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Une ancienne fonctionnaire en Chine : « La gentillesse des pratiquants est comme une douce brise printanière »

8 février 2019 |   Écrit par une non-pratiquante en Chine

(Minghui.org) Je suis une fonctionnaire de 88 ans à la retraite. Je vis dans un grand appartement lumineux et je reçois une bonne pension. Je devrais être heureuse, mais ma famille a souffert un malheur après l'autre. Mon fils, ma fille et mon mari ont tous reçu un diagnostic de cancer et ont dû être opérés. Malgré le traitement, mon mari est décédé. Ma seule petite-fille a divorcé. En vieillissant, je me suis sentie de plus en plus triste et impuissante et j'ai beaucoup pleuré.

Une chose heureuse que j'attends avec impatience est la visite de mes neveux, qui sont des pratiquants de Falun Dafa (aussi appelé Falun Gong). Ils s'assurent de me rendre visite surtout pendant le Nouvel An chinois. Afin de leur faire savoir à quel point j'apprécie le Falun Dafa et Maître Li, j'envoie mes vœux de fin d'année sur le site Internet de Minghui. Je sais maintenant que Dafa et le Maître bénissent le monde entier.

L'histoire de notre famille

J'ai grandi dans une famille instruite. Ma sœur était intelligente et gentille. Après son mariage, elle s'est installée dans un petit village à des centaines de kilomètres plus loin. Les beaux-parents de ma sœur étaient malades et ne pouvaient pas travailler à la ferme, et son mari était enseignant. Comme ma sœur devait s'occuper de plus de 10 acres de terres agricoles, elle a embauché quelqu'un pour l'aider. Le Parti communiste chinois (PCC) l'a accusée d'être propriétaire pendant le mouvement de réforme agraire parce qu'elle a engagé quelqu'un pour l'aider à travailler à la ferme. C'était une période horrible. Ma sœur a été publiquement dénoncée et, par la suite, sa famille a été dans le dénuement. Les trois générations de sa famille ont dû vivre dans deux petits chalets et se demandaient souvent de quoi serait fait leur prochain repas.

À l'époque, mon mari et moi travaillions tous les deux pour le gouvernement provincial. J'ai eu la chance d'éviter les tribulations pendant chacun des mouvements politiques du PCC, mais j'étais terrifiée. Pour me protéger, je n'ai jamais rendu visite à ma sœur et je n'ai jamais proposé de l'aider. Parfois, je lui écrivais, mais pour éviter d'être impliquée de m'être associée avec elle, je terminais toujours mes lettres par : « Plaide coupable et respecte le Parti ! »

Plus tard, la famille de ma sœur a commencé à aller bien. Ses fils et sa fille ont trouvé du travail dans des grandes villes. L'un est devenu fonctionnaire du gouvernement et un autre est devenu homme d'affaires prospère. Les enfants de ma sœur pratiquent tous le Falun Dafa et suivent le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Ils sont en bonne santé, honnêtes et gentils. Leurs amis et leur famille les félicitent tous.

La gentillesse des pratiquants

Après le décès de ma sœur et de son mari, leurs enfants ne se sont pas éloignés de mon mari et de moi, mais ils nous ont respectés et ont pris encore mieux soin de nous. Ma nièce m'appelle souvent et mes deux neveux me rendent visite et apportent des cadeaux à chaque Nouvel An chinois. Leur gentillesse constante est comme une douce brise printanière dans le rude hiver, réchauffant ainsi mon cœur.

Avant de mourir, mon mari a dit : « Les enfants de ta sœur rendent le bien pour le mal ! Ils sont différents des autres de leur âge. Ils portent des vêtements simples et ne se vantent pas de leurs réalisations. Ils sont intelligents, gentils et très différents de la jeunesse superficielle d'aujourd'hui ! Ils nous respectent vraiment et font du bien pour nous. »

J'ai dit : « Je ressens la même chose. De nos jours, les gens vénèrent l'argent et ne maintiennent pas leurs relations avec leur famille ou leurs amis. Les pratiquants de Falun Dafa sont différents. Le Parti fait de la propagande à la télévision et dans les médias contre les pratiquants et on ne peut pas lui faire confiance. Falun Dafa est bon ! »

Mon mari est décédé en juillet 2016. Il a eu une longue vie, mais c'était tout de même douloureux de le perdre après avoir été ensemble pendant plus de 60 ans. À l'approche de la nouvelle année, je me sentais très seule.

Le temps était très mauvais cet hiver-là, surtout la semaine du Nouvel An chinois. Il neigeait et pleuvait beaucoup. Je pensais que mes neveux ne viendraient peut-être pas me rendre visite. Il est très difficile de parcourir une si longue distance par mauvais temps. Malgré tout, j'attendais leur visite avec impatience.

Quelques jours avant le Nouvel An chinois, j'ai entendu frapper à ma porte. C'était mes neveux ! Mes yeux se sont immédiatement remplis de larmes, d'autant plus qu'ils venaient de si loin pour une fête si froide et si enneigée.

Je les ai remerciés d'être venus et je leur ai dit : « Le temps est si mauvais et c'est une période chargée pour vos familles. Pourtant, vous êtes venus me voir et vous avez fait un si long voyage ! Votre gentillesse me touche vraiment ! » Le plus âgé de mes neveux a dit : « En tant que jeune génération, c'est notre devoir de prendre soin de toi. Tu es la sœur de notre mère, donc tu es comme notre mère. Te respecter, c'est comme respecter notre mère. »

Le plus jeune de mes neveux a dit : « En tant que membre de notre famille, tu es un trésor. Tu es notre seule famille plus âgée maintenant. Tu es précieuse ! Notre oncle est décédé il y a quelques mois, et c'est la période des fêtes. Tu dois te sentir triste. On savait que tu te sentirais mieux si on venait te voir. »

Quand j'ai pensé à la façon dont j'avais ignoré ma sœur en ces temps difficiles, je me suis sentie mal. J'ai dit : « Les enfants, je ne vous ai pas aidés quand votre famille a été dénoncée et en difficulté. Vous ne m'en voulez pas ? » Le jeune neveu a dit : « Tante, honnêtement, nous étions fiers de toi et de notre oncle, mais nous étions aussi déçus de toi. Nous étions fiers d'avoir des liens de parenté avec de hauts fonctionnaires, mais nous avons été déçus que vous n'ayez rien à voir avec nous. »

Le neveu plus âgé a souri et a dit : « Après avoir commencé à pratiquer Dafa, toutes ces émotions égoïstes ont disparu. Notre Maître nous apprend à être compatissants et tolérants, et à toujours penser aux besoins des autres. Nous avons compris que tu es restée éloignée de nous en raison de la pression du PCC. Ainsi, nous comprenons vraiment. »

En écoutant les paroles de mon neveu, je me suis souvenue de cette époque insupportable, et mon cœur a ressenti de la douleur. Le fait d'être comprise et pardonnée par eux a dénoué le nœud dans mon cœur, et je me suis sentie très soulagée. Je sais que les enfants de ma sœur sont si gentils avec moi parce qu'ils pratiquent le Falun Dafa.

Bonne fête du Nouvel An chinois Maître, Li ! J'ai hâte de revoir mes neveux !

Traduit de l'anglais au Canada