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Transformer mon environnement en regardant à l'intérieur et en abandonnant mes attachements

13 mars 2019 |   Écrit par une pratiquante de Falun Dafa occidentale au Maroc

(Minghui.org) J'aimerais partager mon expérience de cultivation et pratique au Maroc où j'ai déménagé fin 2017 avec mon mari, qui est aussi pratiquant de Falun Dafa.

Au début, je ne comprenais pas bien pourquoi j'étais allée au Maroc. Mon nouvel environnement n'était pas facile pour moi. Je me suis rendu compte que j'étais constamment confrontée à mes conceptions et que je devais changer mon état d'esprit à bien des égards.

Maintenant, une année a passé, beaucoup de choses sont plus claires. J'ai surmonté beaucoup de défis et je vois que déménager au Maroc était la meilleure chose qui pouvait m'arriver. Grâce aux arrangements bienveillants du Maître, j'ai eu la chance de reconnaître beaucoup de mes attachements et de les éliminer.

« Autrement dit, ce que vous abandonnez, c'est ce qui est mauvais, et c’est seulement ainsi que vous pouvez retourner à l'origine première et retrouver l'authenticité première. » (« La perte et le gain », Quatrième Leçon, Zhuan Falun)

Dans ce nouvel environnement du Maroc, beaucoup de mes pensées cachées qui n'étaient pas en accord avec la nature de l'univers – Authenticité-Bienveillance-Tolérance - m'ont été présentées, comme juger les autres, avoir des opinions sur la façon dont les autres (pratiquants et non-pratiquants) devraient se comporter, comparer et l'attachement au confort. Mon entourage et le comportement des autres autour de moi m'ont montré ces attachements. J'avais le sentiment que les gens au Maroc me jugeaient parce que j'étais une étrangère. J'avais un peu l'impression que j'étais en territoire ennemi et je ne savais pas à quoi m'attendre de ces regards antipathiques. De plus, j'avais l'impression que les services disponibles dans ce pays n'étaient pas à la hauteur de ce à quoi je m'attendais et je me plaignais constamment dans mon esprit.

Maintenant, je sais que ce qui se manifestait autour de moi n'était pas du tout la réalité et que c'était une fausse projection créée par mes propres pensées.

« Tout dans votre champ spatial est commandé par la conscience de votre cerveau... » (« Les démons engendrés par son propre esprit », Sixième Leçon, Zhuan Falun)

Plus tard, j'ai remarqué qu'au Maroc, les gens n'approchaient pas mon mari de la même façon qu'ils le faisaient avec moi. Ils lui souriaient toujours et se comportaient d'une manière très amicale en sa présence. Après un certain temps, j'ai commencé à me demander pourquoi ils se comportaient différemment avec moi ? Qu'est-ce que je faisais mal ?

En regardant à l'intérieur, j'ai réalisé que j'en étais la cause. Dans ma tête, je condamnais les autres, j'avais l'esprit fermé et je ne traitais pas les autres avec bonté et respect. J'ai été bouleversée par ma découverte et je suis devenue déterminée à changer. Alors que je commençais à changer et à m'adapter à la nature de l'univers, mon environnement a également changé. Les gens dans la rue ont commencé à m'accueillir, à me sourire, à être très ouverts et amicaux. Cela m'a donné de nombreuses occasions de parler du Falun Dafa (aussi appelé Falun Gong) et j'ai eu l'occasion de valider le Fa à la manière dont le Maître nous l'enseigne.

J'ai été acceptée en tant que membre de plusieurs communautés au Maroc, et des gens avec une affinité prédestinée, qui attendaient Dafa, ont commencé à entrer dans ma vie. Au marché où mon mari et moi achetons régulièrement des fruits et légumes, nous faisons maintenant partie d'une belle communauté. Une dame qui vend des légumes me dit chaque fois avec un grand sourire que je suis très gentille. Tous se comportent bien les uns envers les autres, au lieu de se voir comme des rivaux. Ils se soutiennent et s'entraident.

J'ai commencé à suivre un cours de français au début de l'année dernière. À Casablanca, près de 90 % de la population parle français. Donc, si je voulais leur parler du Falun Gong, il me fallait apprendre une nouvelle langue. Je pense que mon cœur pour sauver les êtres a contribué au fait que le Maître m'a aidée et après deux mois, j'ai pu parler du Falun Gong en français.

Lorsque notre professeur de français habituel a pris de courtes vacances, une autre professeure l'a remplacé. J'en ai profité pour parler du Falun Dafa aux autres professeurs et les réactions ont été très positives. Je n'ai rencontré des difficultés qu'une seule fois. Un jour, nous avons eu une professeure qui, à mes yeux, se comportait de façon méchante et avait une voix très désagréable et arrogante. Des pensées très négatives à son sujet ont surgi en moi, ce qui m'a coupée de la nature de l'univers et de la possibilité de lui parler du Falun Gong.

De retour chez moi, je me suis sentie très malheureuse, parce que je n'avais pas saisi cette occasion unique, qu'elle attendait probablement depuis longtemps. Tout ça à cause de mes attachements. En fait, son comportement reflétait fidèlement comment je me comportais avec les autres lorsque je n'étais pas satisfaite de quelque chose. Au lieu de me rectifier sur place, j'étais enfermée dans des pensées négatives au sujet de notre professeure. J'ai ressenti un grand chagrin dans mon cœur et j'ai eu honte. J'ai supplié le Maître d'aider cette dame à rencontrer Dafa à nouveau dans le futur. Je ne voulais pas qu'elle perde cette occasion à cause de moi.

La semaine suivante, je me suis rendue en classe et j'ai décidé de faire tout ce que je pouvais pour regarder à l'intérieur, valider le Fa et parler du Falun Dafa, peu importe qui était le professeur. En entrant dans la salle de classe, j'ai vu la même professeure. Il n'y avait personne d'autre que nous deux à ce moment-là. Je ne peux pas décrire avec des mots à quel point j'ai été émue par la grande compassion du Maître.

La professeure m'a dit qu'elle enseignait à notre classe ce jour-là parce qu'elle avait quelques heures de libres dans son emploi du temps. J'ai dit que j'en étais très heureuse. Elle m'a demandé sur quoi je travaillais pendant mon temps libre. Je lui ai dit que je faisais plusieurs activités pour soutenir les droits de l'homme en Chine et je lui ai parlé du Falun Dafa. Je lui ai donné un dépliant de Dafa et une fleur de lotus en origami. (Je garde toujours quelques fleurs de lotus dans mon sac au cas où quelqu'un se joindrait à notre classe.) Plus tard, pendant le cours, elle a dit devant tous mes camarades de classe que les activités auxquelles je participais étaient une grande chose. J'ai eu les larmes aux yeux et j'ai remercié le Maître du fond du cœur.

Rien de ce qu'un pratiquant fait pour sauver des êtres n'est une chose ordinaire

Depuis le début de ma cultivation et pratique, j'ai lutté avec ma nature introvertie et mon attachement au confort, qui est un obstacle fréquent à la clarification de la vérité. Je n'aimais pas rencontrer de nouvelles personnes, sortir dîner avec les collègues de mon mari ou participer à des groupes sociaux. Je me trouvais des excuses en disant que toutes ces activités ordinaires étaient une perte de temps et que je devais plutôt rester à la maison et pratiquer. Mais j'étais en fait incapable d'éliminer mon ego et mon attachement au confort et de saisir l'occasion pour parler du Falun Gong.

Un jour, lorsque mon mari m'a demandé de me joindre à lui à l'occasion d'un dîner avec ses collègues, j'y ai réfléchi en profondeur et j'ai finalement réalisé qu'il était temps de voir les choses du point de vue d'une pratiquante et de voir cela comme une occasion de parler du Falun Dafa. Alors j'ai accepté d'y aller. Au cours de la soirée, nous avons parlé de divers sujets. Soudain, un de ses collègues, qui savait déjà que nous étions des pratiquants de Falun Dafa, s'est tourné vers moi et m'a demandé de leur parler davantage de la cultivation et pratique du Falun Dafa. Mon mari et moi avons parlé du Falun Dafa à toutes les personnes présentes et répondu à des questions très profondes sur la cultivation et pratique. Deux collègues ont écrit le nom du livre principal de la pratique - Zhuan Falun - et ont dit qu'ils voulaient commencer à le lire ce soir-là. Depuis, j'ai cessé de refuser de participer à des « événements ordinaires » et j'ai essayé d'en faire le meilleur usage possible pour valider le Fa.

Au cours de l'été, j'ai participé à un événement pour célébrer la réussite d'un projet avec les collègues et les supérieurs de mon mari. Quand le serveur m'a demandé quel cocktail je voulais, un de ses collègues a immédiatement répondu que je ne buvais pas d'alcool parce que je pratiquais le Falun Dafa. Cela m'a de nouveau donné l'occasion de parler du Falun Gong aux gens qui ne m'avaient pas encore rencontrée.

Un jour, nous avons décidé d'aller à la plage avec un groupe d'amis. Nous avons fini par faire les exercices de Falun Dafa ensemble.

Ces expériences m'ont rappelé que rien de ce qu'un pratiquant fait pour sauver les êtres n'est une chose ordinaire.

« En d'autres termes, les formes que l'humanité utilise ce n'est pas ce que veulent les divinités, ce qu'elles veulent c'est que vous vous sublimiez en utilisant ces formes. Lorsque vous vous élevez en vous servant de ces formes, vous validez la Loi, validez les divinités et sauvez les êtres, n’est-ce pas ? » (Enseignement de la Loi à la Conférence de Loi à la ville de Los Angeles, 2006)

Faire un bon usage du temps qui reste

Le patron de mon mari a annoncé vers octobre 2018 qu'il allait être promu. Nous avons appris plus tard que cela impliquerait beaucoup de voyages à travers l'Afrique. Mais ils voulaient qu'il retourne d'abord à Rome et qu'il voyage depuis là. Cela signifiait que nous allions retourner à Rome à la fin de l'année et que ma mission au Maroc touchait à sa fin.

J'ai commencé à réévaluer tout ce que j'avais pu accomplir depuis notre arrivée au Maroc. Au fond de moi, je sentais que je n'avais pas utilisé mon temps à cent pour cent efficacement, et que j'avais échoué dans l'accomplissement de mes vœux préhistoriques. Il y avait tant de choses que je voulais faire, mais que je n'avais pas faites. Mon cœur était lourd et je ne pouvais pas dormir. Chaque jour, je demandais au Maître de prolonger notre séjour au Maroc, en promettant de l'utiliser au maximum.

Quelque temps plus tard, mon mari a obtenu sa promotion, mais ses supérieurs ont décidé qu'il pouvait voyager depuis le Maroc : nous pouvions donc rester au Maroc au moins jusqu'à la fin de l'année prochaine. C'était comme un grand avertissement du Maître que tout arrive à sa fin et donc, que je ne devrais pas attendre. Je devrais profiter pleinement, ici et maintenant, de chaque minute que j'ai, pour accomplir mes vœux préhistoriques.

Étudier le Fa de la perspective du Fa et approfondir graduellement ma compréhension

Le processus pour m'adapter au Fa et me comparer à la caractéristique Authenticité-Bienveillance-Tolérance pendant l'étude du Fa a grandement contribué à approfondir ma compréhension, me permettant de détecter plus facilement mes attachements et les éliminer.

« Vous qui êtes assis parmi nous, si vous venez pour apprendre la Grande Loi, vous devez être là et vous considérer comme de véritables pratiquants de gong, vous devez renoncer à vos attachements. » (« Conduire véritablement les gens vers des niveaux élevés », Première Leçon, Zhuan Falun)

Sans l'étude quotidienne du Fa et sans regarder à l'intérieur, je n'aurais pas pu avoir un impact positif sur mon environnement et beaucoup d'êtres auraient perdu leur chance prédestinée d'être sauvés.

Je suis très reconnaissante envers les difficultés que j'ai rencontrées parce qu'elles m'ont permis de comprendre le Fa à des niveaux plus élevés. Je comprends qu'il est crucial de toujours commencer par moi-même et de me mesurer à des critères de plus en plus élevés. De cette façon, je serai capable de transformer l'environnement qui inclut les êtres de mon système.

Me cultiver et pratiquer tout en travaillant pour le site Internet Minghui italien

Travailler pour le site Internet Minghui italien m'a aussi beaucoup aidée pendant cette période. J'étais en contact quotidien avec les autres pratiquants grâce à leurs articles de partage d'expériences, ce qui m'a inspirée à faire mieux et à mieux comprendre la cultivation et pratique. Ce travail exigeait de travailler constamment sur moi-même en tant que pratiquante et d'élever mes critères. Meilleur est mon état de cultivation et pratique, meilleur est mon travail. Je profite de chaque expérience de cultivation et pratique que je découvre pour regarder à l'intérieur, trouver des lacunes dans mon xinxing, et finalement, progresser dans ma cultivation et pratique.

À chaque traduction, j'ai remarqué une amélioration dans ma cultivation et pratique. C'était comme si j'avais le soutien constant des autres pratiquants qui partageaient leurs expériences avec nous, et j'ai trouvé cela d'une grande aide face à mes propres problèmes de cultivation et pratique. De là, j'ai compris à quel point il était important de travailler dans ce projet. Je chéris l'opportunité de faire partie de l'équipe de traduction italienne. Grâce à ces articles de partage d'expériences, je comprends mieux maintenant ma mission en tant que pratiquante et j'ai pu répondre à beaucoup de questions après m'être comparée aux critères des autres pratiquants. Il est donc important pour moi de poursuivre cette mission et de mettre tout mon cœur à améliorer mon travail de traduction. Les articles de partage d'expériences des autres pratiquants m'ont motivée à écrire moi aussi ma propre histoire de cultivation et pratique, parce qu'elle peut être bénéfique aux autres, et contribuer à notre environnement de cultivation et pratique.

Traduit de l'anglais au Canada