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Suivre les enseignements m'a aidée à devenir sincèrement bienveillante

20 mars 2019 |   Écrit par une pratiquante de Falun Dafa en Chine

(Minghui.org) J'ai connu de nombreux changements positifs après avoir commencé à pratiquer le Falun Dafa il y a dix-neuf ans. Je suis devenue gentille et compréhensive et ma vie s'est améliorée. J'aimerais partager certaines de mes expériences de cultivation et remercier Maître Li Hongzhi (le fondateur du Falun Dafa) de m'avoir donné un grand cœur !

« Seuls les pratiquants de Falun Dafa peuvent tolérer cela ! »

J'ai été envoyée dans un centre de détention début 2014 parce que je pratique le Falun Dafa. Je me suis dit : « Puisque je suis là, je vais profiter de l'occasion pour sauver les gens. »

Je m'entendais bien avec une détenue nommée Yan. Elle n'avait pas d'argent pour acheter des fournitures, alors j'ai partagé les miennes avec elle. Chaque fois que ma famille m'envoyait de la nourriture, je la partageais avec elle. Je l'ai souvent réconfortée et aidée. Elle a dit à tout le monde que j'étais très gentille avec elle.

Un jour, elle s'est levée pendant une réunion et m'a sévèrement ridiculisée et accusée devant plus de 40 personnes. Je suis restée calme et j'ai écouté sans rien dire. Tout le monde pensait qu'elle était allée trop loin et qu'elle inventait les accusations. J'ai passé en revue mon comportement et essayé de voir si j'avais fait quelque chose de mal. Je me suis dit : « Je suis une pratiquante de Falun Dafa. »

Le Maître nous a dit :

« Un pratiquant doit parvenir à ne pas rendre les coups quand on le frappe, à ne pas rétorquer quand on l’insulte. » (Quatrième Leçon, Zhuan Falun)

Je savais qu'il ne fallait pas que j'aie de ressentiment envers elle, mais que je devais plutôt me tourner vers elle et la remercier de m'avoir donné cette opportunité.

Beaucoup de gens m'ont complimentée après la réunion. Je leur ai demandé de ne pas blâmer Yan, parce qu'elle avait eu une vie difficile et avait du mal à contrôler ses émotions. J'ai dit que j'avais probablement quelque chose à améliorer et que je ne la détestais pas.

Meimei, la responsable de notre quartier, m'a dit plus tard : « Elle t'a tellement maltraitée, mais tu es toujours gentille avec elle. Seuls les pratiquants de Falun Dafa peuvent tolérer cela et avoir encore de la compassion. »

« Ta bienveillance me rend honteuse ! »

Une jeune détenue nommée Xu me rendait toujours les choses difficiles. Une fois, elle m'a éclaboussé le visage de bulles de savon pendant qu'elle lavait ses sous-vêtements. Elle a souri et a dit : « Désolée » J'ai souri et j'ai répondu : « Ce n'est pas grave. Pas de problème. »

Je me suis dit : « Je suis une pratiquante de Dafa qui suit Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Je ne devrais pas me tracasser pour des choses insignifiantes. Je l'ai peut-être brutalisée dans une vie antérieure et elle m'aide à rembourser ma dette. »

Pendant la rotation des lits, l'arrangement était qu'elle devait dormir à côté de moi pendant sept nuits. L'espace de couchage était petit, mais elle dormait sur le dos. J'ai dû dormir sur le côté, serrée contre le mur. Je ne pouvais pas bouger de toute la nuit parce que tout mouvement allait la réveiller.

Pendant plusieurs nuits, non seulement elle a dormi sur le dos, mais elle n'a pas cessé de venir de mon côté. Je m'étais à peine assoupie quand elle m'a donné un coup de pied et m'a réveillée. C'était presque impossible pour moi de dormir. Si je n'avais pas pratiqué le Falun Dafa, je me serais battue avec elle, mais je savais que je devais suivre les enseignements du Maître et être tolérante et prévenante.

Au cours d'une réunion, j'ai dit sincèrement à tout le monde : « Veuillez excuser tout ce que j'ai fait de mal. J'apprécie aussi tout ce que vous avez fait pour moi ! » En disant cela, j'ai regardé Xu et j'ai souri. Elle a dit : « Ta bienveillance me rend honteuse de mon comportement ! »

Nos persécuteurs sont aussi des victimes

J'ai suivi l'enseignement du Maître sur le fait de ne pas haïr nos persécuteurs mais plutôt, de faire de notre mieux pour les sauver.

Alors qu'on m'enlevait en 2014, un garde en patrouille m'a violemment frappé le visage avec son poing. J'ai eu un œil au beurre noir enflé pendant longtemps. Lorsque mon fils m'a rendu visite au poste de police, il a été furieux de voir que j'avais été battue. Il a pris une photo de mon œil et m'a dit qu'il riposterait contre le garde qui m'avait frappée. Je lui ai demandé de ne pas le faire. Après ma libération, mon fils a dit qu'il avait l'intention de battre le garde. Je lui ai dit : « Pardonne-lui. C'est aussi une victime de la persécution. Je suis une pratiquante de Dafa et tu es mon fils. Nous ne devrions pas chercher à nous venger. On devrait avoir de grands cœurs. »

Mon fils n'a plus jamais parlé de représailles contre le gardien.

Pendant les deux ans et demi pendant lesquels j'ai été emprisonnée, j'ai été terriblement maltraitée, surtout pendant la période où j'ai été détenue officieusement. Je n'avais aucune rancune contre les policiers, les geôliers, le juge, les employés du Bureau 610 ou les détenus qui me surveillaient. En me cultivant, j'ai fini par éliminer tout attachement au grief. Au lieu d'être en colère, je les plaignais profondément d'avoir commis le crime monstrueux de persécuter les disciples de Dafa. J'ai même parfois pleuré.

Un des surveillants m'a demandé si je les détestais. Je lui ai tout de suite dit que je ne les détestais pas, parce qu'ils étaient aussi des victimes. Le Maître a donné de grands cœurs aux pratiquants et c'est quelque chose que les gens ordinaires ne peuvent pas comprendre.

Le pouvoir de la compassion

La mère de ma belle-fille est une gentille femme qui a connu beaucoup de difficultés dans la vie. La première fois que je lui ai parlé du Falun Dafa, elle m'a beaucoup soutenue et m'a donné un coussin de laine sur lequel m'asseoir lorsque je méditais l'hiver. J'ai été très touchée par sa gentillesse.

Son attitude a complètement changé après que j'ai été emprisonnée pour ma pratique de Dafa. Un jour de 2017, ma belle-fille m'a invitée chez sa mère. En arrivant, mon fils et ma belle-fille sont sortis faire des courses, j'ai commencé à discuter avec sa mère. J'ai pris une brochure qui explique les faits et je la lui ai donnée. Elle s'est soudain mise en colère et a dit beaucoup de choses irrespectueuses sur Dafa et le Maître. Elle a exprimé son mépris pour moi et a dit qu'elle ne voulait pas s'associer avec moi.

J'ai été stupéfaite et attristée. Ne voulant pas l'énerver davantage, je n'ai pas discuté avec elle, je lui ai plutôt demandé de se calmer. Je me reprochais de ne pas avoir assez bien cultivé afin de l'éveiller à la vérité. J'ai eu la sensation que je l'avais laissée tomber.

Elle s'est finalement calmée avant le retour de nos enfants et tout semblait normal. Pendant que nous préparions le dîner, elle a demandé : « Je t'ai insultée si fortement. Ça doit être difficile pour toi d'avoir de l'appétit. » J'ai souri et j'ai répondu : « Non, je vais apprécier le dîner ! » Elle a dit : « Bien sûr ! » Nous avons bavardé et ri comme d'habitude, comme si rien ne s'était passé.

Quand elle m'a vu partir, elle m'a demandé si j'allais bien. J'ai répondu que j'étais une pratiquante et que j'allais bien. Nous avons toutes les deux éclaté de rire.

La mère de ma belle-fille a célébré son anniversaire quelques mois plus tard et m'a invitée à sa fête. J'ai rencontré son neveu pour la première fois. Je voulais lui parler du Falun Dafa, mais j'avais peur qu'elle ne soit en colère. Après avoir réfléchi à l'enseignement du Maître sur le fait de sauver les êtres, j'ai décidé de ne pas manquer cette occasion.

J'ai demandé au neveu de chercher dans son téléphone « Administration générale de l'Ordonnance 50 sur la presse et les publications » et de naviguer vers les amendements 99 et 100. Il a été surpris d'apprendre que l'interdiction des livres du Falun Dafa avait été levée dès le 1er mars 2011. Il a lu les amendements à maintes reprises, mais sa tante lui a arraché son téléphone portable et ne voulait plus le laisser lire. J'ai silencieusement émis la pensée droite pour éliminer les facteurs d'interférence derrière elle et j'ai continué à leur parler.

C'était peut-être le pouvoir de la compassion. Quand nous nous sommes dit au revoir, elle a souri et a dit : « Profitez de vos exercices ! »

Je voudrais remercier le Maître de m'avoir donné un grand cœur ! Merci Maître !

Traduit de l'anglais au Canada