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Illustrer la compassion de Dafa

15 avril 2019 |   Écrit par une pratiquante de Falun Dafa de la province du Liaoning, Chine

(Minghui.org) Je pratique le Falun Dafa depuis plus de vingt ans. En juin 2018, j'ai quitté la maison après le petit-déjeuner avec une amie pour parler aux autres du Falun Dafa. Nous avons décidé de retourner à la maison à 14 h pour préparer le dîner pour nos familles.

Je suis montée dans un bus et j'ai vu ma voisine - Lanrong - qui était très bouleversée. Elle s'est approchée en larmes et m'a dit que mon mari avait eu un accident. Il était tombé d'une échelle et était sans connaissance à l'hôpital. Elle avait récemment quitté l'hôpital et m'a dit que ma fille était là-bas avec mon mari.

J'ai rapidement appelé ma fille. Elle pleurait tout en me disant qu'il était trop tard pour que je vienne à l'hôpital, car mon mari était déjà mort.

Mon mari avait accepté d'aider Lanrong à enlever quelques planches sur sa remise quand il était tombé et s'était cogné la tête. Il n'avait jamais repris connaissance et était décédé deux heures plus tard.

La pensée droite est nécessaire

Mon beau-frère, mes neveux et d'autres membres de ma famille sont entrés par petits groupes et ont écouté l'histoire de Lanrong. Lanrong a dit que mon mari avait pris l'initiative de l'aider. Mon beau-frère suspectait qu'elle transférait la responsabilité [sur mon mari] et il voulait engager un avocat pour la poursuivre en justice et demander justice pour mon mari. D'autres parents et voisins le soutenaient et étaient prêts à témoigner.

Mon beau-frère et mes neveux ont décidé qu'il valait mieux reporter les funérailles tant que cette affaire n'était pas résolue. Mes neveux ont dit que leur oncle était mort parce que Lanrong lui avait demandé de l'aide. Ils avaient l'impression que leur être cher avait été lésé. Ma fille, mon gendre, mon beau-frère et mes neveux attendaient que je prenne une décision finale. J'étais triste, mon cœur me faisait mal.

J'ai compris leur sentiment d'avoir perdu un être cher, parce que j'en faisais partie. Si je n'avais pas été une pratiquante de Dafa, j'aurais peut-être fait des choses pires que celles qu'ils avaient prévues. Mais je pratique le Falun Dafa et je dois penser aux autres et avoir de la compassion.

D'autres pratiquants de Dafa sont venus m'aider à résoudre mon dilemme. Ils m'ont demandé si je croyais fermement dans le Fa et j'ai répondu : « Oui. » Comment devais-je traiter les parents et les amis qui étaient remplis d'une telle colère ? J'ai demandé au Maître de m'aider.

À ce moment-là, deux mots me sont venus à l'esprit : pensée droite. Oui, la pensée droite ! Tout dans le monde est instable. Lorsque les disciples de Dafa ont une pensée droite, ils feront le bon choix. S'ils ont de mauvaises pensées, ils seront manipulés par la haine et la rancœur et feront de mauvais choix. Mon beau-frère, mes neveux, Lanrong et tous mes amis et parents sont des personnes qui ont une forte relation prédestinée avec moi. Ce sont des personnes que je dois sauver. Mais comment convaincre ceux qui ne cultivent pas Dafa ?

À ce moment-là, le Fa du Maître est clairement apparu dans mon esprit :

« La cultivation dépend de soi, le gong dépend du maître » (Première Leçon, Zhuan Falun)

Soudain, j'ai compris. Ma sagesse s'est ouverte. Je n'ai jamais eu beaucoup d'instruction, mais à ce moment-là, j'ai parlé d'une manière claire et gentille.

J'ai lavé les larmes sur mon visage, et je suis allée voir mon beau-frère et lui ai dit : « Je comprends que tu aimais ton frère, mais prenons un peu de recul et regardons les choses rationnellement. Lanrong a-t-elle fait quelque chose de mal ? A-t-elle voulu qu'un tel accident se produise ? Non, elle ne l'a pas fait. Mettons-nous à sa place. Elle se demande peut-être ce qui va lui arriver, et son stress mental est peut-être énorme. »

« Lanrong a plus de 60 ans. Son mari est décédé il y a de nombreuses années. Elle vit seule. Ses enfants vivent avec de faibles revenus. L'argent qu'ils gagnent est juste pour joindre les deux bouts. Elle souffre également de diabète et d'une maladie cardiaque. Sa pension s'élève à un peu plus que 2000 yuans par mois et elle doit dépenser plus de la moitié pour acheter des médicaments chaque mois. Sa vie n'est pas facile ! Par ailleurs, elle essaie d'éviter toute responsabilité, en partie parce qu'elle a été élevée selon les critères du Parti communiste chinois (PCC) où personne ne fait confiance et où tout le monde est considéré comme un ennemi. Qui sera là pour l'aider à l'avenir ? »

« Si nous la poursuivons en justice, combien de temps faudra-t-il pour clore l'affaire après avoir intenté le procès. En Chine, on dit que l'inhumation apporte la paix aux défunts. Si nous n'organisons pas l'enterrement, l'âme de ton frère peut-elle être en paix ? Peut-il se rendre à destination en douceur ? J'aimerais organiser les funérailles demain et laisser partir ton frère. Peut-on faire cela ? »

Mon beau-frère s'est finalement extirpé de l'endoctrinement du PCC. Il m'a tenu les mains et m'a dit : « Ce que tu as dit est vrai. » Il s'est tourné vers les autres et a dit : « Ce que ma belle-sœur a dit est vrai. Arrêtons de penser aux représailles et à la vengeance. Ce n'est pas mauvais de faire de bonnes actions comme ma belle-sœur. »

Ensuite, il a dit à la famille : « Préparons-nous tous pour les funérailles de demain. » Ainsi, le troisième jour, la cérémonie d'adieu pour mon mari a été paisible.

Sous la bénédiction du Maître et avec l'aide d'autres pratiquants, j'ai passé à travers cette grande tribulation. Merci Maître ! Merci, les pratiquants, pour votre aide.

« Ton Maître est vraiment bon »

Après la cérémonie commémorative pour mon mari, les gens de la famille se sont préparés à rentrer chez eux. Bien que je n'étais pas encore complètement calmée, j'ai eu le temps d'étudier le Fa. J'ai pris et ouvert un livre de Dafa. Mes yeux se sont tournés vers ce passage :

« … vous ne pouvez que sauver les êtres humains... » (« Enseignement de la Loi à la conférence de Loi à la ville de Chicago », Enseignement de Fa dans les conférences VII)

C'est le Maître compatissant qui m'a fait comprendre que je lâche prise et que je prenne le temps de tous les sauver.

Certains de mes parents et amis ne comprenaient toujours pas Dafa et me traitaient de folle. J'ai donc profité de cette occasion pour remercier mes amis et ma famille en leur offrant des cadeaux. Je leur ai exprimé ma gratitude pour leur aide durant cette période difficile. Je leur ai aussi parlé des crimes de persécuter Dafa et de la beauté de Dafa à travers l'exemple qui s'était passé dans ma famille. Ceux qui avaient refusé de démissionner du Parti avant ont accepté de le faire.

Une de mes amies m'a crié dessus et m'a dit : « Si tu portais plainte, tu gagnerais, pourquoi ne le fais-tu pas ? Si ton mari était encore en vie, tu recevrais chaque mois une pension de trois mille yuans. Comment vas-tu te débrouiller avec ta petite pension de retraite ? »

Je me suis approchée et je l'ai serrée dans mes bras. J'ai dit : « Merci de penser à moi. J'apprécie ta sollicitude et ton amour. » Elle s'est calmée.

J'ai dit : « J'aimerais te lire un passage d'un de mes livres de Dafa. J'ai pris le livre Points essentiels pour avancer avec diligence et je l'ai ouvert à l'article « Riche et vertueux. » De mes deux mains, je lui ai remis le livre avec soin. Elle a lu l'article en silence une fois et a dit : « C'est magnifique ! » Puis elle l'a lu à haute voix.

Après avoir fini de lire, elle a dit : « Ton maître est bon ! Qui peut te faire penser d'abord aux autres, surtout quelqu'un dont les actions ont causé perte et douleur. Aucune personne ordinaire ne peut le faire dans ce monde. Mais les pratiquants le font. Si je ne l'avais pas vu de mes propres yeux, je ne l'aurais pas cru. »

J'ai dit : « La compassion que les pratiquants de Dafa ont cultivée grâce au Fa de Bouddha ne peut être détruite par des idées fausses. » Elle s'est levée et a dit : « Je suis désolée, j'avais tort, Falun Dafa est bon ! Le Maître de Falun Dafa est bon ! »

Elle a démissionné du PCC et de ses organisations pour la jeunesse. Ceci confirme une fois de plus ce que le Maître a dit :

« Ne pas croire que les consciences ne répondront pas à l'appel » (« Aider le monde », Hong Yin III)

Traduit de l'anglais au Canada