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Parlons du PCC qui « tue l'âne dès qu'il est dételé de la meule »

9 novembre 2019 |   Écrit par un pratiquant de Falun Dafa de Chine continentale

(Minghui.org) En Chine continentale, très peu de gens connaissent Zhu Maixian, fils de Zhu ziqing, poète et spécialiste de la littérature chinoise que presque tous les Chinois connaissent. Zhu Maixian est secrètement entré au Parti communiste chinois (PCC) en 1936. En 1938, avec l'accord du PCC il s'est enrôlé dans l'armée nationaliste. En 1949, en tant que représentant des agents des autorités nationalistes militaires ou administratives du nord de la province du Guangxi, il a contacté la mairie communiste de la ville de Guilin pour organiser leur capitulation qui a ensuite été actée.

Fin 1949, en tant que participant au « soulèvement », Zhu entrait à l'Université militaire et administrative de la province du Guangxi (du PCC) pour faire ses études. Après la fin de ses études, en 1950, il a été affecté comme professeur au Lycée Songbo de Guilin. En décembre de la même année, pendant la compagne « Réprimer les contre-révolutionnaires », Zhu a été arrêté. En novembre 1952, à l'âge de 33 ans, il a été condamné à la peine de mort pour le crime de « bandit et agent spécial », et immédiatement exécuté.

Peng Kuanggao, un adjoint du commandant, lieutenant général de l'armée nationaliste, s'est rendu au PCC. Il a ensuite été nommé comme conseiller senior de la circonscription militaire Sud-Ouest de l'Armée de la libération du PCC. Après sa capitulation au PCC, Cao Mao, un autre adjoint du commandant, lieutenant général de l'armée nationaliste, a été nommé à un poste d'enseignant à la 1re école d'infanterie avancée. Il y a aussi Zeng Xiancheng, général de division et commandant adjoint de l'armée. Le PCC a lancé la compagne « Réprimer les contre-révolutionnaires » en 1950. Selon une promesse du PCC, on ne revient pas sur le passé des officiers nationalistes qui se sont rendus au PCC avec leur troupe. Ces trois généraux nationalistes n'étaient donc pas du tout l'objet de cette répression. Cependant, ils ont tous été accusés du crime de « contre-révolution », puis conduits sous escorte dans leur pays d'origine, la province du Hubei, et ont été exécutés en tant que « contre-révolutionnaires ».

Entre leur capitulation au PCC en 1949, et leur exécution en tant que « contre-révolutionnaires » en 1951, seulement deux ans sont passés. La vitesse à laquelle le PCC « tuer l'âne dès qu'il est dételé de la meule » est tellement rapide que les personnes qui ont donné leur vie pour le PCC n'arrivent pas à l'appréhender.

Pendant la période de la révolution culturelle, le PCC avait besoin d'imposer son contrôle sur la ville de Pékin. Liu Chuanxin, ancien commissaire politique adjoint d'une armée de la Région militaire de Nanjing était très apprécié par les hautes autorités parce qu'il aimait et cherchait à saisir les intentions de ses supérieurs. Cette fois-ci, il a bien compris que les hautes autorités voulaient changer complètement la structure des pouvoirs de la ville de Pékin et il a suivi cela de près. Il a répertorié plus d'un millier de personnes comme « agent spécial, traître ou “trois-anti” (“fraude et détournement de fonds” ; “enrichissement” et “extorsions et gaspillage”) ». Il a été promu rapidement devenant membre de la Commission permanente du PCC à Pékin, secrétaire général de la Commission des affaires politiques et juridiques de Pékin et directeur du Bureau de la sécurité publique de Pékin.

Pendant la révolution culturelle, Liu Chuanxin avait tout pouvoir au sein du Bureau de la sécurité publique de Pékin. Quiconque osait lui dire un « non », était critiqué, dégradé, voire emprisonné.

Pendant l'événement du « 5 avril » en 1976 à Pékin, Liu Chuanxin n'a pas seulement organisé toute la force policière pour réprimer les foules sur la place Tian'anmen, il a également utilisé des moyens techniques pour remonter les pistes et poursuivre les personnes tirant les ficelles en coulisses.

Cependant, quand la révolution culturelle est arrivée à son terme, celui qui a le plus sauté, est également celui qui est retombé le plus violemment. Le 27 janvier 1977, Liu Chuanxin est relevé de son poste de directeur du Bureau de la sécurité publique de Pékin et a été mis en examen. Le 18 mai de la même année, Liu Chuanxin a appris qu'il allait être liquidé. Selon des témoins oculaires présents à ce moment-là, Liu était tout pâle et sans un mot. Le lendemain, il se suicidait.

Après la mort de Liu Chuanxin, ses subordonnés ont tous été victimes d'une purge. Wang Gengyin, numéro 2, directeur adjoint de la Commission du contrôle militaire, et Shan Chunlin, directeur adjoint du Bureau de la sécurité publique, ont été placés en « quarantaine » pour enquête ; trois autres adjoints du directeur ont été relevés de leur poste et mis en examen.

En novembre 1977, les 793 cadres militaires mis en place sous la période de Liu Chuanxin ont tous été éliminés du Bureau de la sécurité publique de Pékin, 17 d'entre eux ont été exécutés secrètement sans aucune procédure de jugement publique. Selon des initiés, au sein de l'armée, on a procédé à une purge sur le même mode. Des militaires ont été conduits sous escorte à la province du Yunnan et exécutés secrètement. Puis on a informé leur famille qu'ils étaient « morts à leur poste ».

Après la purge au sein du système de la sécurité publique de Pékin, cela a été annoncé à leurs familles avec ces seuls mots : « morts à leur poste ». Or les policiers du système des laogaïs savaient bien ce qui s'était passé et cela les a bouleversés. Ceux qui ont suivi Liu Chuanxin pendant la révolution culturelle en persécutant avec acharnement des personnes innocentes ont été « jetés » par le PCC. Certains ont même perdu leur vie.

On dit depuis les temps anciens que chaque revers apporte une leçon et une sagesse. Cependant, le PCC cache la vérité historique et fait du lavage de cerveau de manière systématique, de sorte que les gens oublient complètement les faits cruels qui se sont passés il y a quelques décennies seulement : Le PCC « tuant l'âne dès qu'il est dételé de la meule ».

Depuis la transmission du Falun Dafa en 1992, son principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance était connu partout en Chine. Des hauts fonctionnaires à Pékin aux civils, nous savons tous que ceux qui cultivent le Falun Dafa sont des hommes bons, et que le Falun Dafa est une grande Loi de haute vertu. Jusqu'en 1999, en l'espace de sept ans, pour quiconque avec une pensée normale, il est impossible de ne pas avoir entendu parler du Falun Gong ; il est impossible de ne pas savoir que c'est une grande Loi de l'école de Bouddha qui enseigne aux gens à être de bonnes personnes.

Au mois de juillet 1999, Jiang Zemin et son clan ont déclenché la persécution brutale à l'encontre des pratiquants de Falun Gong. Par des positions élevées et de beaux salaires, Jiang a séduit des gens comme Bo Xilai et Zhou Yongkang, qui sont comparables à Liu Chuanxin pendant la révolution culturelle, pour qu'ils persécutent de manière brutale et inhumaine le groupe du Falun Gong. Pendant plus de dix ans, Bo Xilai et Zhou Yongkang ont sans cesse été promus parce qu'ils dépensaient sans compter leurs efforts pour persécuter le Falun Gong. Ils avaient tous les pouvoirs et l'on peut dire qu'ils agissaient à leur guise.

Or, quand l'ambition du pouvoir de Jiang Zemin, Zhou Yongkang et de Bo Xilai est entré en conflit avec le système du pouvoir actuel du PCC, les purges internes du PCC ont également fait chuter ces hauts fonctionnaires. Non seulement Zhou Yongkang et Bo Xilai, principaux coupables de la persécution à l'encontre du Falun Gong, ont été jetés en prison depuis longtemps, mais d'autres cadres ordinaires ayant participé à cette persécution ont été éliminés en très grand nombre.

En apparence, l'arrestation et le jugement de ces individus ont pour motifs la corruption ou d'autres raisons, mais en réalité, c'est un secret de polichinelle dans les milieux officiels : les personnes arrêtées sont toutes montées en grade à l'époque de Jiang Zemin. Et ces responsables, petits ou grands, étaient tous sans exception, très « actifs » dans la persécution envers le Falun Gong et n'hésitaient pas à utiliser des moyens redoutables. Minghui.org publie leurs crimes commis dans cette persécution.

Selon des statistiques de Minghui.org, pendant les dix-huit années entre 1999 et 2018, 3672 cadres du PCC, qui ont participé à la persécution à l'encontre du Falun Gong, ont été inculpés et condamnés.

Parmi les 25 personnes condamnées à la peine de mort, il y a 7 personnes de la sécurité publique, 6 personnes d'entreprises et d'institutions, 6 responsables de différentes hiérarchies, 2 personnes du parquet et d'un tribunal, 2 personnes d'un camp de travaux forcés et d'un centre de lavage de cerveau, 1 agent du Bureau 610, 1 personnel de base et 1 personne de la Commission des affaires politiques et juridiques.

Parmi les 881 personnes condamnées à une peine d'emprisonnement, il y a 245 personnes de la sécurité publique, 212 responsables de différentes hiérarchies, 100 personnes d'entreprises et d'institutions, 98 personnes du système de la propagande et du système de l'éducation, 94 personnes du parquet et des tribunaux, 47 agents du Bureau 610, 36 membres du personnel de base, 29 personnes de camp de travaux forcés et de centres de lavage de cerveau et 1 personne de la Commission des affaires politiques et juridiques.

Il y a aussi 83 personnes condamnées à une peine d'emprisonnement à perpétuité, 157 personnes interrogées dans le cadre du Shuanggui (N.D.T. : dispositif de détention dans un lieu donné, pour un temps donné dans le but de fournir des explications sur un sujet précis), 44 personnes condamnées à mort avec sursis, 159 personnes ayant fait l'objet d'un avertissement ou d'un blâme sur les relevés d'emploi, 961 personnes destituées, relevées de leur fonction ou dégradées, 1362 personnes dont l'affaire est en cours de traitement juridique.

Jusqu'à aujourd'hui, des juges, des procureurs, des policiers et des agents du Bureau de la protection de la sécurité intérieure clament encore : « On ne parle pas de loi concernant le Falun Gong. » Des enlèvements, des audiences illégales, des condamnations sans aucun fondement ont toujours lieu. Des policiers disent : « j'arrête les pratiquants de Falun Gong depuis tant d'années, mais aucun mal ne m'est arrivé, n'est-ce pas? » Aucun mal ne vous est encore arrivé. C'est justement de probables chances qui vous sont laissées. Avec un cœur bienveillant, vous aurez probablement un résultat bienveillant. Si vous ne distinguez pas le bon du mal, ce sera vraisemblablement à votre tour.

Cela fait plus de vingt ans que le Falun Gong subit une grave injustice. Le monde entier prête attention à son sort. La persécution par le PCC à l'encontre du Falun Gong entre dans une impasse et n'est plus capable de continuer. Ceux qui travaillent pour le PCC au prix de leur vie doivent regarder le passé et réfléchir à l'avenir afin de se laisser une marge, au lieu de finir dans l'urne funéraire du PCC !

Traduit du chinois