enfin pourquoi j'ai souffert. »

Le lendemain, Yuhan s'est levée du lit, car elle était revenue à son état normal. La première chose qu'elle a faite a été de se joindre aux exercices collectifs dans un parc.

Yuhan faisant le cinquième exercice du Falun Dafa.

Deux semaines après avoir commencé à pratiquer le Falun Gong, les jambes de Yuhan étaient enflées et elle ne pouvait pas porter de chaussures. Pour son frère, médecin, c'était une inflammation des tissus en nid d'abeille. Cependant, ses symptômes étaient très différents d'un cas typique d'inflammation des tissus en nid d'abeille. Même lorsque ses jambes étaient les plus enflées et les plus douloureuses, la douleur s'est atténuée en quelques heures seulement. Son frère était déconcerté.

Bientôt, les jambes de Yuhan sont redevenues normales. Son œdème du visage et du corps causé par les stéroïdes avait également disparu. Non seulement elle a retrouvé sa silhouette mince, mais elle s'est sentie plus énergique que jamais. Elle avait une nouvelle vision de la vie. Yuhan savait que son corps avait été purifié, comme décrit dans le Zhuan Falun. Comme si elle renaissait dans Authenticité-Bienveillance-Tolérance, Yuhan a maintenant un nouveau corps, une nouvelle âme et un nouveau moi.

Une vie transformée

À cause des disputes constantes entre mes parents quand j'étais petite, j'en voulais à ma famille et je n'avais pas parlé à mon père depuis vingt ans. J'ai réalisé que ce n'était pas juste après avoir commencé à cultiver dans Dafa. Le Zhuan Falun lui avait appris :

« Tout le processus de cultivation et de pratique d’une personne consiste à abandonner sans cesse ses attachements humains. » (Première Leçon, Zhuan Falun)

« Comment pourrais-je cultiver tout en m'accrochant à la haine et à tant d'attachements ? » a-t-elle pensé. « Lentement, j'ai creusé dans mes souvenirs d'enfance et j'ai regardé à l'intérieur, à la recherche d'attachements. J'ai finalement réalisé que ce n'était pas la faute de mes parents ; c'était la haine et le ressentiment que je nourrissais envers mes parents en grandissant. »

« Même s'ils ne s'entendaient pas entre eux, ils avaient travaillé dur et nous avaient élevés, mon frère et moi. Ils n'ont pas renoncé. J'ai essayé d'éliminer ma haine et de laisser ma pensée être aussi pure qu'un nouveau-né. Après avoir abandonné mes idées, les choses ont changé pour le mieux. Mes parents étaient comme des anges pour moi et je les ai bien traités. La vie de famille harmonieuse qui n'existait que dans les films s'est finalement présentée à nous aussi. »

À sa grande surprise, la relation entre Yuhan et son jeune frère s'est également améliorée. « Mon frère était la fierté de mes parents, parce qu'il avait toujours été premier de la classe. Je me sentais inférieure et très jalouse. J'ai toujours pensé qu'il me méprisait et il me critiquait souvent. Nous étions des ennemis et enfants, nous nous sommes toujours battus. Nous ne pouvions jamais avoir un moment de paix si nous étions tous les deux dans la même pièce. »

« En grandissant, mon frère et moi ne nous disputions plus autant, comme il se distanciait. Nous ne nous étions jamais vraiment souciés l'un de l'autre jusqu'à ce qu'il se rende compte à quel point Dafa m'avait changée, alors il a aussi commencé à pratiquer le Falun Dafa. Nous sommes très proches maintenant - il prend soin de moi, et je l'aide aussi. Nous étudions le Fa ensemble, partageons nos expériences et nous nous aidons mutuellement à nous élever. Je n'avais jamais eu une relation aussi proche de lui avant. »

Après avoir enlevé les lourdes entraves de la colère, du ressentiment et de la négativité, Yuhan est maintenant optimiste, gentille et en bonne santé. Elle dit : « Je suis vraiment reconnaissante envers le Maître. Je sens que chaque obstacle dans ma vie a été soigneusement arrangé par le Maître pour me conduire au Fa et pour me préparer afin que j'obtienne le Fa. »

Yuhan considère aujourd'hui ses difficultés des années passées avant la cultivation comme le plus beau cadeau de sa vie. Yuhan dit : « Le Maître s'est arrangé pour que j'obtienne le Fa de cette façon afin que je puisse partager mon histoire avec les autres. J'espère vraiment que plus de gens ayant une affinité prédestinée apprendront que le Falun Dafa est bon ! »

Traduit de l'anglais