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Malgré la propagande du PCC, les gens autour de moi soutiennent le Falun Gong

1 novembre 2019 |   Écrit par une pratiquante de Falun Dafa en Chine

(Minghui.org) L'ancien dirigeant du Parti communiste chinois (PCC) Jiang Zemin a lancé la persécution du Falun Gong en juillet 1999. Il a utilisé les médias d'État pour conduire la propagande afin de monter la nation contre le Falun Gong. Beaucoup de gens en Chine ont ainsi développé de la haine contre le Falun Gong. Cependant, certains ont vu au-delà de la propagande et ont défendu le Falun Gong publiquement. Je voudrais partager quelques histoires de gens que j'ai rencontrés.

Mon superviseur

Le jour du 20 juillet 1999 (lorsque la persécution a officiellement commencé), un nouvel employé dans notre département a insulté le Falun Gong dans l'entrée alors que tout le monde pouvait l'entendre. C'était assez fort pour que notre superviseur sorte de son bureau.

« Taisez-vous ! Que savez-vous ? Retournez à votre bureau », a-t-il dit au novice.

L'air a semblé se figer alors que tout le monde se retournait vers moi. Quelqu'un a marmonné : « Un autre tour de lutte politique arrive. »

Peu de temps après cela, la police et les agents du Bureau 610 sont venus m'arrêter.

Mes collègues m'ont plus tard dit qu'après que j'ai été emmenée, notre superviseur a parlé à la nouvelle recrue au sujet des changements positifs survenus dans mon corps et mon esprit après avoir débuté le Falun Gong. Le nouvel employé a fini par changer sa vision du Falun Gong, et il m'a même soutenue dans ma pratique par la suite.

Le soir de mon arrestation, mon superviseur est venu me rendre visite au poste de police et m'a apporté à dîner. Il a dit à la police que j'étais une personne fiable et digne de confiance, et que je l'avais beaucoup aidé au travail. Il leur a aussi dit comment la pratique de Falun Gong avait amélioré ma santé.

Peu de temps après que j'ai été libérée, je suis allée à Pékin faire appel pour le Falun Gong en septembre, mais j'ai été arrêtée en chemin, ramenée et détenue.

Le chef du centre de détention m'a appelée à son bureau et a demandé : « Veuillez me faire savoir si vous avez été maltraitée par quiconque ici. Votre superviseur m'a parlé directement et m'a demandé de prendre bien soin de vous. Il semble que vous êtes en effet une bonne personne. »

Mon superviseur a aussi dit beaucoup de bien de moi aux autres après que j'ai été détenue. Il a parlé aux gens de la façon dont ma santé s'était améliorée après avoir commencé la pratique du Falun Gong et que c'était pour cela que je voulais aller à Pékin faire appel.

Mon département de travail nominait deux travailleurs vedettes à la fin de l'année. Beaucoup de gens rivalisaient pour obtenir ces prix.

Mon superviseur a commenté : « Je crois que seuls les deux pratiquants de Falun Gong de notre département sont qualifiés pour recevoir ces prix. Mais malheureusement, les supérieurs ne m'autorisent pas à le leur donner. »

Mes collègues

Pour m'empêcher d'aller à Pékin à nouveau, j'ai été détenue sur mon lieu de travail et surveillée par le secrétaire du Parti communiste de mon département. Un jour, il a essayé d'afficher son autorité et a dit certaines choses irrespectueuses.

Je suis restée calme et je lui ai dit : « Nous travaillons dans le même bureau et vous devriez bien me connaître. Avant que le gouvernement commence à persécuter le Falun Gong, vous disiez souvent aux autres comment le Falun Gong a guéri mes maladies. Quel est le problème avec vous aujourd'hui ? Nos ancêtres nous ont enseigné à être reconnaissants envers ceux qui nous aident. Le Falun Gong m'aide à devenir une personne meilleure et en bonne santé, alors je me sens très reconnaissante envers le Falun Gong. Comment puis-je mentir ? »

Il a élevé la voix : « Le PCC vous dit d'arrêter de pratiquer le Falun Gong, alors vous devez faire ce que le gouvernement vous dit de faire ! »

Entendant cela, plusieurs de mes collègues sont venus pour tenter de le raisonner.

« Nous savons tous qu'elle est une bonne personne ! », a dit l'un d'eux. « Nous n'aimons pas la manière dont vous la traitez ! »

« N'oubliez pas qu'elle vous a aidé avant », a dit un autre. « Vous devriez lui être reconnaissant. »

Une diplômée de l'université a rejoint notre équipe peu après que la persécution a commencé. Après avoir travaillé avec nous pendant quelques mois, elle m'a dit : « Je ne connaissais rien au sujet du Falun Gong avant et je n'avais pas porté attention à cela. Mais après vous avoir connue, je réalise que le Falun Gong n'est pas du tout comme le gouvernement veut qu'on le croie. »

« J'ai remarqué que les médias répètent seulement les mêmes slogans politiques contre le Falun Gong, mais utilisent rarement les faits, alors leur propagande n'est pas convaincante. Des millions de Chinois pratiquaient le Falun Gong avant que la persécution débute, et beaucoup étaient bien éduqués. Il doit y avoir du mérite dans le Falun Gong et c'est pourquoi les gens l'aiment. De toute façon, je ne serai plus facilement dupée par la propagande du gouvernement. »

J'ai plus tard été arrêtée à nouveau et condamnée à trois ans de prison en 2001. À l'époque, mon mari venait d'être licencié de son travail et notre enfant était sur le point de commencer l'université. Nous avons perdu tous nos revenus. Mes collègues m'ont écrit une lettre et m'ont dit qu'ils s'ennuyaient des bons moments passés avec moi au bureau. Beaucoup d'entre eux ont fait des dons pour soutenir ma famille en ces temps difficiles.

J'étais très heureuse qu'ils soient capables de défendre la justice en dépit de la répression du gouvernement. Même si j'ai refusé les dons, j'ai été profondément touchée par leur gentillesse. Cette lettre a aussi impressionné les gardiens de prison, qui m'ont tous traitée avec respect par la suite.

Mes voisins

Nous vivions dans un vieil immeuble à appartements avec cinq familles partageant une toilette et une entrée. Nous nous entendions tous très bien. J'ai supervisé les études des enfants de mes voisins en chinois et en anglais, et mon mari les a supervisés en mathématique. Aucun de nous n'a accepté d'argent pour faire cela. Quand les grand-mères étaient malades, nous les emmenions à l'hôpital.

Après ma sortie de prison, les gens du poste de police local et du comité de voisinage sont venus me harceler chaque jour, mais mes voisins les ont empêchés.

Un agent de police m'a dit : « Chaque fois que nous allons à votre appartement, quelques vieilles dames sortent et essaient de nous raisonner. Elles nous ont dit que tous les membres de votre famille sont de bonnes personnes. Vous nettoyez la toilette publique et changez les ampoules électriques dans l'entrée pour tout le monde. Si la toilette est bouchée, vous la nettoyez à la main. Vous avez aussi supervisé leurs petits-enfants volontairement. Ils nous ont demandé pourquoi nous n'allons pas arrêter les voleurs, les trafiquants de drogue et les prostituées dans le quartier à la place ! »

Après que la police a compris les faits, ils n'ont pas empêché nos enfants d'obtenir un passeport pour étudier à l'étranger pendant que j'étais emprisonnée.

Mon oncle

Mon oncle a été le secrétaire du PCC de son village pendant plusieurs années. Quand le gouvernement central leur a ordonné d'étudier la propagande du PCC contre le Falun Gong, mon oncle a dit : « Je n'ai pas vu ce que la propagande dit, mais ma nièce pratique le Falun Gong, et toutes ses maladies ont été guéries. Peu importe ce que vous allez dire, je vais faire confiance aux faits. Elle n'était pas en bonne santé avant, mais elle est maintenant forte et en santé et paraît plus jeune que son âge. »

Après avoir été libérée, je suis allée rendre visite à mon oncle et j'ai parlé aux villageois du Falun Gong et de la persécution. Tout le monde était gentil avec moi même s'ils savaient pourquoi j'avais été arrêtée. Avec l'aide de mon oncle, ils m'ont facilement acceptée et ont compris le Falun Gong.

L'hôte d'une famille m'a accueillie chaleureusement : « Bienvenue ! Votre oncle m'a parlé de votre situation. »

Il était rempli d'émotion quand il a dit : « Vous avez souffert ! » et il a commencé à pleurer. Il était si ému que des larmes ont coulé sur mes joues aussi.

Mon oncle m'a dit plus tard à son sujet : « Cet homme est très talentueux, mais à cause de l'histoire de sa famille, il a été persécuté par le PCC et a été emprisonné. Lui et sa femme ont été sans abri pendant longtemps, et ils ont grandement souffert des persécutions politiques du PCC. »

Traduit de l'anglais