(Minghui.org) J'ai commencé à pratiquer le Falun Dafa, aussi appelé Falun Gong, en 1995. Dafa m'a changé ainsi que ceux qui m'entourent.

En étudiant les enseignements de la pratique, j'ai appris à être une bonne personne. Je regarde à l'intérieur lorsque je rencontre des conflits, je pense toujours d'abord aux besoins des autres, je ne discute pas quand il s'agit d'intérêts personnels et je suis toujours le principe de Dafa, Authenticité-Bienveillance-Tolérance.

Pendant près de vingt-quatre ans, d'abord pendant la période de cultivation personnelle et depuis le début de la persécution en 1999, j'ai essayé d'être un vrai pratiquant en suivant les principes du Fa.

Une récolte abondante convainc les gens du pouvoir de Dafa

En 1997, ma famille s'est vu attribuer une rizière de deuxième qualité de 0,12 hectare. Nous avons loué un bulldozer et passé une journée entière à niveler la terre.

Au début de l'hiver de cette année-là, sans préavis, des agriculteurs de l'autre côté de la rivière ont labouré un chemin de terre de 30 mètres de long sur 3 mètres de large dans mon champ.

Empiéter ainsi sur un champ loué à une autre personne est considéré comme de l'intimidation. C'est le cas lorsque la cible est considérée comme faible et incompétente. J'étais bien connu dans le village pour ma force et ma rapidité à faire réparer un tort.

En tant que pratiquant, cependant, j'avais appris à être tolérant et à ne pas me battre. Bien qu'ils aient dit qu'ils m'indemniseraient, je n'ai pas pris leur compensation.

Je leur ai juste dit qu'ils n'avaient pas intérêt à occuper mon terrain. Mais je ne leur ai pas fait enlever le chemin. Je me serais certainement battu avec eux rien que d'y penser si je n'avais pas appris le Falun Dafa.

Au printemps 1998, après la plantation des jeunes plants de riz dans les champs, ils sont devenus grands, beaucoup plus grands que les autres de la région et les feuilles étaient vert foncé. Les fermiers du village sont tous venus voir. Certains m'ont demandé quel type de semences et d'engrais j'utilisais.

Je leur ai dit que j'avais utilisé le même engrais que tout le monde et que j'avais acheté les semences de l'institut local de recherche agricole comme tout le monde. Je leur ai dit que l'état extraordinaire de mes plants de riz était lié à ma cultivation du Falun Dafa et au fait que je laissais passer le chemin à travers ma terre. J'ai dit que ça pouvait être une récompense pour avoir fait une bonne action.

Pendant la récolte d'automne, les épis de grains de riz mûrs et dorés étaient si lourds qu'ils pendaient sur le dessus de la plante et ondulaient dans le vent comme des vagues dorées. Cela a poussé les gens à s'arrêter et à admirer mon champ.

Il n'y avait pas de grains vides ni de grains de riz à moitié vides cette année-là. Habituellement, il faut une seule personne pour attraper les grains au moment du battage, mais cette année-là, deux personnes étaient nécessaires. Les épis contenaient plus de grains et chaque grain était à maturité. J'avais travaillé dans les rizières pendant des décennies et je n'avais jamais vu une aussi bonne récolte. Nous avons vendu plus de 2177 kilos de riz, ce qui était sans précédent.

Tous les fermiers en parlaient en disant : « Vous voyez, il pratique le Falun Dafa et laisse quelqu'un traverser son champ. Il a eu une grosse récolte, presque le double de ce que nous avons obtenu de notre champ, qui est de la même taille. Le Falun Dafa est vraiment bon. Pratiquons le Falun Dafa ! »

Beaucoup de gens sont venus pour apprendre Dafa. Ils ont aussi été témoins des changements dans ma famille.

Les problèmes cardiaques et les maladies de peau de ma famille ont été guéris. Nous sommes devenus plus amicaux et nous ne nous battions pas pour nos propres intérêts non plus. Tout le monde a été témoin que « Falun Dafa est bon ! Falun Dafa est vraiment bon ! »

Le secrétaire du Parti du canton a appris la vérité sur le Falun Dafa

Jiang Zemin, l'ancien chef du régime communiste, a lancé la persécution du Falun Gong en 1999. À la mi-octobre de la même année, le gouvernement du canton et la police locale ont créé un « Bureau de maintien de la stabilité » pour empêcher les pratiquants de se rendre à Pékin afin de demander justice pour le Falun Gong.

Dirigés par le secrétaire du Parti du village, ils surveillaient les pratiquants et quiconque se rendait à Pékin était emmené dans un camp de travaux forcés et se voyait infliger une amende.

J'ai pensé que je devrais parler avec le secrétaire du Parti et lui faire savoir pourquoi nous pratiquons le Falun Gong, comment nous essayons d'être bons, pourquoi nous voulons faire appel pour le Falun Gong, etc. Je ne voulais pas qu'ils nous traitent comme des ennemis et qu'ils nous empêchent de faire appel pour le droit de pratiquer le Falun Gong.

Je me suis rendu à l'hôtel de ville à vélo le 21 octobre 1999 et j'ai frappé à la porte du secrétaire. Il m'a dit : « Entre. J'allais justement te chercher pour discuter avec toi. » Après que je me sois assis, il m'a servi poliment une tasse de thé et m'a demandé pourquoi j'étais là.

J'ai remis une pile de reçus de 1995 à aujourd'hui. Les reçus prouvaient que j'avais vendu du grain au gouvernement et ce que j'avais versé au fonds du gouvernement. Il m'a demandé pourquoi je les lui montrais. Je lui ai dit que les reçus étaient la preuve que j'avais élevé mon critère de moralité après avoir commencé la pratique du Falun Dafa.

Je lui ai dit que j'étais la personne têtue qui avait refusé de cotiser au fonds du gouvernement vers 1995. J'avais causé des ennuis aux cadres du canton qui étaient venus chercher les fonds du gouvernement et j'avais refusé de les payer.

Je lui ai aussi dit que j'avais même essayé de battre les gens. Les cadres du canton avaient une peur bleue de moi quand ils étaient venus au village pour récupérer ce que je leur devais.

J'ai profité de leur corruption, en disant que c'était la raison pour laquelle je paierais moins ou pas du tout. Après avoir commencé à pratiquer le Falun Dafa, cependant, j'ai suivi les enseignements pour faire le bien. Chaque année, j'ai pris l'initiative de cotiser au fonds du gouvernement. Les grains que j'ai vendus au gouvernement étaient tous de haute qualité et ont été préparés avec soin, personnellement par moi.

Ces reçus prouvaient ce que je disais. J'ai aussi parlé de comment j'avais permis à la route de traverser mes terres et je lui ai dit que je n'avais pas demandé d'indemnisation. J'avais aidé à réparer la route du canton et la zone inondable et je faisais toujours du bon travail.

J'ai dit : « Vous pouvez demander à ces cadres dans mon village. Ils disaient : "Si la moitié de la population du village pratiquait le Falun Dafa, notre travail serait très facile." On ne fait pas semblant d'être bons ! »

Je lui ai demandé : « Est-il juste de persécuter le Falun Dafa et de nous empêcher de réclamer le droit de pratiquer ? »

Il a répondu rapidement : « Ce n'est pas bien, ce n'est pas bien ! Je connais plus ou moins le Falun Dafa. Cependant, cela vient de mes supérieurs. Je dois suivre les ordres. »

Je lui ai parlé de ma famille. Mon enfant et ma femme souffraient de maladies qui, selon les hôpitaux, étaient incurables. Mais ils se sont rétablis après avoir commencé la pratique du Falun Dafa.

Par gratitude envers le Maître et Dafa, nous devions faire quelque chose lorsque le Maître et Dafa ont été piégés et calomniés. Je lui ai demandé : « Devrions-nous dire des paroles de soutien pour notre maître oui ou non ? » Il a répondu : « Tu devrais ! Tu devrais ! »

Je lui ai dit que j'irais à Pékin pour faire appel pour le Falun Dafa d'une manière droite et noble et que je ne m'éclipserais pas en essayant de ne pas me faire remarquer.

À ce moment-là, le secrétaire du Parti transpirait et faisait les cent pas dans les deux sens. Enfin, il a dit : « C'est bon, vous et votre famille pouvez pratiquer. Alors, restez à la maison pour vous entraîner. Je peux vous garantir que vous ne serez pas arrêtés. »

J'ai dit : « Vu la situation actuelle, ne serait-il pas égoïste de rester à la maison pour pratiquer ? » Il a dit, impuissant : « Je ne peux faire que ce que je peux. J'espère que tu prendras soin de toi. »

Nous sommes allés à Pékin pour faire appel pour Dafa trois jours après lui avoir parlé. Nous avons été arrêtés à Pékin et escortés à la maison. Le chef du Bureau 610 local a insisté pour que je sois envoyé dans un camp de travaux forcés. Le secrétaire du Parti du canton a refusé d'accepter.

Ils se sont disputés et le chef du Bureau 610 l'a accusé d'avoir reçu un lavage de cerveau de ma part.

Le secrétaire du Parti a par la suite été promu et transféré au gouvernement du district. Je l'ai accidentellement croisé un jour et il m'a averti de faire attention parce que les restrictions imposées au Falun Dafa n'avaient pas encore été levées. Il est clair qu'il connaissait la vérité.

Les policiers sont terrifiés : « C'est un acte de Dieu ! »

J'ai été arrêté le 28 décembre 2002, alors que je rentrais chez moi après avoir apposé des autocollants pour clarifier la vérité.

On m'a emmené dans une pièce vide du poste de police local et on m'a attaché sur un banc du tigre. Le policier Xin m'a mis le capuchon de mon gros manteau sur la tête et l'a serré fort. J'ai commencé à m'étouffer par manque d'oxygène et j'avais très mal. En même temps, plusieurs policiers à côté de moi m'ont frappé la tête avec des bâtons. Ma tête est tombée en avant et je me suis évanoui.

Une puissante force de rotation s'est levée et a projeté le banc du tigre sur le sol. J'ai vu que mon corps était sous le banc du tigre et j'ai vu le policier décoller.

En fait, je regardais ce qui se passait depuis le plafond. Le policier responsable a détaché les sangles du banc de tigre et déverrouillé les menottes qui me maintenaient les bras derrière le dos.

Je n'ai rien senti. Ils m'ont pincé le point d'acupression Renzhong et m'ont versé de l'eau chaude sur le visage. Soudain, une force puissante m'a poussée dans mon corps physique. J'ai lentement et laborieusement ouvert les yeux. Il semblait que tout ce qui venait de se passer s'était passé il y a longtemps.

Quand le policier responsable a vu que j'étais en vie, il m'a demandé : « Tout à l'heure, quelle sorte de force t'a poussé, toi et le banc du tigre, vers le sol ? Ce banc du tigre est si lourd qu'une seule personne ne pourrait pas faire ça. Est-ce une divinité qui est venue te sauver ? »

J'ai répondu : « Oui, c'est l'œuvre d'une divinité ! C'est le Maître du Falun Dafa qui est venu sauver son disciple. Pas seulement pour me sauver, mais aussi pour vous sauver tous.

« Vous savez, il est illégal de me torturer comme ça et vous allez payer pour ça. N'avez-vous pas honte de faire des choses si terribles à une personne si bonne qui ne riposterait pas si elle était battue et qui ne riposterait pas si elle était grondée ? »

« Laissez-moi partir maintenant si vous avez encore un peu de conscience. Il y a des divinités à moins d'un mètre de nous et elles sont réelles. Vous avez été témoins de ce qui s'est passé tout à l'heure, n'est-ce pas ? Le bien est récompensé par le bien et le mal engendre le mal. »

« La raison pour laquelle vous n'avez pas encore subi de châtiment est pour vous permettre d'éveiller votre conscience. »

Traduit de l'anglais