(Minghui.org) Il y a quelques jours, mon responsable d'école m'a dit : « Il y a très peu de gens comme vous de nos jours. » J'ai pensé qu'il flirtait avec moi.

« Je le pense vraiment », a-t-il ajouté. « Je vous vois comme ma grande sœur (alors qu'il n'a qu'un an de moins que moi). Je vous admire, car j'aime votre façon de vous comporter. »

Il a peu à peu aimé me parler de choses qui le tracassaient. Je lui ai expliqué ma compréhension du Fa. Il appréciait mes paroles et a fini par me faire confiance. Finalement, son comportement s'est amélioré et il ne se mettait presque plus en colère.

Il disait souvent : « J'apprends de vous. »

Pour moi, cela signifiait qu'il acceptait les enseignements du Falun Dafa.

Persécutée pour ma croyance

J'ai été arrêtée il y a trois ans, alors que j'étais sortie clarifier la vérité et j'ai été illégalement détenue pendant un mois.

J'ai ensuite été ramenée à l'école, mais je n'avais pas le droit d'enseigner. À la place, je devais rester assise et je ne faisais rien, alors que mon poste d'enseignante était vacant. J'ai écrit une lettre à mon directeur, lui disant comment le Falun Dafa m'a aidée à devenir une meilleure personne. Mais j'ai écrit la lettre sans considérer le point de vue du directeur, et il s'est mis en colère. Il pensait que je créais beaucoup de problèmes pour l'école, mais que je niais mes méfaits.

L'année scolaire suivante, je n'ai pas été engagée pour enseigner à cause de ma pratique du Falun Dafa. Après avoir été licenciée, ma réputation était au plus mal. Les gens faisaient des blagues à mon sujet, et beaucoup de collègues me regardaient de haut. Je savais que toutes ces incompréhensions étaient causées par les mensonges et la propagande produite par le Parti communiste chinois (PCC) sur le Falun Dafa.

Cependant, un directeur aimable a sympathisé avec moi. Il a dit : « Je connais le PCC, et j'ai peur que vous ne souffriez. Vous n'avez pas été engagée, car vous refusez d'arrêter de pratiquer le Falun Dafa. »

J'avais un peu peur. J'ai contacté la direction quelques fois, mais ils ne voulaient simplement pas me donner un emploi. Plus tard, afin de mieux me surveiller, ils m'ont demandé de venir au rapport au bureau matin et soir. Mais je n'avais pas de tâche spécifique assignée.

Je ne pouvais pas me concentrer sur l'étude du Fa pendant ce temps, et je ne pouvais ni bien manger ni bien dormir. J'ai perdu environ cinq ou six kilogrammes en seulement quelques jours.

J'avais l'impression d'avoir tout perdu. Mon mari se disputait aussi avec moi, m'accusant de ne pas écouter ses conseils, et il m'a même menacée de divorce.

La direction prévoyait m'envoyer dans un autre département, si j'étais prête à écrire une déclaration de garantie de ne pas pratiquer le Falun Dafa. Mais si je ne l'écrivais pas, je ne pourrais pas y aller.

J'étais face à deux choix : l'un était de persister dans ma pratique du Falun Dafa, mais j'y perdrais mon travail et ma famille ; l'autre était d'écrire une déclaration de garantie d'abandonner Dafa.

Le Maître a dit :

« Mais normalement, quand un conflit surgit, si le cœur humain n’est pas piqué au vif, ça ne compte pas, ça n’a pas d’effet et on ne peut pas en recevoir d’élévation. » (Quatrième Leçon, Zhuan Falun)

J'avais une main qui s'accrochait à des choses que les gens ordinaires valorisent, alors que l'autre main ne voulait pas abandonner le Fa.

Ma fille a vu que j'étais en souci et elle m'a demandé pourquoi. Habituellement, je ne lui parlais pas de ce genre de choses, mais je le lui ai dit cette fois.

Elle a dit : « Maman, tu es cupide. Tu veux Dafa, et tu veux aussi les autres choses. Comment est-ce que ça peut être possible ? Si tu veux persister à pratiquer Dafa, je vais te soutenir. N'y pense pas trop. Je gagnerai de l'argent pour prendre soin de toi. Pourquoi as-tu si peur ? »

Immédiatement, j'ai compris ce que je devais faire. Le Maître m'encourageait à travers la bouche de ma fille.

Je devais regarder les choses d'une façon plus large, et abandonner mes attachements. Je ne devais pas tenir fermement à ces affaires terrestres. Je suis très chanceuse d'avoir trouvé Dafa et rien ne vaut d'abandonner la pratique.

Je suis sortie pour étudier le Fa et partager mes compréhensions avec d'autres pratiquants. Chacun m'a encouragée à croire fermement dans Dafa et dans Maître Li (le fondateur). Une fois que j'ai pris ma décision de rester avec Dafa, j'ai senti un lourd fardeau se décharger de mes épaules.

Les choses se sont renversées après que j'ai pris ma décision. Le directeur qui voulait que j'écrive une déclaration de garantie m'a dit de retourner au travail. Lorsque je suis entrée dans son bureau, il était comme une personne différente. Il n'a rien dit au sujet de la déclaration. Il m'a juste souri et a dit : « Veuillez aller aider l'un des directeurs. Il a besoin de vous. » Et je suis retournée ainsi au travail.

En repensant à ce que j'ai traversé, j'ai réalisé que je n'avais pas abandonné les choses que j'aurais dû. Quand j'étais détenue, tout ce que j'avais à l'esprit était : « Ne pas perdre mon travail. » Et je me suis cramponnée à cette notion après ma libération.

Pendant plusieurs mois, je devais choisir entre Dafa et mon travail. Les choses ont été résolues lorsque j'ai pris la bonne décision. J'ai compris qu'une fois encore, j'avais causé des ennuis à ma cultivation.

Cette expérience était comme faire des montagnes russes, mais j'ai senti que le Maître était avec moi tout le long. J'étais déterminée à bien faire les choses que les disciples de Dafa doivent faire.

Aider le nouveau directeur

Ma première tâche a été de nettoyer le bureau. L'ancien directeur avait beaucoup de documents empilés partout, et une couche de poussière recouvrait les tables, armoires et imprimantes. J'ai trié et classé tous les papiers, et j'ai ensuite tout frotté et lavé.

En seulement quelques jours, le bureau était étincelant. Les gens étaient surpris de la propreté. J'ai juste souri.

J'ai aussi prêté attention à d'autres problèmes, comme m'assurer que rien n'est gaspillé. J'ai même vendu le papier au rebut. Le responsable m'a dit de garder l'argent que j'avais fait, mais je n'ai rien gardé. Je l'ai plutôt donné à l'école.

Il y avait un évier bouché dans le bureau. De nombreux collègues avaient pris l'habitude d'y jeter leurs restants de thé et après un certain temps, une tache épaisse s'était formée et il était difficile de l'enlever.

J'ai apporté certains produits nettoyants de la maison et après quelques jours de récurage, la tache a finalement était enlevée et l'évier était comme neuf.

Les jardiniers utilisaient parfois les sanitaires de notre bâtiment. Ils entraient, apportant de la terre et salissant tout le couloir et les sanitaires avec de la boue. Je n'ai rien dit et me contentais de nettoyer.

Peu importe ce que le directeur me demandait de faire, je le faisais. En moins de deux mois, le directeur m'a informée que je pouvais enseigner à nouveau.

Mes résultats comme enseignante ont été maintes fois dans les meilleurs. Mais, quand le rapport était soumis à l'école, ils ne pouvaient pas y laisser le commentaire « excellent », et mon directeur devait le changer pour « correct », car je pratique le Falun Dafa.

Le directeur est venu vers moi et a dit : « J'ai essayé de me battre pour vous plusieurs fois, mais ils ont dit que je ne pouvais vous donner la note maximale. Ces ordres viennent d'en haut. »

J'ai souri et j'ai dit : « Ne vous inquiétez pas. Je comprends. Merci pour votre gentillesse. »

Avoir le Fa à l'esprit

Au fil du temps, mon directeur et mes collègues ont reconnu mes efforts et mes compétences. Ils sont passés de ne pas comprendre à me soutenir.

Mes collègues femmes au bureau bavardaient souvent entre elles. Un jour, l'une d'elles a dit : « Regarde Xiaoyu (moi) ! Elle ne fait jamais d'exercice, mais elle a le teint clair. Elle est en bonne santé et forte. » Cette collègue m'a demandé si j'avais un secret pour mon apparence.

J'ai répondu : « Je pratique le Falun Dafa. »

Plus tard, elle m'a posé beaucoup de questions sur la pratique et a dit à répétition que le Falun Dafa était excellent. Cette collègue a aussi changé et elle n'était plus aussi autoritaire qu'avant, et elle me considérait comme une personne digne de confiance.

Une autre collègue m'a un jour emmenée dans son bureau. Elle a fermé la porte et m'a demandé de lui montrer les cinq séries d'exercices. Elle les a aimés et m'a encouragée à continuer à faire la pratique.

Il y avait beaucoup d'arbres fruitiers dans le jardin de l'école, et cela rendait l'endroit très coloré au printemps et pendant l'été. Mes collègues allaient cueillir les fruits pour eux-mêmes, mais je ne voulais pas les joindre.

Ils me taquinaient en disant : « Si tu ne veux pas les prendre, d'autres le feront. » Je ne disais rien et je souriais simplement.

Quand nous avions le temps de discuter, je parlais habituellement de la culture traditionnelle et des critères moraux. J'ai remarqué qu'ils ont changé leur comportement petit à petit. Ils ont même arrêté de prendre les fruits dans les jardins de l'école.

Je vais continuer à me conduire selon le principe du Fa Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Je ne porterai pas attention aux pertes ou aux gains personnels, ni ne garderai rancune envers quiconque.

Si je fais face à des problèmes, je regarderai inconditionnellement à l'intérieur afin de mieux m'harmoniser avec Dafa. Je veux être l'être le plus heureux de l'univers !

Traduit de l'anglais au Canada