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Les sœurs d'un pratiquant de Falun Gong détenues et maltraitées verbalement par la police pour avoir demandé sa libération

3 décembre 2019 |   Écrit par un correspondant de Minghui dans la province du Guangdong, Chine

(Minghui.org) Les deux sœurs d'une habitante de la ville de Shenzhen, dans la province du Guangdong, ont été détenues pendant plusieurs heures et contraintes de divulguer leurs informations personnelles lorsqu'elles ont demandé la libération de leur jeune frère, détenu pour sa croyance dans le Falun Gong.

Le Falun Gong, également connu sous le nom de Falun Dafa, est une discipline spirituelle qui est persécutée par le régime communiste chinois depuis 1999.

M. Luo Zhiyin a été harcelé par la police sur son lieu de travail vers 16 heures le 26 septembre 2019, puis arrêté à son domicile vers 19 heures le soir même. Il a été envoyé au centre de détention de Futian le 27 septembre.

La police a présenté son affaire au parquet local, qui est en train d'approuver son arrestation.

Rencontre des sœurs au poste de police

Après avoir appris l'arrestation de M. Luo, ses deux sœurs aînées se sont rendues au poste de police de Huaqiangbei, le 28 septembre, pour se renseigner sur son cas. L'agent à qui elles ont parlé a dit que M. Luo avait enfreint la loi, mais il n'était pas en mesure de préciser les détails ni de produire de documents juridiques pertinents. Il a demandé aux sœurs de prendre contact avec le Congrès national du peuple, puis a brusquement mis fin à la conversation.

Il a poussé les deux sœurs hors de son bureau et a verrouillé la porte. Les sœurs ont frappé à la porte et ont tenté de poser d'autres questions, mais l'agent a refusé de répondre.

Les sœurs se sont ensuite rendues dans un autre bureau. Mais dès que le second policier a réalisé que l'affaire concernait le Falun Gong, il leur a crié dessus et leur a dit de partir, sous prétexte qu'il devait changer de vêtements.

Les sœurs de M. Luo se sont rendues au centre de détention de Futian le 29 septembre, mais n'ont pas été autorisées à lui rendre visite. L'agent de sécurité en service a dit que c'était parce que l'affaire de M. Luo faisait toujours l'objet d'une enquête.

Les deux femmes sont retournées au poste de police le lendemain, mais la police a quand même refusé de révéler qui était responsable du dossier. Ils ont dit qu'ils n'autoriseraient les visites familiales que si M. Luo avait un avocat.

Les policiers ont filmé les sœurs de M. Luo et les ont forcées à partir.

En sortant, les sœurs ont rencontré Li, le chef du poste de police, et ont demandé à lui parler. Li a dit qu'il était occupé et a demandé aux sœurs de l'attendre.

Désireuses d'obtenir des informations sur leur frère, les sœurs de M. Luo se tenaient à l'entrée du poste de police pour attendre M. Li. Environ une demi-heure plus tard, plusieurs agents sont sortis, les ont remmenées au poste de police en les bousculant et ont voulu recueillir leurs renseignements personnels. Lorsqu'elles ont refusé de coopérer, les agents les ont gardées là jusqu'à 22 heures, moment où elles ont cédé et divulgué des renseignements les concernant.

Pendant les quelques heures où les deux sœurs ont été détenues au poste de police, les policiers ont continué à les maltraiter verbalement.

Un policier a dit : « Vous êtes une femme si laide. Je vois à vos vêtements que vous êtes une femme au foyer sans travail. »

Un autre agent a menacé de briser leur famille.

Désireuses de sauver leur frère, les deux sœurs se sont rendues au poste de police le 4 octobre pour la troisième fois. Cette fois, le personnel de sécurité ne les a pas laissées entrer. Elles ont attendu devant l'entrée du poste de police, de 14 h 50 à 22 heures, jusqu'à ce que le chef de la police, M. Li sorte.

M. Li a refusé de révéler des informations sur M. Luo et s'est enfui.

Voir aussi en chinois :

深圳罗植尹被非法关押-家人营救被劫持数小时

Traduit de l'anglais