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Ayant retrouvé la santé en pratiquant le Falun Gong, une femme du Jiangsu est condamnée pour avoir parlé au nom de sa croyance

15 février 2019 |   Écrit par un correspondant de Minghui dans la province du Jiangsu, Chine

(Minghui.org) Mme Lu Shiming, une résidente de la ville de Nanjing, province du Jiangsu, a été condamnée à deux ans de prison à la fin de l'année dernière pour sa croyance dans le Falun Gong. Elle a été envoyée à la prison pour femmes du Jiangsu le 19 janvier 2019.

Le Falun Gong, aussi connu comme Falun Dafa, est une pratique du corps et de l'esprit basée sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Depuis que le Parti communiste a commencé à le persécuter en juillet 1999, des dizaines de milliers de pratiquants ont été arrêtés, détenus, torturés et même tués.

Mme Lu, 52 ans, a commencé à lire le Zhuan Falun, l'enseignement principal du Falun Gong, en juin 2014, après qu'un pratiquant lui a parlé de la pratique. En une semaine, l'insomnie qui l'avait dérangée pendant quinze ans a disparu. De plus, sa dépression, sa maladie cardiaque, ses problèmes à l'estomac et à la thyroïde sont aussi partis. Elle parlait souvent aux autres des bienfaits du Falun Gong, malgré la continuelle persécution.

En mai 2015, elle a déposé une plainte pénale contre l'ancien dictateur chinois Jiang Zemin pour avoir lancé la persécution du Falun Gong. Des agents du poste de police de Shazhou ont commencé à la harceler, allant souvent à son domicile et l'appelant au téléphone. Elle est allée au poste de police et a expliqué qu'elle et d'autres pratiquants suivaient seulement la loi en poursuivant Jiang Zemin en justice. Elle a pu retourner à la maison sans problème plus tard dans la journée.

Mais l'agent Yang Jie l'a appelée à nouveau le 28 mai 2016, et lui a ordonné d'aller rendre compte au poste de police. Lorsqu'ils ont demandé un prélèvement sanguin et ses empreintes digitales, mais elle a dit non. Après 22 h le 13 juin 2016, Yang et sept agents ont cogné à sa porte pendant plus d'une demi-heure. Mme Lu n'a pas ouvert et les agents sont partis après 23 h.

Pour éviter d'être arrêtée, Mme Lu a quitté son domicile le lendemain. La police a alors coupé l'eau et l'électricité à son domicile, incommodant sa famille. Plusieurs agents ont finalement arrêté Mme Lu le 11 juillet 2016 et l'ont emmenée au poste de police de Shazhou.

Lorsque la police a exigé un prélèvement sanguin et ses empreintes digitales et d'orteils, Mme Lu a refusé de coopérer, disant qu'elle n'avait enfreint aucune loi. Plusieurs agents ont cessé d'être hostiles, mais pas Yang. Mme Lu est retournée à la maison le lendemain matin.

Les agents du poste de police de Shazhou ont arrêté Mme Lu de nouveau le 19 mai 2017, mais l'ont plus tard libérée sous caution. Elle a été ramenée en garde à vue quatre mois plus tard, le 19 septembre, et a été inculpée par le parquet.

Elle a été jugée le 29 mai 2018 au tribunal de Jianye et ensuite emmenée au centre de détention de Nanjing.

À la fin d'octobre 2018, des fonctionnaires judiciaires ont condamné Mme Lu à deux ans de prison ainsi qu'à une amende de 20 000 yuans. Elle a fait appel à la Cour intermédiaire de Nanjing, qui a décidé de maintenir sa sentence sans audience.

Voir aussi :

Informations supplémentaires en provenance de Chine concernant la persécution - 7 juin 2018 (19 rapports)

Voir aussi en anglais :

Additional Persecution News from China – June 13, 2016 (15 Reports)

Additional Persecution News from China – November 25, 2018 (13 Reports)

Additional Persecution News from China – May 22, 2017 (23 Reports)

Traduit de l'anglais au Canada