Falun Dafa Minghui.org www.minghui.org IMPRIMER

Des changements positifs chez un dur à cuire au fort tempérament

1 novembre 2019 |   Écrit par un pratiquant de Falun Dafa en Chine

(Minghui.org) En tant que victime de violence domestique étant jeune, j'ai très tôt été convaincu que les problèmes se résolvent plus rapidement par les poings que par la raison. Chaque fois qu'un conflit faisait surface, ma première réaction était de serrer les poings. Je me suis battu durant la majeure partie de mes 58 années d'existence et j'en voulais au monde entier.

Même si je semblais coriace à l'extérieur, au fond de moi, j'étais vulnérable et j'étais de plus en plus fatigué de la vie que je menais. Alors que ma vie semblait être au plus bas, on m'a présenté le Falun Gong.

Se battre pour des avantages insignifiants

Je sentais que ma seule chance d'échapper à mon environnement familial défaillant était de m'engager dans l'armée. Cependant, lors de ma démobilisation quelques années plus tard, je n'arrivais pas à trouver un emploi en ville. En voyant mes copains de l'armée obtenir des emplois bien payés grâce à des pots-de-vins ou des connaissances familiales, je suis devenu amer.

Je suis retourné dans ma ville natale, un petit village de montagne, et j'ai travaillé dans les champs de notre famille. Mes années d'expérience dans l'armée ne m'avaient mené à rien et j'étais de retour au point de départ. Je haïssais la vie et tout le monde autour de moi. J'avais l'impression d'être déjà lésé par la vie.

Je ne payais jamais mes dettes ou mes impôts. Quand notre équipe de production (la cellule comptable et agraire de base dans le système populaire communal de la Chine de la fin des années 1950 jusqu'au milieu des années 1980) a mené un groupe de policiers chez moi pour collecter six ans d'impôts, je leur ai dit : « Non ! »

Un jour, j'étais ivre et j'ai fait irruption dans le bureau de l'équipe de production pour chercher la bagarre. Le personnel était si terrifié qu'ils sont discrètement partis du bureau l'un après l'autre. Après cela, personne n'a osé mentionner les impôts que je devais.

Après la mort de mes parents, j'ai quitté ma ville natale pour tenter ma chance dans la grande ville. Les choses n'étaient pas exactement comme je les avais imaginées. Les gens étaient plus malins que moi et profitaient de moi. Même si je travaillais dur, je ne gagnais pas beaucoup d'argent. J'en voulais encore plus à ce monde et je me battais partout où j'allais.

Mener une vie fatigante

Un ami pensait que je ferais un bon gardien et il m'a aidé à obtenir un emploi de gardien d'un champ de ginseng dans les montagnes. Je travaillais comme gardien et ouvrier et j'étais payé double.

Garder les champs était une grande responsabilité, particulièrement pendant le printemps et l'automne quand les fermiers des alentours laissaient leurs vaches paître en liberté et traîner dans les champs de ginseng. Le coût des cultures qu'elles piétinaient et détruisaient était déduit de mon salaire.

Une fois, j'ai lancé une hache sur une vache pour la chasser. Les propriétaires ont suivi les traces de sang et sont venus me chercher. Ils n'ont pas osé se lancer dans une bagarre avec moi sachant qu'ils n'allaient pas gagner. J'ai menacé de prendre leur vache et de la vendre pour payer les ginsengs détruits. Les propriétaires sont repartis les mains vides et plus tard, j'ai eu une mauvaise réputation parmi les villageois.

Quand les choses se sont calmées, j'ai souvent regretté ce que j'avais fait. J'étais colérique, mais j'étais anxieux quand je pensais que j'avais fait une mauvaise action. Je me sentais perdu.

J'ai développé de nombreux problèmes de santé au fil des années et je commençais à en avoir assez de ma vie. Je savais que si je ne faisais pas quelque chose pour changer, ça n'allait pas bien se terminer. Je voulais travailler dur et économiser autant d'argent que possible pour mes enfants. Plus tard, j'avais prévu de devenir un moine bouddhiste dans un temple isolé. Ma vie était trop difficile et j'aspirais à une vie plus simple.

Des amis m'ont dit que même les temples n'étaient plus ce qu'ils étaient. Les moines étaient devenus corrompus comme les fonctionnaires de haut rang et étaient attachés à l'argent et à la luxure autant que les autres. Sans argent ou connaissances, je ne pourrais pas devenir moine. Je ne voyais aucun espoir dans la vie et je me demandais même vraiment pourquoi j'étais venu dans ce monde.

Présenté au Dafa

Tout a changé quand un vieux couple a emménagé dans le village. L'homme s'appelait Liu et il pratiquait le Falun Gong. Un jour, alors que nous travaillions ensemble, nous avons discuté.

Il m'a demandé : « À ton avis, qui est bon ? Le Falun Gong ou Jiang Zemin (l'ancien dirigeant du Parti communiste qui a lancé la persécution contre le Falun Gong en 1999) ? » Cela m'a interpellé. C'était la troisième fois que j'entendais parler du Falun Gong. J'étais curieux et j'ai dit à Liu : « Je te donnerai mon avis si tu me laisses emprunter ton livre (Zhuan Falun). » Liu n'a pas répondu.

Cette nuit-là, alors que je buvais seul, j'ai commencé à penser au Falun Gong. « Pourquoi le Parti communiste chinois (PCC) dépense-t-il autant d'argent pour persécuter le Falun Gong ? Je dois lire le livre pour savoir qui a raison et qui a tort. Liu doit en avoir un exemplaire. Peut-être qu'il ne voulait pas m'en parler parce qu'il a peur d'être arrêté. »

J'ai décidé de redemander à Liu de me prêter son livre, alors j'ai posé mes baguettes et je me suis précipité chez Liu. Comme s'il savait que je venais, Liu et sa femme ont ouvert la porte et ont dit : « Tu es venu pour le livre n'est-ce pas ? » J'ai pris leur livre des deux mains. J'ai dit : « Ne t'en fais pas. Je te le ramène quand j'ai fini. Je n'en parlerai à personne. »

Dès que je suis rentré, j'ai allumé les chandelles et j'ai commencé à lire. J'ai commencé la première leçon, et plus je lisais, plus j'étais enthousiaste. Je n'avais jamais entendu parler des principes mentionnés dans le livre, pourtant ils me semblaient très familiers.

Enfin, je savais que la caractéristique de l'univers Authenticité-Bienveillance-Tolérance est le seul critère pour distinguer le bien et du mal. Je savais que les êtres humains n'avaient pas évolué des singes et que nous venions tous du ciel.

J'ai enfin trouvé la réponse à ma question et je savais que nous étions tous venus dans ce monde pour le Fa. Je suis le genre de personne qui ne verse jamais une larme, mais ce soir-là je ne pouvais pas m'arrêter de pleurer. J'ai lu les sept premières leçons d'une traite. Au cours des quelques jours qui ont suivi, je lisais Zhuan Falun dès que j'avais un moment de libre. Alors que je tournais les pages, les mots du Maître purifiaient mon esprit dégoûtant. J'espérais pouvoir obtenir un exemplaire de ce précieux livre.

Je savais que je devais arrêter de me battre. Le Maître nous a dit :

« Comme personne qui pratique le gong, vous devez d’abord parvenir à ne pas rendre “les coups” quand on vous frappe, à ne pas rétorquer quand on vous insulte ; vous devez exercer le Ren » (« Une personne de grande prédisposition spirituelle », Zhuan Falun)

Le Maître a aussi dit :

« Telle hauteur de xinxing, telle hauteur de gong […] » (« Pourquoi le gong ne s'accroît pas malgré la pratique des exercices », Zhuan Falun)

Le Maître a dit :

« Aujourd’hui, nous vous avons présenté une méthode tellement bonne, je suis venu vous l’offrir de mes mains, je vous la livre à votre porte. Il ne tient qu’à vous d’être capable de cultiver et de réussir. Si vous pouvez, continuez votre cultivation ; si vous ne pouvez pas, si vous êtes incapable de cultiver, vous n’aurez plus besoin désormais de penser à la cultivation et à la pratique. Excepté les démons qui pourraient vous duper, il n’y aura plus personne pour vous donner l’enseignement, vous n’aurez plus la possibilité de cultiver dans le futur. Si je n’arrive pas à vous donner le salut, personne ne pourra le faire. En fait, si vous voulez aujourd’hui trouver un véritable maître d’une Loi juste et recevoir son enseignement, ce sera beaucoup plus difficile que de monter au ciel, il n’y a vraiment plus personne qui s’occupe de cela. » (« Qui pratique le gong obtient le gong », Zhuan Falun)

J'ai commencé à pratiquer

J'ai demandé au Maître : « Je veux cultiver. Maître, s'il vous plaît prenez moi comme disciple. »

Le Maître a vu que mon cœur était sincère et a fait en sorte que je me procure tous les livres publiés de Dafa peu de temps après. J'ai arrêté de fumer et de boire avec succès et j'ai aussi abandonné de nombreuses autres mauvaises habitudes. Mon corps a fortement réagi, exactement comme le Maître l'a dit :

« Auparavant, dans le compte-rendu de leurs expériences, des pratiquants de nombreuses régions m’avaient déjà fait part de ce genre de phénomènes : “Maître, en rentrant chez moi après vos cours, pendant tout le trajet jusqu’à la maison, j’ai passé mon temps à chercher des toilettes.” C’est parce que les organes internes doivent être purifiés. » (« Le problème de chercher à obtenir quelque chose », Zhuan Falun)

Pendant une semaine, j'ai dû courir aux toilettes plusieurs fois par nuit, mais pendant la journée tout allait bien. Après sept ou huit jours, beaucoup des maux dont j'avais souffert pendant de nombreuses années telles que l’arthrite, les torticolis, et les problèmes d'estomac avaient disparu. Je sentais que mon corps était léger et j'étais une personne complètement différente.

Vivre selon les principes de Dafa

Guidé par Dafa, j'ai progressivement changé. Un jour, alors que je me rendais chez M. Liu, j'ai vu un troupeau de moutons courir dans le champ de ginseng et j'ai crié pour les alerter. M. Liu et sa femme sont sortis et ont essayé d'éloigner les moutons.

Je me suis approché des moutons et j'ai attrapé un des moutons de tête. Il était de taille moyenne, mais il était très lourd : peu importe la façon dont je m'y prenais, je ne parvenais pas à le soulever.

Pour sauver la face devant Liu et sa femme, j'ai essayé encore plus fort, mais j'ai glissé et je suis tombé. Je voulais montrer ma force, mais je me suis ridiculisé. J'étais embarrassé et j'étais plus encore vexé.

J'ai ramassé une poignée de boue et je l'ai lancée en direction du troupeau, mais je suis encore tombé ! Soudain, j'ai réalisé que maintenant que j'avais commencé à cultiver Dafa, rien n'arrivait par hasard. Le Maître était sûrement en train de me retenir pour que je ne fasse pas de mauvaises actions et que je n'accumule pas de karma. Le Maître prend soin de chaque disciple et voit toutes mes pensées et chacun de mes pas.

Les jeunes plants de ginseng se sont vendus très rapidement cette année-là. J'ai promis à un acheteur nommé Wang de lui en mettre de côté, mais son beau-frère m'a menti et m'a dit que Wang ne voulait plus les plants. J'ai cru son beau-frère et je lui ai vendu les plants que j'avais mis de côté pour Wang.

Quand Wang et sa femme l'ont appris, ils sont venus au champ et m'ont insulté pour ne pas avoir tenu ma promesse. Je n'avais jamais été traité si injustement de toute ma vie ! Wang a dit à tout le monde que j'étais un menteur et que je n'étais pas digne de confiance. Certains villageois ont dit à Wang et à sa femme de baisser le ton, mais ils n'ont pas voulu écouter et ont fait encore plus de tapage.

J'ai eu un mal de tête et ma tête bourdonnait. Je voulais m'expliquer, mais je ne pouvais pas émettre un seul son. Par habitude, j'ai serré les poings, mais je les ai lentement relâchés. J'étais une personne différente d'avant. Je me suis dit : « Ne veux-tu pas véritablement cultiver dans Dafa ? Voici un test. Un pratiquant de Dafa doit être capable de faire preuve de tolérance. »

Dès que cette pensée m'est venue à l'esprit, je me suis calmé. Le Maître m'a aidé à me débarrasser de cette substance et de la nature de démon qui me rendait facilement irritable.

Je me suis sincèrement excusé auprès d'eux et je leur ai demandé de me pardonner. Wang et sa femme ont brusquement cessé de crier. Ils se sont regardés, et sont partis sans dire un mot de plus. Les villageois qui s’étaient rassemblés pour regarder étaient surpris. Ils étaient convaincus que Dafa m'avait changé et ils voulaient tous pratiquer.

Un hiver, un jeune homme d'une trentaine d'années est venu près de ma cabane pour ramasser du bois de chauffe. Je lui ai dit que le bois autour de ma cabane isolait du vent et je lui ai demandé d'aller chercher du bois ailleurs.

Le jeune homme a saisi sa hachette et m'a regardé fixement. Ce regard menaçant sur son visage me rappelait tellement mon jeune moi : il était prêt à faire n'importe quoi pour un tout petit bénéfice. Il agissait comme un dur, mais en fait, il faisait pitié.

Cela m'a brisé le cœur de voir un jeune homme se conduire de cette façon, alors j'ai dit : « Bien, prends autant de bois de chauffe que tu veux. Il fait chaud à l'intérieur et j'ai de l'eau. Viens à l'intérieur si tu as besoin de faire une pause. » Je l'ai laissé seul et quand je suis ressorti pour lui parler, il était déjà parti.

Répandre le Fa et parler aux gens de la vérité sur Dafa

Les gens disent toujours que c'est plus facile de changer les rivières et les montagnes que la nature de quelqu'un, mais Dafa m'a complètement changé. Le Falun Gong est vraiment un enseignement profond. J'ai parlé de Dafa à ma femme, mes enfants, ma belle-famille, mes frères, mes sœurs et à tous ceux que je connaissais.

Les villageois ont vu à quel point j'avais changé après avoir commencé à apprendre le Falun Gong, et beaucoup d'entre eux sont venus me voir pour apprendre la pratique. Une étudiante de 19 ans du village d'à côté, à qui on a diagnostiqué une leucémie, s'est complètement rétablie après avoir pratiqué le Falun Gong pendant trois semaines.

Elle avait perdu tous ces cheveux à cause de la chimiothérapie, mais une brillante chevelure noire a repoussé. Elle a aussi un teint rosé et profite d'une bonne santé. Tous les gens du village et des alentours étaient stupéfaits. Désormais, de plus en plus de gens savent que Dafa est bon.

Le PCC utilise les médias d'État pour calomnier le Falun Gong et beaucoup de gens croient ses mensonges. En tant que pratiquant, c'est ma responsabilité de clarifier la vérité aux gens au sujet de Dafa, afin qu'ils puissent juger par eux-mêmes ce qui est bon et ce qui est mauvais. J'ai aidé beaucoup de personnes à couper leurs liens avec le PCC et ses organisations pour la jeunesse.

J'ai tellement bénéficié de cette merveilleuse cultivation ! Partout où je vais, je raconte mon histoire aux gens et leur explique à quel point Dafa est formidable. J'espère que plus de gens sauront que Dafa est bon. Maintenant plus que jamais, je sais que je suis venu en ce monde pour le Fa.

Traduit de l'anglais