(Minghui.org) J'aimerais parler de la façon dont je me suis élevé dans le processus d'aider les autres pratiquants.

Dans mon groupe d'étude du Fa, il y avait un pratiquant qui était auparavant atteint du cancer, mais qui avait guéri grâce au Falun Dafa. Il traversait une tribulation nécessitant qu'il choisisse entre une cultivation solide et les intérêts personnels. Tout le monde voyait clairement ses attachements, mais lui ne les voyait pas. Il était en proie au karma de maladie et faisait face à des problèmes dans sa vie. Il a choisi de partir de chez lui et de reprocher aux pratiquants de ne pas l’avoir aidé à s'en sortir. Il ne cessait d’insister sur le manque d'efforts du corps uni comme raison de ses difficultés. Il disait que les pratiquants avaient omis de reconnaître ses sacrifices pour le groupe et que personne ne considérait les problèmes des autres comme les siens.

J’étais l’un de ces pratiquants ayant été confrontés à la persécution. Je savais que lorsque nous faisions face à de dures épreuves, le fait d'avoir à communiquer avec des pratiquants comme lui nous ferait nous sentir en danger. Si nous ne cultivions pas vraiment, nous ne réussirions pas à nous sortir des ennuis que les forces anciennes avaient arrangés pour nous.

Je lui ai parlé de comment j’ai commencé à cultiver, espérant qu’il évite d’être persécuté. Puis un autre pratiquant a dit qu’en faisant cela, je n’agissais pas en accord avec les principes du Fa. Il a cité le passage suivant du Fa :

Ce rappel m’a aidé à voir mes propres problèmes. J’ai fait de mon mieux pour essayer de corriger mes pensées et j’ai constaté que ce rappel était utile.

Le pratiquant que j’ai décrit ci-dessus a fui son domicile. J’ai vu qu’il manifestait encore la mentalité de mettre ses intérêts personnels au-dessus de tout le reste. J’ai aussi vu qu’il parlait avec éloquence, mais ne mettait pas en pratique ce qu’il prêchait.

Un autre pratiquant m’a dit : « Si tu avais connu ce côté de lui dès le début, l’aiderais-tu quand même ? » « J’ai laissé échapper : ça dépend. Sinon, n’aurait-il pas été détruit par les forces anciennes ?” » À l’époque, j’étais vraiment désolé pour le pratiquant. Il avait déjà obtenu le Fa et son cancer avait été guéri, mais juste à cause de petits intérêts personnels, il ne pouvait plus discerner le bien du mal, et des choses négligeables mettaient sa vie en danger. C’était vraiment dommage.

C’était le véritable sentiment de compassion qui m’a fait changer mon attitude. Je n’assimilais pas ses défauts à lui-même, mais considérais que c’était plutôt la culture du Parti qui avait modifié son comportement. Je ne le considérais pas non plus comme une vie qui venait nous faire du tort. Je discutais avec lui en lui écrivant des lettres ouvertes parce que je voulais que chacun les voie. Je visais la chose qui devait être identifiée et l’indiquais afin qu’il l’abandonne. Je trouvais qu’il n’en était pas conscient.

Chaque fois que j'indiquais ses problèmes, il les niait. Il disait qu’il avait des attachements, mais n’admettait pas qu’il faisait passer ses intérêts personnels en premier. Cela l’ennuyait, et le langage qu’il utilisait pour répondre était ironique, trouvant toutes sortes d’excuses pour éviter de reconnaître ses attachements et pour se protéger lui-même. J’ai pensé abandonner de nombreuses fois avec lui, parce que c’était vraiment une perte de temps de maintenir la communication. Si je passais du temps à écrire des partages d’expériences, le fait d’écrire m’aidait à améliorer mon caractère. Mais alors j’ai pensé, aider les pratiquants est aussi une manière de s’élever soi-même. Ces deux choses ne s’opposent pas l’une à l’autre. Si je choisissais l’une d’entre elles, cela ne signifiait-il pas que j’étais comme lui, trouvant des excuses pour me dissimuler ?

Chaque fois que je communiquais avec lui, je m’examinais moi-même. J’examinais les questions que je lui posais et j’essayais de voir si elles s’appliquaient aussi à moi. Lorsque je disais qu’il ne cultivait pas de façon authentique, je cherchais en moi pour voir si je cultivais véritablement. Quoi qu’il en soit, pour tous les commentaires que je faisais sur lui, j’utilisais vraiment ces opportunités pour m’examiner moi-même. J’ai trouvé que je ne cultivais pas bien.

Ayant lu les lettres que nous nous envoyions mutuellement, des pratiquants ont dit que j’étais trop gentil avec lui. En fait, je n’étais pas si gentil que les pratiquants le pensaient. Je tenais seulement à la pensée que je ne cherchais pas à rectifier son attitude, mais lui indiquais plutôt la culture du Parti qui émanait de ses lettres. J’utilisais le Fa pour déterminer quelle était la pensée correcte. Je gardais toujours ces paroles du Maître à l’esprit :

    « Vous ne devez pas me laisser tomber une seule personne à la légère, peu importe que cette personne ait fait telle ou telle erreur, peu importe de quelle catégorie elle fasse partie, je veux toujours lui donner une chance. » (« Enseignement de la Loi à la Conférence de Loi de Chicago en 2004 »)

Lorsque je débattais pour savoir si je devais arrêter de communiquer avec lui, le pratiquant a tout à coup changé. Non seulement il a admis qu’il accordait trop d’importance à ses intérêts personnels, mais il s’est aussi excusé pour son comportement incorrect. J’ai été témoin du pouvoir majestueux du Fa et de l’immense compassion du Maître. Mes yeux se sont remplis de larmes.

Lorsque j’ai relu certaines lettres que je lui ai écrites, j’y ai vu la patience et la bonté. Était-ce moi qui avais écrit ces lettres ? À présent, je comprends. C’était le Maître qui me donnait la sagesse en voyant mon cœur sincère à vouloir aider les autres. Merci Maître. Merci, compagnons de cultivation, de m’aider à m’élever dans le processus.

Traduit de l'anglais en Europe