(Minghui.org) En tant que pratiquante de Falun Dafa, j'ai étudié l'article de Maître Li « Creuser à la racine » (Points essentiels pour avancer avec diligence) de nombreuses fois. Cependant, il semblait que je n'avais pas bien compris le sens de « sur quelle base vous considérez Dafa, c'est une question de racine… »

Le mot « base » est devenu fermement ancré dans mon cœur. Grâce à une étude du Fa sincère et à ma clarification de la vérité pendant ces deux dernières décennies, j'ai graduellement compris le sens de cette phrase et je l'ai mise en pratique. J'ai réalisé que, en cultivant pendant la rectification de Fa, il est crucial pour les pratiquants de Falun Dafa d'avoir un point de vue ou une manière de penser correcte. Cela veut dire que nous devons nous assurer que chacune de nos pensées et chacune des phrases que nous exprimons sont droites et se conforment aux critères d'un pratiquant. J'ai fait l'expérience que, tant que notre base est juste, tout ira bien dans notre cultivation.

Je souhaite partager certaines de mes expériences de cultivation pendant la période de la rectification de Fa et comment j'ai fait une priorité des exigences de Dafa lors de résolution de problèmes.

Défendre Dafa est la base

Depuis que la persécution du Falun Dafa a commencé en juillet 1999, le Maître a été calomnié par le Parti communiste chinois (PCC) et ses pratiquants ont fait l'expérience d'une épreuve de vie et de mort sans précédent. À cette époque, je travaillais pour un service d'éducation. Face à une pression intense quand la directive « Les cadres et membres du Parti communiste chinois ne sont pas autorisés à pratiquer le Falun Dafa » est tombée, j'étais perdue et je ne savais pas quoi faire. Contre ma volonté, j'ai dit une fois : « Puisque le Parti ne l'autorise pas, je vais arrêter. » Bien que je n'aie pas calomnié Dafa et le Maître, je me souviens encore de la sensation de « Je préférerais mourir plutôt que de dire cela. »

Après beaucoup d'étude du Fa, j'ai trouvé mes attachements à la peur, à l'égoïsme, à la renommée et au gain personnel. J'ai ensuite décidé que, en tant que pratiquante de Falun Dafa, je devais défendre Dafa à ce moment crucial en abandonnant mes attachements à la vie et la mort. Quand j'ai pris cette décision, j'ai soudain changé : mon cœur s'est élargi et je suis devenue courageuse. Je savais que Dafa m'avait créée. À partir de ce moment-là, malgré la persécution, valider et sauvegarder Dafa ont toujours été mes points de départ.

À deux réunions des membres du Parti, le présentateur m'a ordonné d'abandonner le Falun Dafa et j'ai refusé. J'ai dit que je continuerais à pratiquer Dafa jusqu'à la fin. Ils m'ont ensuite expulsée du Parti. J'étais très heureuse, car je n'avais jamais souhaité être membre du Parti.

Après cela, nous avons tenu une réunion pour les employés pour parler de mon licenciement de ma fonction officielle. Je n'y ai pas porté une grande attention, puisque la vie et la mort, et d'autres intérêts ne m'affectaient plus. La plupart de mes collègues étaient conscients que le Falun Dafa est très bien et que ses pratiquants sont gentils, ils se sont donc opposés à la décision de l'organisation. Bien que mon salaire fut de quelques centaines de yuans de moins tous les mois, j'avais beaucoup de temps pour étudier le Fa, faire les exercices, et informer les gens à propos de Dafa, ce qui était une très bonne chose.

Une fois à la retraite, j'ai ouvert un magasin sur Internet. Les affaires ont prospéré, ce qui a augmenté mes revenus. Ensuite, il y a quelques années, les avantages de mon ancien employeur ont augmenté de 650 yuans à plus de 2000 yuans par mois. Ces dernières années, les allocations pour les enseignants retraités ont également augmenté. Mon revenu mensuel est maintenant de plus de 5000 yuans. Ma collègue dit que je suis récompensée parce que je cultive le Falun Dafa.

Avec la protection du Maître, j'ai surmonté des épreuves comme être renvoyée d'une fonction officielle, le lavage de cerveau forcé, la détention et la « rééducation » par de lourds travaux physiques, tout cela sans jamais ternir Dafa. Sur une base droite pendant plus d'une décennie, je suis restée sur le droit chemin et j'ai suivi le Maître.

Sauver davantage de gens est la priorité

Après ma retraite, j'ai acheté un appartement à Pékin près de ma sœur. Plus tard, ma sœur a vendu son appartement de Pékin et en a acheté un en dehors de la ville. Mes enfants voulaient que nous déménagions près d'elle. J'ai refusé de déménager, car j'avais rencontré de nombreux compagnons de cultivation à Pékin et l'environnement de cultivation était meilleur, ce qui est le plus important pour les pratiquants. Les enfants n'étaient pas heureux de ma décision de rester à Pékin.

Ma sœur est tombée et s'est cassé le bras. Quand son mari a eu besoin de quitter la ville pour une affaire urgente, il m'a demandé de venir prendre soin de ma sœur. Ainsi, je suis restée chez eux pendant une période. Chaque matin quand je faisais les courses au marché, je clarifiais la vérité aux gens et je leur offrais de les aider à démissionner du PCC et de ses organisations. J'ai très vite découvert que je pouvais aider là les gens à démissionner du Parti assez facilement, car la plupart d'entre eux venaient du nord-est. J'ai vécu dans le nord-est de la Chine pendant des décennies. Dès que je disais : « J'y ai aussi vécu », ils ressentaient une parenté, ce qui me facilitait le fait d'aborder le sujet du Falun Dafa. J'ai dit plus tard à mes enfants : « Si vous voulez vendre mon appartement, faites-le s'il vous plaît. Peu m'importe. » Ils étaient très surpris par mon changement d'opinion.

Vendre un bien immobilier voulait dire en acheter un autre. Je considérais le fait de sauver plus de gens comme critère prioritaire pour choisir où acheter un appartement. Mes enfants ont sélectionné un appartement et m'ont demandé d'aller le voir. Je me suis dit dans mon cœur : « En ce qui concerne où je vais habiter, le Maître aura le dernier mot. » J'ai pris mon vélo pour voir l'appartement. Sur le chemin, j'ai persuadé treize personnes de démissionner du PCC et de ses organisations. On m'a dit que la ligne de bus avait été mise en service la veille dans ce quartier. Quand j'ai vu beaucoup de travailleurs migrants dans le quartier, je me suis dit : « Il semble que je dois vivre ici », et j'ai décidé d'acheter le bien immobilier.

C'était au deuxième étage. Le voisin au troisième étage avait deux chiens. En été, l'urine et les selles des chiens coulaient sur mon balcon par la gouttière. Au début, j'utilisais un seau pour les rassembler. Quand il était plein, je le vidais. Parfois, je n'avais pas le temps de le faire, et l'urine et les selles coulaient sur mon balcon. À plusieurs reprises, j'étais sur le point de me plaindre quand j'ai pensé : « Je ne vis pas ici depuis très longtemps et je ne connais pas bien ces voisins. Je ne leur ai pas clarifié la vérité à propos de Dafa. Si je me plains et les rends mécontents, ils risquent de refuser et perdront l'opportunité d'être sauvés par Dafa, et j'aurai alors commis un grand péché. »

J'ai décidé de trouver une autre solution. J'ai demandé à un plombier d'allonger la gouttière et d'y connecter le tuyau d'écoulement de mon balcon. De cette manière, bien qu'il y ait plus de gouttières visibles sur mon balcon, ce qui n'est pas très beau, les problèmes d'odeurs étaient résolus. Quand mes voisins du troisième étage ont vu cela, ils se sont excusés quand ils ont entendu pourquoi je l'avais fait faire. Ils ont expliqué que leurs enfants aimaient avoir des chiens. Je ne les ai pas critiqués. Peu de temps après, les chiens ont disparu ; on ne m'a jamais dit où ils étaient partis. J'ai pensé : « Cela peut être le pouvoir de la bienveillance. Tant que ma base est droite, ce qui est pour les autres et non pour moi, le résultat sera le meilleur. »

Guider une compagne de cultivation

Une pratiquante m'a parlé de sa situation. Elle venait d'une ville du nord-est où elle avait un appartement avec trois chambres près de chez sa mère. Quand son fils a trouvé un travail à Pékin, elle a loué un appartement tout près. Elle a dit : « Mon fils peut me rendre visite chaque week-end. Il fait plus chaud ici, donc c'est plus facile d'informer les gens face à face. Mon contrat pour mon appartement en location à Pékin est sur le point de se terminer. Je ne sais pas si je dois le renouveler ou repartir dans le nord-est. Qu'en penses-tu ? »

J'ai dit : « Je pense que si tu le considères sur une base correcte, cela n'a pas d'importance où tu vis. Pose-toi la question : quel est le point de départ de ce problème ? Qu'est-ce qui est le plus important : prendre soin de ton fils, prendre soin de ta mère, ou aider le Maître à sauver plus de gens ? J'ai eu des problèmes similaires ces dernières années. Je sens que tant que ma base est droite, tout va bien se passer et le résultat sera le meilleur. »

Elle a dit : « Ton point de vue paraît correct. Maintenant je sais quoi faire ! »

Traduit de l'anglais en France