(Minghui.org) Selon une annonce publiée sur le site web Minghui au début de cette année, le département d'État américain avait informé divers groupes religieux que le gouvernement des États-Unis restreindrait l'octroi de visas aux auteurs de violations des droits de l'homme et de persécutions religieuses. Cela s'applique à la fois aux visas d'immigration et aux visas de non-immigration tels que les visas de tourisme et d'affaires.

D’après l’annonce : « De hauts fonctionnaires du Département d'État ont également informé les pratiquants de Falun Gong aux États-Unis qu'ils pouvaient fournir des listes de persécuteurs. » Cette annonce invitait les pratiquants « en Chine et en dehors de Chine à commencer immédiatement à agir, afin de collecter et organiser de manière encore plus exhaustive les listes de persécuteurs, comprenant les informations personnelles sur le persécuteur, ses proches, ses enfants et leurs patrimoines de manière à établir un profil, à les localiser géographiquement et vérifier leur identité, et de les soumettre au site web Minghui. »

Voici une soumission reçue récemment qui rapporte les crimes commis par Wang Junzheng, ancien policier du camp de travaux forcés pour femmes du Jiangxi. En 2000, en tant que responsable d'une division du camp de travail, Wang a ordonné de battre les pratiquantes avec des matraques et de les suspendre en hauteur. Les pratiquantes qui ont protesté contre la détention illégale et contre la torture ont été gavées et les peines de celles qui refusaient de renoncer à leur croyance ont été prolongées. En plus des gardes, Wang a également demandé aux toxicomanes de battre et d'humilier les pratiquantes afin de les « transformer ».

Une ancienne femme médecin ligotée nue

Mme Liu Zhaoqin, une ancienne médecin du groupe de l'industrie aéronautique Hongdu, a été arrêtée fin de 1999. Parce qu’elle était allée à Pékin faire appel pour le droit de pratiquer le Falun Gong, elle a été condamnée à dix-huit mois dans un camp de travaux forcés, qui ont été prolongés de trois mois supplémentaires.

Dans le Camp de travail pour femmes du Jiangxi, les gardes ont attaché les pieds de Mme Liu et lui ont écarté les bras, tout en les menottant des deux côtés du cadre en métal d'un lit. Chaque soir, quatre responsables la poussaient sur un lit et la frappaient à tour de rôle. Les persécuteurs étaient Li Xiaoliang (directeur), Wang Junzheng (directeur), Xu Jiaoliang (médecin) et Fu (médecin). Cela s’est répété soir après soir jusqu'à ce que Mme Liu perde connaissance. Les passages à tabac brutaux et prolongés lui ont laissé des contusions sur fond violacé au niveau des cuisses et des fesses.

Pour aggraver les choses, en été, les responsables attachaient les pieds de Mme Liu et étiraient ses bras, les menottant des deux côtés. Puis ils lui retiraient son pantalon, laissant le bas de son corps nu alors qu'elle était étendue sur les ressorts métalliques du lit sans matelas. Ils l’ont ensuite recouverte d'un drap de lit après que Mme Liu ait vivement protesté. Elle n'était pas autorisée à aller aux toilettes, ses selles tombaient dans un seau entre les ressorts. Cela a duré très longtemps, provoquant l'apparition d’escarres sur les fesses de Mme Liu.

Unité renforcée

Mme Jiang Lanying, une femme célibataire de la ville de Nanchang, a été emmenée dans un camp de travail en janvier 2000. Elle a été condamnée à une peine d'un an, qui a été prolongée d’un an.

Plusieurs responsables se sont relayés pour la battre, notamment Wang Junzheng, Li Xiaoqun (directeur adjoint) et Xu Jiaoliang. Ils ont mis deux lits ensemble, ont étiré ses membres au maximum et les ont menottés. Cela a duré plus de vingt jours, au cours desquels Mme Jiang a été gavée par une sonde nasale de 8 heures à 22 heures. Cela a entraîné des difficultés respiratoires et son œsophage a été blessé et saignait.

Pendant plus de six mois, Mme Jiang a également été placée dans une cellule d'isolement de quatre ou cinq mètres carrés. Trois toxicomanes ont été affectés à sa surveillance. Avec les portes et les fenêtres fermées tout le temps, elle devait manger et se soulager dans la même cellule.

Illustration de torture : gavage

Gavage avec utilisation d'un écarteur buccal

Mme Pu Yuxian est une ancienne employée de Jiangxi Isuzu Motors. Après la répression du Falun Gong en 1999, elle est allée à Pékin faire appel pour le droit de pratiquer sa croyance. Sans avoir été jugée, elle a été condamnée à un an de travaux forcés, période qui a été prolongée de huit mois.

À son arrivée au camp, Mme Pu a été forcée d’effectuer des travaux forcés de 6 heures à 21 heures tous les jours, avec seulement dix à vingt minutes pour le repas. Alors qu'elle entamait une grève de la faim pour protester, 7 gardiens l'ont gavée. À ce moment-là, elle était en grève de la faim depuis plus de dix jours et elle était très faible. Les gardes lui ont ouvert la bouche avec un écarteur buccal en métal, lui causant une douleur extrême.

Dispositif de torture : écarteur buccal

Quatre policiers sont venus dans sa cellule et la responsable Li Xiaoliang a exigé qu'elle arrête de réciter les enseignements du Falun Gong. Lorsque Mme Pu a refusé, Li a ôté ses chaussures et l'a frappée au visage, elle lui a frappé les fesses avec des matraques. En conséquence de la grève de la faim et du passage à tabac, Mme Pu a perdu connaissance. Son visage est devenu violet et ses jambes et ses fesses se sont durcies à cause de l'enflure.

Trouble mental d'une enseignante de 22 ans

Mme Deng Xiaomin de Nanchang, 22 ans, est devenue professeur d'anglais après avoir obtenu son diplôme à l'Université normale de Jiangxi. Belle et talentueuse, elle a toujours traité les autres avec gentillesse et sincérité. Après être allée à Pékin faire appel pour que justice soit rendue au Falun Gong, Mme Deng a été condamnée à une peine de trois ans dans un camp de travail. Elle a été soumise à différents types de torture, tels que des décharges électriques, qui lui ont fait perdre connaissance. Le gavage nasal a provoqué un gonflement et un ulcère du nez. Wang Junzheng l'a également tirée par les cheveux et l'a giflée.

Une partie de la violence physique a duré longtemps. En hiver, pendant plus de deux mois, elle a dû rester debout toute la nuit, les deux bras menottés à un lit superposé. De plus, elle a été placée dans des unités de persécution renforcée pendant plus de deux ans. Avec la violence physique et l'humiliation des détenus, Mme Deng a développé des troubles mentaux. Elle a montré qu'elle avait peur en voyant Wang ou d'autres policiers.

Passages à tabac continuels

Mme Jiang Youxiang, une pratiquante de la ville de Fuzhou, est allée à Pékin faire appel à la justice pour le Falun Gong. Elle a été arrêtée et emmenée au camp de travaux forcés pour femmes du Jiangxi en février 2000 et a été condamnée à une peine de deux ans.

Les policiers Deng Jian et Yang sont venus dans sa cellule à un moment donné. Deng a traîné Mme Jiang hors de la couchette supérieure d’un lit superposé et l'a poussée par la porte sur l'herbe. Des responsables ont ensuite gardé Mme Jiang et trois autres pratiquantes dans des unités renforcées, où elles ont été suspendues pendant trois jours et privées de sommeil.

Illustration de torture : suspension en hauteur

Pour s'opposer à la persécution, Mme Jiang et d'autres pratiquantes ont fait une grève de la faim. Au cours des deux mois qui ont suivi, ses membres ont été menottés à un lit sans accès aux toilettes. Fu, un médecin de sexe masculin, venait souvent avec des menottes et des matraques pour battre et injurier les pratiquantes.

Plusieurs mois après le début de la grève de la faim, les responsables ont continué à maltraiter Mme Jiang malgré la détérioration de sa santé. Le soir du 13 mai 2000, plusieurs policiers se sont rendus dans la cellule de Mme Jiang, y compris les directeurs Wang Junzheng, Li Xiaoliang, et le médecin Fu. Avec des matraques et des menottes dans les mains. Ils ont ordonné à Mme Jiang de se tenir face au mur et ont exigé qu'elle renonce à sa croyance. Mme Jiang a refusé, alors Li l'a giflée pendant un long moment. Le visage de Mme Jiang est devenu enflé et violacé, du sang coulant sur ses joues. Wang a ensuite frappé brutalement les fesses de Mme Jiang avec une matraque. Après cela, ils sont allés dans d'autres cellules, battant toutes les autres pratiquantes. Les hurlements des responsables étaient mêlés aux cris des pratiquantes. Cela a duré plusieurs jours.

Le 3 juillet 2000, les autorités ont affecté plusieurs toxicomanes violentes à une équipe de patrouille notamment Wei Xiaomei, Zhao Xuemei et Wen Qiuxia. Elles surveillaient les pratiquantes 24 heures sur 24, les maudissant et les frappant avec des fouets en métal faits de cintres torsadés.

De nombreuses pratiquantes ont énormément souffert durant cette période de terreur. Mme Ouyang Shengqin de la ville de Jiujiang a été battue et a crié à l'aide. Mme Li Yaping de la ville de Yingtan a été torturée et son bras a été tordu jusqu'à ce qu'il soit brisé. Mme Jiang Lanying, Mme Liu Zhaoqin et Mme Pu Yuxian ont développé des symptômes mettant leur vie en danger et ont été emmenées aux urgences. À la suite des mauvais traitements, Mme Liu Hailian a perdu connaissance et Mme Gao Jinfeng est tombée dans un état de stupeur. Les responsables et les détenues ont également utilisé des brosses à dents pour abuser sexuellement les pratiquantes.

Les responsables de la persécution :

Wang Junzheng (征) est né en 1962 à Jiujiang, province du Jiangxi.

En poste au camp de travaux forcés pour femmes du Jiangxi, responsable de la section d'encadrement.

Fils : Xiaochuan, né en 1990, est allé à l'école Honggang de la ville de Nanchang.

Traduit de l'anglais