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Pas besoin d'expliquer : Le Maître connaît et veille sur les pratiquants

24 décembre 2019 |   Écrit par une pratiquante de Falun Dafa, Chine

(Minghui.org) Maître Li Hongzhi a mentionné dans un de ses enseignements qu'un des principes de l'ancien univers est que, si quelque chose de bon se passe, quelque chose de mauvais suivra.

Quand j'étais au collège, mon père a été opéré et ma mère s'est occupée de lui pendant qu'il était à l'hôpital. En rentrant de l'école, j'ai décidé de leur faire des beignets et de les emmener à l'hôpital.

En rentrant chez moi à vélo, les routes étaient glissantes à la suite d'une récente tempête de neige, et je suis tombée, j'ai glissé sur la route et je me suis retrouvée sous un gros tracteur. Je me suis accrochée à mon vélo et je suis sortie en rampant sous le tracteur. Quand je me suis levée, le tracteur a démarré. Je n'ai pas été blessée et beaucoup de passants se sont exclamés : « Le ciel doit avoir protégé cette fille. »

Après avoir rejoint le monde du travail, on m'a confié la responsabilité d'un entrepôt. Pour entrer dans l'entrepôt, il fallait passer par plus d'une porte et monter une échelle métallique. J'étais pressée et j'ai oublié l'échelle. Elle est tombée et je me suis cogné la tête. On m'a emmenée aux urgences, couverte de sang. Au grand étonnement du chirurgien, il n'y avait qu'une petite coupure sur ma lèvre supérieure. Ils ont fait douze points de suture, et si on ne regarde pas de près, on ne peut pas voir la cicatrice.

Malgré toutes ces infortunes, j'ai eu de la chance. C'était comme s'il y avait une force surnaturelle ou une énergie qui voulait me sauver quand j'étais en danger. Après avoir commencé un site de pratique de Falun Dafa, j'ai compris que le Maître veillait sur ses disciples, même avant qu'ils n'obtiennent le Fa !

Traiter les épreuves avec joie

Les partisans de Jiang se sont alliés à l'équipe du Parti communiste chinois afin de persécuter et diffamer le Falun Gong (aussi appelé Falun Dafa) début juillet 1999. Peu de temps après cela, j'ai été arrêtée et emmenée à un poste de police. Pendant que j'étais là-bas, j'ai mémorisé de nombreux enseignements et livres du Maître, y compris Hong Yin. Depuis ce temps, je récite souvent Hong Yin.

Je me souviens de quelque chose qui s'est passé pendant que je récitais Hong Yin et Hong Yin II pendant que j'étais dans un transport en commun. Il me faut juste regarder la table des matières et cela me prend moins de vingt minutes pour tout réciter. Au moment où j'ai fini de réciter les deux livres, j'arrive en général à mon arrêt.

Un jour, après avoir récité : « Faire souffrir le cœur et la volonté », j'ai voulu réciter le poème suivant, mais quoi que j'essayais, je ne pouvais tout simplement pas le retenir, même pas son titre. C'était tellement bizarre ! J'ai essayé de réciter le morceau suivant et je ne pouvais pas le retenir non plus. Je me demandais ce qui n'allait pas. Ensuite, j'ai récité tous les poèmes dont je pouvais me souvenir. En faisant cela, j'ai réalisé que le Maître voulait que je récite tous les poèmes de Hong Yin qui contenaient le mot : « épreuve ».

À cette époque, ma compréhension du Fa et mon xinxing étaient limités. Ainsi, je pensais simplement que le Maître avait vu que je ne pouvais pas affronter beaucoup de souffrances, donc, il voulait que j'en prenne conscience. Je savais que je devrais faire davantage d'efforts, endurer davantage d'épreuves dans mon étude du Fa et que je devais étudier le Fa davantage dans le futur.

Le Maître a dit :

« Vous avez créé le karma vous-mêmes, alors dans votre cultivation vous devez souffrir pour l'éliminer. Au milieu de la souffrance, vous allez élever votre niveau et en même temps, le processus sert aussi comme test pour voir si vous êtes fermes et déterminés. » (« Enseignement de Fa à la conférence de Fa à Singapour »)

Oui en effet, je manquais de qualité intérieure pour endurer les épreuves. Je me souviens encore de quand j'ai commencé à devenir pratiquante, ma camarade de classe et compagne de cultivation était responsable d'apporter le magnétophone à cassettes au site de pratique dans le jardin afin de faire les exercices tous les matins à cinq heures. Elle savait méditer en double lotus pendant une demi-heure, mais moi je n'y parvenais pas du tout, et en plus, j'arrivais en retard et je manquais les quatre premiers exercices. Parfois, ma mère devait presque me pousser au site de pratique. J'étais paresseuse, gâtée et j'avais mauvais caractère et je me fâchais facilement.

Après avoir calmé mon cœur, j'ai commencé à regarder à l'intérieur. Même si je cultive avec tant de peine, je dois me demander si je me cultive véritablement. Bien que j'aie obtenu le Fa il y a vingt et un ans, combien ai-je compris pendant mon xiulian et combien d'êtres n'ai-je pas réussi à sauver ? J'ai tellement honte. N'est-ce pas de l'égoïsme ? N'est-ce pas de la peur ? Ai-je simplement peur d'être à nouveau persécutée ? N'ai-je pas simplement peur d'endurer encore plus de souffrances ? Le Maître n'avait-il pas dit que nous sommes des pratiquants qui prennent le chemin vers la divinité ? Ne devons-nous pas tous nous débarrasser de nos attachements ? N'est-ce pas endurer des épreuves, ou ai-je peur d'endurer des épreuves ?

J'ai été arrêtée et emmenée dans des centres de détention de nombreuses fois. N'avais-je pas déjà été torturée ? Pourquoi donc ai-je encore peur d'endurer des épreuves ? Quand je cherche encore plus profondément, je dois me débarrasser de tout cet égoïsme que j'ai accumulé pendant ces milliers d'années, car cela n'est pas mon véritable moi.

Le cœur de compassion d'une personne bienveillante

Avec plusieurs pratiquants nous avons aidé ces pratiquants qui traversent de sérieuses épreuves de maladie. Nous avons étudié le Fa le matin et émis la pensée droite. Comme je vis relativement éloigné de chez ces pratiquants, je finissais les cinq exercices avec ma famille avant 5 h 30 du matin, je prenais le petit-déjeuner et je partais à 6 h en émettant la pensée droite. Ainsi, j'évitais les embouteillages du matin et j'arrivais à destination à 7 h 30. Nous faisions cela une fois par semaine pendant tout l'hiver.

Un des pratiquants a dit que faire cela était trop dur pour moi, mais je ne le pensais pas. Quand je vois des attachements chez d'autres pratiquants, je leur conseille de regarder à l'intérieur et je fais la même chose moi aussi. Cela m'a aidé à m'élever et à me débarrasser de mes conceptions humaines.

Le Maître a dit :

« L’homme bienveillant a toujours un cœur de compassion, sans griefs, sans haine, il prend les souffrances pour une joie »(« État d’esprit », Points essentiels pour avancer avec diligence)

Ma compréhension de « prend la souffrance pour une joie » est en réalité l'état d'esprit d'une personne bienveillante ! Un vrai pratiquant devrait d'abord cultiver afin de devenir une personne bienveillante. Une personne vraiment bienveillante saura à coup sûr accepter les difficultés avec joie et sentir de la joie en faisant cela.

Abandonner l'ego

Peu de temps après avoir été remise en liberté, la police est revenue chez moi parce que j'avais refusé d'abandonner ma croyance. Je savais qu'ils voulaient m'emmener pour subir un lavage de cerveau ou pour me « transformer », je me suis donc trouvée dans l'obligation de devenir sans ressource et sans-abri.

Pendant que j'étais sans-abri, une autre pratiquante a apporté à ma mère, qui est aussi pratiquante, les nouveaux enseignements du Maître. Sachant que j'allais manquer à mes parents, elle leur rendait souvent visite et leur apportait des fruits de saison.

Après mon retour à la maison, ma mère, dont le cœur avait été profondément touché par cette pratiquante, m'a dit : « Mon enfant, tu ne peux jamais l'oublier ! » Après cela, à chaque fois que j'allais voir cette pratiquante, j'apportais des fruits frais ou un gâteau pour sa mère.

Cependant, cela a fini par devenir pesant. De plus, cette pratiquante m'a dit qu'il n'était pas nécessaire que je lui apporte des fruits ou que je dépense de l'argent quand je lui rendais visite. Mais je ne pouvais oublier comment elle m'avait aidée pendant la période la pire de ma vie. J'ai continué jusqu'au moment où elle m'a dit que cela commençait à devenir pesant pour elle.

Ceci était devenu un attachement à mon égoïsme qui s'était formé dans mes os depuis des milliers d'années. On ne devrait pas être égoïste et seulement penser à soi-même. Nous devons d'abord envisager les besoins des autres. Dans ce cas, je faisais tout cela uniquement pour moi-même. J'ai eu tort, Maître, et je vais changer afin de devenir meilleure !

Tolérance

Le parent d'un des enfants à qui j'enseigne avait entendu certaines des chansons que j'avais téléchargées sur le site Internet Tianyin et les avait aimées. Il m'avait demandé les paroles. Je n'avais pas de connexion Internet à l'époque, mais j'avais promis que j'allais les trouver. Ensuite, j'ai oublié.

J'ai demandé les textes à une autre pratiquante. Quand j'ai à nouveau rencontré cette pratiquante, elle m'a demandé : « Collectes-tu les textes des chansons écrites par le Maître ? » À ce moment-là, Hong Yin Vol III venait d'être publié, et j'ai été stupéfaite, comme si quelqu'un m'avait frappée sur la tête. Elle a dit carrément : « Tu les collectes pour le parent d'un élève, n'est-ce pas ? » J'ai dit calmement : « Les chansons sur Tianyin sont produites par les pratiquants. Ce n'est pas le Maître qui les a écrites. Celles que le Maître a écrites ne sont-elles pas toutes dans Hong Yin Vol III ? »

Quand j'étais sans-abri en 2002, j'avais vu des chansons sur Tianyin. En aucun cas n’aurais-je collecté les enseignements du Maître ! Comment cette pratiquante pouvait-elle dire cela ? Les autres pratiquants me considéraient-ils de cette façon-là ? J'ai bien vite trouvé une excuse pour partir.

Je pensais que j'avais été traitée de façon tellement injuste et que maintenant, je n'étais pas fiable aux yeux des autres pratiquants. Nous avons passé tant d'années en bonne entente, mais, à ses yeux à elle, je m'étais abaissée jusqu'à collecter les enseignements du Maître. Exactement au moment où je suis arrivée à l'arrêt de bus, j'ai vu apparaître l'enseignement du Maître dans ma pensée :

« Le Ren est le point crucial pour élever le Xinxing. Le Ren avec au cœur la colère et la haine, avec au cœur le sentiment de l'injustice, avec des larmes retenues, c'est le Ren des gens ordinaires avec l'attachement à leurs craintes, n'éprouver aucune colère et aucune haine, n'avoir aucun sentiment d'injustice c'est le Ren du pratiquant. » (« Ce qu’est le Ren », Points essentiels pour avancer avec diligence)

Ensuite, je me suis souvenue de deux événements. Avant d'être relâchée de prison, le gardien m'a dit de remplir un formulaire. Une pratiquante de ma cellule l'a vu et a montré du doigt une des conditions. Elle a demandé : « Ont-ils diminué ta peine ? »

J'ai été stupéfaite et j'ai simplement répondu : « Non. » En prison, si une pratiquante avait sa peine raccourcie, c'était pareil à aller contre la volonté du Maître. Le chef des gardiens a demandé à me voir quelques minutes afin de me faire abandonner ma croyance pour avoir ma peine réduite, mais j'ai refusé la proposition. Comment cette pratiquante avait-elle fait pour me poser cette question ?

Dans l'autre événement, j'ai trouvé l'assistante du gardien et je lui ai demandé si nous pourrions parler. Nous sommes allées dans un entrepôt temporaire, où je lui ai parlé de la bonté de Dafa, que Dafa est pratiqué dans plus de 100 pays, et j'ai parlé de la loi universelle que la bienveillance est récompensée et que la perversité sera punie. À la fin, elle a dit au chef de ma cellule de me laisser dormir comme toutes les autres. Le chef de la cellule a crié : « Mais qu'est-ce qui se passe avec celles du Falun Gong ? Elles ne peuvent pas supporter les épreuves ! Cela ne fait que quelques jours et elles ne peuvent déjà plus le supporter et demandent à l'assistante du gardien de terminer les punitions. » Je n'ai pas réussi à dire la vérité, à dire qu'elle avait supprimé ma punition parce que je lui avais clarifié la vérité et qu'elle l'avait comprise. Longtemps après cela, toutes les pratiquantes qui me croisaient me prenaient de haut.

Ces deux événements m'ont soudainement fait voir clair : « Se sentir maltraitée et tolérer en larmes, n'est-ce pas là le comportement d'un non-pratiquant ? Ne devrais-je pas me débarrasser de cet attachement ? »

N'y a-t-il pas une scène dans un des spectacles de Shen Yun, où un gentil moine accueille le bébé d'une femme non mariée et est calomnié pour avoir eu un comportement déshonorant ? Il n'a pas essayé d'expliquer, il a simplement fait de son mieux de prendre soin du bébé. Comme il n'avait pas de tel attachement, il n'a pas été touché par ce que les autres ont dit, donc pour lui, il n'éprouvait pas la nécessité d'expliquer.

Mon cœur avait été touché par ce que les autres pensaient de moi. Qui connaît la vérité ? Le Maître la connaît. Dans ce cas, qui d'autre a besoin de savoir la vérité ? Ne sont-ils pas tous des pratiquants qui essaient de m'aider à m'élever dans mon xiulian ?

Traduit de l'anglais