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La pratiquante Mme Xia Ning torturée à la prison pour femmes du Liaoning

14 mars 2019 |   Écrit par un correspondant de Minghui de la province du Liaoning, Chine

(Minghui.org) Mme Xia Ning, une pratiquante de Falun Gong de 65 ans de la ville de Xingcheng, a été condamnée à quatre ans et demi de prison par le tribunal municipal de Xingcheng en janvier 2018. Elle a été emmenée à la prison pour femmes du Liaoning en avril 2018 et détenue dans la section 3 de l'unité 4. Les gardiens de prison l'ont torturée.

Lorsque le régime communiste, sous l'ancien dictateur Jiang Zemin, a lancé la persécution du Falun Gong en 1999, les responsables de la prison ont suivi de près les directives du Parti communiste chinois (PCC) en torturant les pratiquantes de Falun Gong. Les gardiens ont utilisé tous les moyens possibles pour forcer les pratiquantes à abandonner leur croyance et à écrire les trois déclarations de renoncement à leur croyance.

Dès que Mme Xia Ning a été emprisonnée dans la section 3 de la prison, les gardiens l'ont torturée.

Les autorités cependant sont passées de méthodes « ouvertes » à des méthodes « cachées ». La persécution étant constamment dévoilée à la communauté internationale, la prison pour femmes du Liaoning a subi des pressions et a eu recours à des actes de torture difficilement visibles - ils sont devenus plus sinistres et ont commencé à dissimuler leurs actions.

Cartes de débit

Les détenues de la prison pour femmes du Liaoning utilisent des cartes de débit pour acheter des articles de première nécessité au magasin de la prison. Dans le passé, chaque nouvelle détenue avait accès à une carte de débit. Cependant, au cours des dernières années, les cartes ont été émises plusieurs mois ou même six mois plus tard.

Pour une détenue ordinaire, ce nouveau système ne pose aucun problème, car les autres détenues partagent leurs cartes. Toutefois, les détenues n'ont pas le droit d'aider les pratiquantes de Falun Gong.

Même lorsque les pratiquantes reçoivent des cartes de débit, elles n'ont pas l'autorisation de les utiliser, à moins qu'elles ne renoncent à leur croyance. Les articles interdits comprennent le papier hygiénique, les serviettes hygiéniques, le dentifrice, le savon et la lessive en poudre.

Mme Xia a refusé de renoncer au Falun Gong et d'écrire les trois déclarations, alors, on lui a interdit d'acheter quoi que ce soit dans le magasin de la prison. Bien qu'il n'y ait pas de règles formelles, chaque section respecte les règles cachées.

Interdiction de se laver

Après que Mme Xia a été emmenée à l'unité 4, section 3, de la prison pour femmes du Liaoning en avril 2018, elle n'a pas été autorisée à se brosser les dents, se laver les cheveux ni prendre une douche.

Les détenues de sa cellule n'aimaient pas son odeur, alors elles ont exigé qu'elle se « transforme ».

Forcée de rester debout pendant une période prolongée

Reconstitution de torture : rester debout pendant de longues périodes

Mme Xia devait rester immobile près de la fenêtre de l'atelier toute la journée. Deux criminelles se sont relayées pour la surveiller jusqu'à 22 h. Le dimanche ou les jours fériés, elle était obligée de rester debout 24 heures sur 24.

Elle avait 65 ans, une dame âgée aux cheveux gris. Pourtant, on ne lui a pas épargné cette épreuve.

Des surveillantes personnelles surveillaient Mme Xia 24 heures sur 24. Ces surveillantes sont appelées « équipes d'intervention spéciales » et se composent habituellement de deux criminelles. Elles surveillent chaque mot et chaque comportement d'une pratiquante, puis rapportent tout ce qu'elles remarquent aux gardiens.

Dispositions relatives à l'administration pénitentiaire

L'administration pénitentiaire considère que tout ce qui concerne les pratiquantes est hautement prioritaire. Les surveillantes personnelles surveillent de près et supervisent une pratiquante - ce qu'elle porte, ce qu'elle mange, comment elle marche et ainsi de suite.

Les gardiens de prison donnent aux surveillantes personnelles toute autorité en ce qui concerne la persécution des pratiquantes. On peut entendre les surveillantes personnelles crier, injurier et gronder les pratiquantes. Si la surveillante personnelle ne rapporte pas tout sur la pratiquante et que les gardiens le découvrent, elle est punie.

Les autres détenues étaient très fatiguées, car elles devaient travailler de 7 h à 19 h, puis surveiller les pratiquantes par la suite. Cela les faisait détester les pratiquantes.

Une liste partielle des policiers de la section 3, prison pour femmes du Liaoning :

Bureau : +86-24-31236237

Xia Ru, chef de la Section 3 : +86-24-156-15698808928

Li Ying, directeur

Meng Xiangyu, chef adjoint de la section 3 et de la section de l'éducation

Wu Bing, chef adjoint de la section 3 et de la section de la production

Dong Lu, chef de l'unité 1

Zhao Shu, chef de l'unité 2

Qi Yingxin, chef de l'unité 3

Liu Xiaoyan, chef de l'unité 4

Hou Shuangshuang, chef de l'unité 7

Voir aussi :

La torture des pratiquantes de Falun Gong dans la prison pour femmes du Liaoning pourrait impliquer l'utilisation d'armes acoustiques

Traduit de l'anglais au Canada