Une femme de Chongqing harcelée après sa libération

(Minghui.org) M^me Luo Mingyou, une habitante de la ville de Chongping de 66 ans, a été emprisonnée pendant dix-huit mois à cause de sa croyance dans le Falun Gong. À la suite de sa libération, en octobre 2018, les autorités ont continué à la harceler à cause de son refus de renoncer à sa croyance.

Aussi connu sous le nom de Falun Dafa, le Falun Gong est une pratique spirituelle constituée de cinq séries d'exercices et du principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Cette pratique est réprimée par le Parti communiste chinois depuis 1999.

M^me Luo a été arrêtée chez elle dans la matinée du 15 avril 2017 par des agents de la police locale et du Bureau 610 de Yongchuan, une agence extralégale chargée de la mise en œuvre de la persécution du Falun Gong.

Au cours de son interrogatoire au Département de police de Yongchuan, elle a été forcée de rester assise sur un banc du tigre pendant deux jours et une nuit. Malgré les intimidations de la police, elle a refusé de fournir des détails concernant les personnes qui étaient allées distribuer des documents du Falun Gong avec elle, le propriétaire du véhicule utilisé et la façon dont ils se contactaient les uns les autres.

La police n'a donné à M^me Luo ni nourriture ni eau jusqu'au lendemain soir. Elle n'a pas mangé et a été ensuite conduite dans un hôpital local pour un examen physique. Juste après, la police l'a envoyée au centre de détention de Yongchuan. À ce moment-là, elle n'avait rien mangé ni bu depuis quarante-huit heures. Malgré ses protestations, les responsables du centre de détention ont donné l'ordre de la menotter et de lui mettre son uniforme de détenue.

Le troisième jour, un garde a continué à l'interroger et lui a ordonné de faire un travail de nettoyage malgré le fait qu'elle n'avait rien mangé.

Au cours de ces quelques jours, M^me Luo a essayé de trouver un avocat qui accepterait de plaider non coupable en son nom, mais celui que son fils avait réussi à embaucher a refusé de défendre son innocence. Elle a écrit une lettre à son fils, mais cette dernière a été confisquée par les gardes du centre de détention.

L'affaire de M^me Luo a été rejetée deux fois par le parquet – la première fois le 27 août 2017, puis le 12 octobre 2017 – pour manque de clarté des faits et insuffisance de preuves. La police a présenté le dossier une troisième fois, le 12 novembre 2017.

Le 24 janvier 2018, lors du procès au tribunal de Yongchuan, M^me Luo a été condamnée à dix-huit mois d'emprisonnement et à une amende de 3000 yuans. Elle a découvert après sa libération que l'amende avait été prélevée sur son compte bancaire à son insu.

Après que M^me Luo soit rentrée chez elle, en octobre 2018, neuf personnes de différentes agences locales sont venues à son domicile le matin du 20 janvier, tentant de saccager son appartement. Elle les a arrêtées, affirmant qu'elle n'avait rien fait de mal.

Voir aussi :

Un juge, deux procès, trois citoyens inculpés pour leur croyance

Voir aussi en anglais :

Additional Persecution News from China – April 18, 2017 (18 Reports)

Voir aussi en chinois :

二零一八年一月十九日大陆综合消息

Traduit de l'anglais en France