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Une autre liste des persécuteurs des pratiquants de Falun Gong est soumise aux gouvernements des États-Unis, du Canada, du Royaume-Uni, de l'Australie et de la Nouvelle-Zélande

2 décembre 2019 |   Écrit par des pratiquants de Falun Gong hors de Chine

(Minghui.org) Les pratiquants de Falun Gong aux États-Unis, au Canada, au Royaume-Uni, en Australie et en Nouvelle-Zélande ont présenté récemment à leurs gouvernements respectifs une liste compilée des persécuteurs qui ont participé à la persécution du Falun Gong en Chine.

Les pratiquants qui ont remis cette liste identique ont demandé à leurs gouvernements le refus de visa et le gel des avoirs des personnes nommées sur la liste. Ce nouvel effort conjoint fait suite à la remise d'une liste précédente à la fin de septembre 2019.

Au mois de novembre, une organisation renommée des droits de l'homme à Washington D.C. a déclaré que le Département d'État américain (DOS) était en train d'augmenter son personnel et de prioriser les sanctions, y compris l'interdiction d'entrée et le gel des avoirs des ressortissants étrangers concernés.

Cette organisation des droits de l'homme a alors invité les responsables du DOS à donner un séminaire aux divers groupes religieux et organisations des droits de l'homme pour les aider à comprendre quelles lois peuvent être utilisées pour les refus de visas et les gels d'avoirs et comment les organisations non gouvernementales peuvent travailler avec le DOS en cette matière.

Un représentant du DOS a dit à ces organisations que diverses lois sont applicables, avec des exigences relativement plus strictes que d'autres. Ce représentant a dit que le DOS accueille favorablement les remises de listes des persécuteurs qui ont participé à une persécution religieuse et à des violations des droits de l'homme, tant et aussi longtemps qu'il y a des faits documentés de la persécution.

Le représentant du DOS a aussi dit que le DOS assurera le suivi des lois les plus appropriées, qui peuvent s'appliquer non seulement aux auteurs eux-mêmes, mais aussi aux membres de leur famille qui sont déjà entrés aux États-Unis, leur visa pourrait être révoqué et ces personnes pourraient se voir expulsées.

Un pratiquant de Falun Gong à Washington D.C. a dit aux responsables du DOS que ces actions des États-Unis et des autres pays occidentaux ont un grand impact en Chine.

De nombreux Chinois qui ont participé à la persécution du Falun Gong ont fait retirer leurs photos et d'autres informations des bulletins, des sites Web ou d'autres affichages publics dès qu'ils ont été informés des efforts du gouvernement américain contre les auteurs de violations des droits de l'homme. Un policier a déclaré, quand un pratiquant détenu a été libéré : « Je ne vous ai pas battu, alors ne me signalez pas, car mes enfants planifient aller à l'étranger plus tard. »

Un plus grand nombre de pays cessent d'être des refuges sûrs pour les persécuteurs

Des rapports en Chine ont montré que les États-Unis, le Canada, le Royaume-Uni, l'Australie et la Nouvelle-Zélande sont souvent considérés des refuges pour les fonctionnaires chinois corrompus. C'est parce qu'il n'existe pas de traités d'extradition ou qu'un tel traité n'est pas encore entré en vigueur entre la Chine et ces cinq pays. Par conséquent, une fois que ces fonctionnaires corrompus arrivent dans ces lieux, il est peu probable qu'ils soient extradés.

Puisque les pratiquants de Falun Gong présentent des listes de ces auteurs, ces pays pourraient refuser d'accorder des visas et faire des gels des avoirs de ces individus et des membres de leur famille, ce qui aiderait à les empêcher d'obtenir un refuge sûr.

Le 21 novembre 2019, la Chambre des représentants néerlandaise a adopté une motion demandant au gouvernement néerlandais d'adopter sa propre version de la loi Magnitsky, à moins qu'une version européenne ne soit adoptée le 31 janvier 2020. D'autres pays européens envisagent également d'adopter une législation similaire pour mettre un frein aux violations des droits de l'homme avec le refus de visa et le gel des avoirs. Au cours de l'été dernier, des représentants du Canada et du Royaume-Uni ont discuté de ces questions avec le DOS des États-Unis sur des efforts conjoints visant à sanctionner les auteurs des violations des droits de l'homme.

Une liste de plus de 100 000 persécuteurs

Depuis qu'un avis a été publié sur Minghui.org à la fin du mois de mai appelant à des informations sur les persécuteurs responsables de la persécution du Falun Gong, une grande quantité d'information a été reçue avec des mises à jour, le nombre documenté des persécuteurs dans la banque de données conservée par la bibliothèque de Minghui (une sous-branche de Minghui.org) a excédé les 100 000 en novembre 2019. Les pratiquants de Falun Gong continueront à sélectionner des noms de leur base de données et à les envoyer.

En raison du manque d'espace, les listes détaillées des noms ne seront pas publiées sur Minghui.org chaque fois qu'elles seront envoyées. Pour savoir si un nom correspond à un persécuteur et s'il peut être envoyé, il suffit de faire une recherche dans la base de données de la bibliothèque de Minghui.

Nous espérons que les fonctionnaires en Chine arrêteront de suivre aveuglément les politiques de persécution ; sinon ils devront répondre de leurs actes. Nous espérons aussi que ces fonctionnaires répareront les torts qu'ils ont causés aux pratiquants de Falun Gong.

Traduit de l'anglais