(Minghui.org) Étudier et me souvenir du Fa du Maître me permet de rester toujours consciente de ce que le Maître demande aux pratiquants.

Le Maître a dit :

« Le salut final arrive assurément au moment où la moralité de l’humanité s’effondre. La méchanceté plus grande que la bonté, la pression de la persécution, l’endoctrinement par les mensonges, tout cela peut rendre le salut des gens difficile, mais la plupart d’entre vous font très bien. En fait, s’il n’y avait pas de difficultés, il n’y aurait pas non plus besoin que ce soit des pratiquants de Dafa qui les sauvent, s’il n’y avait pas de difficultés, il est clair que la vertu majestueuse des disciples de Dafa ne pourrait pas non plus se déployer. Tous ceux qui seront sauvés seront vos êtres dans le futur. Vous êtes l’espoir des êtres ! Vous êtes aussi l’avenir ! » (« Au Fahui d'Asie 2018 »)

Difficultés à intéresser les gens

En repensant à mon chemin parcouru pour clarifier la vérité en personne, j’ai trouvé que le premier pas était le plus difficile. J’ai commencé en portant plainte contre Jiang Zemin, l’ancien dirigeant du régime communiste qui a lancé la persécution du Falun Dafa (aussi appelé Falun Gong).

Comme j’avais peur de la persécution, je n’ai pas commencé plus tôt à clarifier la vérité. En dehors de mon travail, je parlais rarement aux gens.

Toutefois, en tant que pratiquante de Falun Dafa, je savais que je devais clarifier la vérité aux gens au sujet de Dafa. Amener Jiang Zemin devant la justice voulait dire que la persécution s’approchait de la fin et que le Parti serait détruit, avec peu de chances laissées pour éveiller la conscience des gens.

J’ai commencé à lire beaucoup d’articles sur la clarification de la vérité. J’en ai même mémorisé certains. Mais la première fois que j’ai clarifié la vérité à une femme d’âge mûr dans un bus, cela a été un échec. J’ai été très déçue. Après que j’ai parlé avec elle un moment, elle a dit : « Tantine, discuter de ce sujet ne m’intéresse pas. » J’ai eu honte. Mais après être rentrée chez moi, je me suis souvenue que le Maître avait dit que pour les pratiquants, il n’y avait pas d’exemple à suivre – c’est à nous seuls de nous éveiller. Après un certain temps, j’ai trouvé comment parler aux gens.

Je me suis demandé pourquoi cette femme n’avait pas envie de m’écouter. C’était parce qu’elle n’aimait pas ma façon de parler. Par conséquent, quand je rencontrais des gens dans le bus ou au parc, je commençais par bavarder avec eux. Après un moment, j’apprenais quels sujets intéressaient les gens.

La plupart du temps, des inconnus m’écoutaient et puis, une fois qu’ils n’étaient plus intéressés, ils partaient tout simplement. Je n’étais pas très contente parce que j’essayais de mon mieux de parler de Dafa et de la persécution aux gens. Je me rappelais alors de regarder à l’intérieur et je réalisais que les gens n’aimaient tout simplement pas la façon dont j’approchais le sujet et qu’il était difficile pour eux d’accepter ce que je leur disais.

Passer de raconter à communiquer

Puis j’ai changé ma méthode en passant de « raconter » à « communiquer ». Je m’intéressais à leur vie, à leurs enfants et après, j’abordais le sujet qui m’intéressait.

En parlant avec un étudiant universitaire, nous avons parlé de la corruption de Jiang Zemin et de comment il persécutait le Falun Dafa. Il a dit : « Le Parti est le plus grand groupe de gangsters. »

En parlant avec un membre d'un institut de police, je pensais qu’il avait subi un lavage de cerveau. Toutefois, j’avais tort. Il a écouté en silence. J’ai parlé de sujets allants des épurations politiques du temps de Mao dans les années 50 jusqu'au massacre de la place Tiananmen le 4 juin 1989. Puis j’ai parlé de Jiang Zemin qui a lancé la persécution du Falun Gong. Il était d’accord et il a aussi accepté de démissionner du Parti communiste chinois (PCC) et de ses organisations pour la jeunesse.

Un policier connaissait bien Dafa et la persécution, alors j’ai parlé du début du Parti, de comment Karl Marx avait pratiqué le satanisme et voulait détruire les êtres humains et de comment l’Union soviétique s’était désintégrée du jour au lendemain. Puis j’ai parlé des politiques et des épurations de Mao qui ont donné lieu à des massacres et ainsi de suite. Il m’a dit qu’il connaissait tout cela et même plus. Il a même dit que Jiang corrompait les élèves de l’école élémentaire. Ces derniers faisaient payer leurs camarades de classe qui copiaient leurs devoirs.

Les gens écoutent et démissionnent du Parti

Quand j’ai rencontré un gardien de prison, je lui ai demandé s’il y avait des pratiquants détenus là où il travaillait. Il a acquiescé de la tête. Il a été d’accord avec moi que le chef des criminels était Jiang Zemin. Il a aussi été d’accord pour démissionner du Parti.

Puis j’ai parlé à un intellectuel âgé de Shanghai. Il m’a dit que son camarade de classe avait été témoin de ce qui s’était passé sur la place Tiananmen le 4 juin. Alors, il avait refusé d’adhérer au Parti.

Une vieille dame avait été terrifiée pendant la révolution culturelle et parlait très doucement. Je l’ai persuadée de démissionner du Parti et elle m’a remerciée de lui avoir donné une lettre expliquant la vérité.

Une enseignante de l’école secondaire à la retraite n’est pas descendue du bus parce qu’elle voulait en entendre davantage sur Dafa et la persécution. Elle a démissionné avant de descendre.

Le 25 août 2018, quand j’ai pris le bus pour aller à un parc, j’ai rencontré un policier qui venait juste de prendre sa retraite. Il a dit qu’il connaissait la fausse histoire des auto-immolations sur la place Tiananmen. Je lui ai dit que la directrice qui s’était rendue coupable de cette fausse histoire était Chen Hong. Elle est morte d'un cancer dans la quarantaine. Il a également démissionné du Parti avant que nous nous séparions.

Abandonner les attachements

Toutefois, mon approche n’allait pas toujours très bien. Des gens m’ignoraient tout simplement, même quand je les saluais. Certains partaient après m’avoir écoutée quelques secondes.

Au début, je n’arrivais pas à accepter ces personnes impolies. Mais je savais que le Maître avait dit :

« Vous n’avez pas rendu les coups pour les coups, ni les injures pour les injures. » (« Enseignement de Fa à Sydney »)

Pourtant, cela m’était difficile d’y faire face.

Après avoir regardé à l’intérieur, j’ai trouvé mes attachements à la combativité, à la haine, au déplaisir d’être lésée. J’ai progressivement éliminé ces attachements. Maintenant, peu importe comment les gens me traitent, je souris et je ne le prends plus à cœur. Je sais que toutes les difficultés sont de bonnes choses pour élever mon xinxing.

Durant ces trois dernières années à clarifier la vérité aux gens en personne, j’ai éliminé beaucoup d’attachements et élevé mon xinxing.

Traduit de l’anglais en France