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Chaque test est une occasion de cultiver

6 février 2019 |   Écrit par une pratiquante de Falun Dafa en Chine

(Minghui.org) Depuis mon enfance, je suis une perfectionniste et j’accomplis toujours les tâches qui me sont confiées. Mes collègues me disent que je suis digne de confiance parce que je fais de mon mieux pour réaliser les tâches qui me sont confiées, qu’elles soient couronnées de succès ou non.

Il y a quelques jours, j’ai assisté aux retrouvailles pour les 50 ans des anciens de ma classe de l’école primaire. Beaucoup d’anciens camarades de classe se souvenaient encore de moi et disaient que j’étais très sérieuse à propos de tout. Je suis sérieuse en ce qui concerne ma cultivation. Dès la publication en 1998 de l’enseignement du Maître, « Creuser à la racine » dans Points essentiels pour avancer avec diligence, je l’ai lu à plusieurs reprises.

Cependant, mon attitude sérieuse mettait les gens autour de moi mal à l’aise.

Lorsqu’un ancien camarade de classe m’a dit qu’il n’osait pas me regarder dans les yeux, j’ai pris cela pour un compliment. Lorsqu’une pratiquante est revenue après un certain temps à la pratique collective du matin, elle a demandé aux autres pratiquants si le Maître avait publié de nouvelles conférences. Mais elle ne me l’a pas demandé. Plus tard, elle a admis qu’elle avait peur de me parler.

Je ne critique jamais les gens en utilisant des mots durs. Mais je pense que mon attitude et le ton de ma voix montraient mon insatisfaction, ma rigueur et mon intolérance.

Par conséquent, d’autres pratiquants ne me parlaient que lorsqu’ils étaient absolument obligés de le faire. Ils partageaient entre eux leurs bonnes expériences et leurs histoires heureuses, mais ils ne m’incluaient pas. Même après m’être rendu compte que les autres ne me parlaient que lorsqu’ils étaient absolument obligés de le faire, je sentais que c’était parce qu’ils avaient des défauts.

Mon attachement m’est montré

Un jour d’avril en 2017, alors que je m’apprêtais à faire de la couture, j’ai remarqué que mon dé à coudre n’était plus dans ma boîte à couture. Je n’y ai pas prêté attention. Peut-être que le Maître avait vu que j’avais ignoré la première indication, alors un mois plus tard, le deuxième dé à coudre a disparu. Quand j’ai réalisé que leur disparition n’était pas une coïncidence, je me suis souvenue que le dé à coudre se prononce « Ding (pousser) Zhen (aiguille) » en chinois, et « Zhen » (aiguille) a la même prononciation que le caractère chinois pour « Authenticité ». Je pensais que cela signifiait que je devais être « authentique » ou « me cultiver sincèrement».

Puis, en août 2017, j’ai commencé à perdre beaucoup de cheveux. En chinois, les mots sont Tuo Fa, qui se prononcent de la même façon que « loin du Fa ».

À partir de ces indications, je savais que j’avais des lacunes dans ma cultivation, alors je devais regarder à l’intérieur. Mais par où commencer ?

Il y a plusieurs années, le Maître a publié ce poème :

« La cultivation du Gong a un chemin, le cœur est la voie

Dafa est sans limite, la souffrance sert de bateau »

(« Falun Dafa », Hong Yin)

Après avoir lu et récité ce poème à plusieurs reprises, j’ai compris que le secret de la cultivation est aussi simple que « cultiver son cœur » et « supporter la souffrance ». J’ai donc pris l’habitude de m’examiner chaque fois que je rencontrais quelque chose.

J’avais l’impression de regarder à l’intérieur tout le temps et de ne rien manquer. Quel était mon problème ?

Le Maître a dit :

« Le Fa peut briser tous les attachements, le Fa peut briser toutes les perversités, le Fa peut briser tous les mensonges, le Fa peut affermir la pensée droite. » (« Éliminer les interférences », Points essentiels pour avancer avec diligence II)

Quand j’ai eu le désir de m’élever, le premier attachement que j’ai remarqué était celui à la nourriture. J’aimais tellement une sorte de nouilles que j’en mangeais tous les jours. Après avoir vu cet attachement, je n’en ai plus mangé qu’une fois de temps en temps.

Le Maître a dit :

« Manger sans savourer

La bouche coupée de l’attachement »

(« Dans la Voie », Hong Yin)

Au lieu de simplement lire le Fa, j’ai commencé à réciter le Fa. J’ai aussi ajouté un exercice de méditation de plus chaque jour. Réciter le Fa m’a permis de voir les significations plus profondes derrière les mots. Je me sentais entourée de l’immense compassion, de la compréhension, de la tolérance, de la bienfaisance et de l’encouragement du Maître.

Imposer mon opinion aux autres

Un jour, un autre pratiquant a fait remarquer que les mots pour dé à coudre, « Ding Zhen », signifient aussi « compétition » et « sans compromis ». J’ai convenu que j’avais ce problème grave parce que lorsque j’étais convaincue d’avoir raison, j’imposais souvent mon opinion aux autres.

La fille d’une compagne de cultivation (également pratiquante) a eu une petite fille et a décidé de lui donner le surnom « Taotao » (espiègle). Je n’aimais pas ce surnom, alors je lui ai dit que je trouvais qu’il n’était pas approprié et qu’il avait une connotation négative.

Plus tard, quand la pratiquante a mentionné sa petite-fille « Taotao », je l’ai interrompue et lui ai dit : « Pourquoi l’appelles-tu encore comme ça ? » Elle a explosé et m’a dit que je ne pouvais pas imposer mon opinion aux autres, que son gendre n’était pas un pratiquant et que cela pourrait causer des malentendus.

Plus tard, j’ai appris qu’elle n’avait jamais transmis mes paroles à sa fille.

Un autre pratiquant m’a demandé si j’avais remarqué que les pratiquants discutaient souvent de quelque chose avec enthousiasme, mais que chaque fois que j’exprimais mon opinion, ils arrêtaient de parler.

J’ai réalisé que c’était mon autre problème. Je défendais mon point de vue avec beaucoup d’entêtement et j’étais intransigeante. Pour éviter d’avoir une confrontation avec moi, les autres arrêtaient de parler après que j’avais donné mon opinion.

Même si nous sommes des pratiquants de Falun Dafa (aussi appelé Falun Gong), nous pouvons avoir des opinions différentes. Je pense que nous pouvons honnêtement exprimer notre opinion, mais si l’autre personne ne l’accepte pas et que nous insistons sur le fait que nous avons raison, c’est comme leur imposer notre opinion. Après avoir identifié cet attachement, je savais que je devais l’abandonner.

Un jour de novembre 2017, un dé à coudre est réapparu dans ma boîte à couture et deux mois plus tard, l’autre était là.

Il y a quelques jours, j’ai visité la maison de la grand-mère pratiquante et j’ai vu de nombreuses images sur le mur de la chambre de sa petite-fille. Parmi les dessins, il y avait deux feuilles de papier noir, sans dessins. Je ne les ai pas aimées, mais j’ai réprimé l’envie de lui dire ce que je pensais.

Mettre en pratique mon élévation

Après mon retour à la maison, je n’arrêtais pas de penser à quel point cela me dérangeait. J’ai donc décidé d’envoyer directement un texto à sa fille et je lui ai dit que c’était pour son information seulement. Je n’étais pas attachée à la conception qu’elle devait suivre ma suggestion.

En réalisant mon attachement et en ne forçant plus les autres à accepter mon opinion, je savais que je m’étais élevée. De ces expériences, j’ai eu des compréhensions que j’aimerais partager avec vous.

Nous devrions nous examiner nous-mêmes, même si la question semble triviale. Nous savons qu’il n’y a rien de trivial ou de fortuit dans la cultivation et pratique.

Quand on regarde à l’intérieur, on devrait creuser plus profondément. Si nous ne pouvons pas vraiment nous analyser nous-mêmes, mais que nous essayons plutôt de nous défendre lorsque les autres nous montrent nos attachements, cela peut signifier que nous pensons encore que l’attachement fait partie de nous et que nous ne voulons pas qu’il soit touché.

Vous devriez remercier honnêtement la personne qui vous montre vos lacunes ou vos attachements.

Ce qui précède est ma compréhension personnelle. S’il vous plaît, signalez tout ce qui est inapproprié.

Traduit de l’anglais en France