(Minghui.org) Je suis un professeur d’université en Chine et je pratique le Falun Gong (également appelé Falun Dafa) depuis 1997.

Se souvenir de la persécution

Le Parti communiste chinois (PCC) a lancé la persécution contre le Falun Gong et ses pratiquants en 1999. En tant que nouveau pratiquant, j’étais face à un dilemme. Pratiquer le Falun Gong m’avait donné une nouvelle perspective sur la vie, mais j’étais toujours un membre du PCC. J’avais à choisir entre le Falun Gong et ma carrière.

Après un mois d’énormes pressions venant de mon employeur et des fonctionnaires gouvernementaux, j’ai verbalement accepté d’arrêter de pratiquer le Falun Gong. Cependant, j’ai continué à le pratiquer en secret à la maison.

La pression extérieure a diminué, mais mon cœur était lourd. Après avoir obtenu de Maître Li Hongzhi, le fondateur du Falun Gong, des bienfaits qui ont changé ma vie, j’avais tourné le dos à cette cultivation et pratique. Je n’avais même pas murmuré un seul mot positif quand le Falun Gong était injustement calomnié. J’étais tellement honteux de moi que je ne pouvais pas regarder le portrait de Maître Li.

Le Maître a dit :

« Cultiver et pratiquer, il faut le faire ouvertement et avec droiture en nous concentrant sur les points majeurs. » (Quatrième Leçon, Zhuan Falun)

Je voulais parler en faveur du Falun Gong et du Maître, mais je n’avais pas le courage de le faire, jusqu’à ce que je lise ces deux articles du Maître, « Le cœur naturellement clair

» et « Aller vers la plénitude parfaite ».

J’ai alors décidé qu’il était temps pour moi de réaffirmer ma position. J’ai écrit une longue lettre au Bureau 610 de notre localité, pour expliquer les bienfaits du Falun Gong et j'ai expliqué comment la persécution est contraire à la Constitution et est, en fait, illégale. J'ai conclu en réitérant mon intention de rester un loyal pratiquant de Falun Gong.

Quelques jours plus tard, le chef du Bureau 610 est entré en tempêtant dans mon bureau : « Vous dites que vous êtes davantage un pratiquant de Falun Gong qu’un membre du PCC. Êtes-vous en train de dire qu’être un pratiquant de Falun Gong est plus élevé qu’être un membre du Parti ? »

« Bien sûr ! » ai-je répondu, « tout le monde sait que le PCC est corrompu, et que les pratiquants de Falun Gong sont justes et honnêtes ! »

« Vous êtes anti-Parti communiste ! » a-t-il hurlé et il a frappé la table du poing.

J’ai été identifié comme étant quelqu’un qui osait parler en faveur du Falun Gong. Mon nom a été annoncé dans notre district. J’ai été exclu du PCC et j'ai dû prendre ma retraite anticipée. J’ai senti qu’un lourd fardeau avait été enlevé de mes épaules. J’étais heureux de pouvoir me considérer moi-même comme un fier pratiquant de Falun Gong.

Encouragé par le Maître

Trois ans plus tard, j’ai été arrêté et ma maison a été fouillée. Je suis resté calme et j'ai silencieusement récité le poème du Maître :

« Les grands Éveillés ne craignent pas les épreuves

La volonté taillée dans le diamant

Aucun attachement à la vie ou à la mort

Franc et sans obstacle, le chemin de la rectification de la Loi »

(« Pensée droite, comportement droit », Hong Yin II)

Alors que j’étais au département de police, un agent a dit : « Autrefois un professeur respecté, maintenant un prisonnier. »

Mon cœur humain s'est soudain agité – j'étais rempli de colère, de haine, de tristesse et de peur. Cependant, j'ai réussi à contrôler mes émotions, à faire les exercices de Falun Gong et à émettre la pensée droite. Alors que j'étais assis dans la position du lotus cette nuit-là, cinq mots en argent sont soudainement apparus devant moi : « Authenticité-Bienveillance-Tolérance est avec toi. »

C’était la première fois que je voyais quelque chose avec mon œil céleste. Le Maître m’encourageait – le Maître et le Fa sont avec moi, qu’y a-t-il à craindre ? Des larmes de gratitude m'ont rempli les yeux.

J’ai commencé à chercher à l’intérieur. Je m’étais relâché dans l’étude du Fa, et j’avais encore quantité d’attachements, dont l'esprit de compétition, la haine, la peur, l’autosatisfaction, le désir de me faire valoir et la recherche du confort. J’avais également la conception que je finirais par être arrêté. Ces pensées auraient dû être éliminées à travers l’étude du Fa et l’émission de la pensée droite. Les forces anciennes avaient profité de moi et causé des interférences.

Je n'ai pas cédé quand j'ai été torturé au centre de détention et au centre de lavage de cerveau. J'avais de la compassion pour tout le monde autour de moi, y compris la police.

J’ai finalement entamé une grève de la faim et j’ai été libéré une année plus tard.

Lutter honorablement contre la persécution

Je me suis vite rendu compte que j'avais toujours défendu le Falun Gong, car les gens pensaient à moi chaque fois que le Falun Gong était mentionné à notre université.

Le Maître a dit :

« Votre simple existence a pour effet de sauver les êtres. » (Enseignement de Fa à la conférence de Loi internationale à New York)

En me remémorant chaque chose qui était arrivée dans ma vie au cours de ces quelques dernières années, trois événements méritent d’être mentionnés.

Le premier s’est produit lors d’une discussion au cours d’une réunion de travail concernant la diffusion d’une affaire de meurtre par CCTV (Chinese Central Television). La chaîne a attribué l’homicide au Falun Gong. Un professeur âgé a dit : « Tuer un membre de la famille ? La personne a un problème mental ? Le Falun Gong pratique la compassion, ils ne tueraient pas. Regardez notre collègue Wang [en me pointant]. A-t-il l’air fou ? » Depuis lors, personne n’a calomnié le Falun Gong lors de nos réunions à la faculté.

Le second incident est arrivé en 2001. Après que CCTV a diffusé la fausse histoire des auto-immolations sur la place Tiananmen, le PCC a demandé aux membres de la faculté et aux étudiants de notre université de signer une pétition contre le Falun Gong.

Je me suis rendu dans chaque département et bureau de l’université pour leur dire que les auto-immolations avaient été mises en scène, et j'ai prié les présidents des différents départements de ne pas faire pression sur les membres du personnel de la faculté et les étudiants pour qu’ils signent une telle pétition. Résultat, beaucoup ont fait le bon choix et n’ont pas signé.

Le troisième incident est survenu lorsque ma lettre a été envoyée au Bureau 610, le secrétaire du bureau du PCC de notre université a eu une réunion avec moi. J’ai lui ai expliqué ce qu’était le Falun Gong et que c’était mal de persécuter les pratiquants. Il m’a plus tard aidé à obtenir ma libération du centre de détention.

Le retour de mon environnement de cultivation

Mon arrestation a été une nouvelle majeure sur le campus de notre université. Cela a également été un choc pour tout le monde dans ma famille. J’ai senti que mon environnement de cultivation avait été détruit, et j’en ai quelque peu bavé après mon retour à la maison.

Je savais que je n’avais rien fait de mal, mais je ne pouvais pas faire face au monde extérieur. En tant que professeur d’université respecté, je me sentais honteux de la persécution que j’avais subie.

Le Maître a dit :

« Peut-être qu’un jour, en présence de la personne devant laquelle vous craignez le plus de perdre la face, on vous donnera une paire de gifles et vous serez humilié ; comment allez-vous régler cela ? C’est pour voir si vous pouvez le supporter avec patience ou non. » (Neuvième Leçon, Zhuan Falun)

J’ai réalisé que ma peur de perdre la face m’avait retenu et que je devais l’éliminer. La mission de chaque pratiquant est de permettre aux gens de connaître la bonté du Falun Gong, alors je me suis dit en moi-même que je devais vivre avec dignité.

La première fois que j’ai mis les pieds hors de mon immeuble, des voisins m’ont vu et se sont éloignés en marchant rapidement. Je les ai ignorés et j'ai continué à maintenir un pas rapide. Soudainement, quelqu’un m’a attrapé par-derrière. Je me suis retourné, c’était le secrétaire du bureau du PCC de notre université. Il m’a serré la main chaleureusement et s’est beaucoup inquiété pour moi comme un vieil ami. Rapidement, plus de gens sont venus pour me rencontrer.

Un professeur âgé m’a pris les mains et a dit : « Vous devez garder la tête haute. Nous savons tous que vous êtes une bonne personne. Qu’y a-t-il de mal à pratiquer le Falun Gong ? C’est la liberté de croyance – le PCC est déraisonnable ! »

Un autre collègue de notre département des langues étrangères m’a réconforté : « Ce qui s’est passé ne compte pas, dans mon cœur vous êtes toujours le professeur le plus respectable ! »

Leur accueil chaleureux me faisait monter les larmes aux yeux. Rapidement, mon environnement de cultivation est revenu à la normale. J’ai été témoin de ce que le Maître a enseigné :

« Quand le disciple a une pensée droite suffisante, le Maître a le pouvoir de changer la volonté du Ciel. » (« Vingt ans d'enseignement du Fa », Enseignement du Fa dans les conférences XI)

Ma famille et mes proches ont enduré pas mal d’épreuves à cause de moi. Je leur ai parlé et leur ai expliqué la vérité qu’il y avait derrière la persécution. Ils ont rapidement réalisé que le PCC était la cause de tous nos malheurs. Ils ont commencé à me soutenir dans ma cultivation et ont démissionné du PCC.

Expliquer les faits de façon efficace

Durant le temps que j’ai passé dans le centre de détention, j’ai parlé à plusieurs gardiens à propos du Falun Gong. Un jour, l’un d’eux m’a pris dans un coin et a sorti de sous son manteau un exemplaire du Zhuan Falun, et a dit : « Comment se fait-il que je n’arrive pas à comprendre un seul mot dans ce livre ? »

J’ai répondu : « Le Falun Gong aide les bonnes personnes à atteindre l’éveil. Vous faites du mal aux pratiquants de Falun Dafa et en retour, vous avez accumulé trop de karma. Donc le Fa ne se manifeste pas à vous ! »

Il a demandé avec de la peur dans la voix : « Que dois-je faire ? »

Je lui ai expliqué pourquoi il devait se changer lui-même et devenir une bonne personne.

Au cours des années, de nombreux fonctionnaires de police sont venus me rendre visite à la maison. Il y a cinq ans, un groupe d’agents s’est arrêté pour me contrôler. Après qu’ils se sont présentés, ils m’ont demandé dans quelle disposition d’esprit j’étais. Je leur ai raconté comment j’avais commencé à pratiquer le Falun Gong et comment le PCC avait fait publier de fausses nouvelles pour provoquer le ressentiment du public à l’égard des pratiquants.

Je leur ai également parlé de la torture et des meurtres de pratiquants, et pourquoi beaucoup de gens avaient déposé des plaintes en justice contre Jiang Zemin, l’ancien dirigeant du PCC qui a lancé la persécution, auprès de la Cour populaire suprême et du Parquet populaire suprême. À la fin, le chef du groupe s’est levé et a dit : « Bien ! J’aime la conférence que vous nous avez donnée ! »

Un ami à l'étranger est venu me rendre visite en 2014. Il a démissionné du PCC et de ses organisations affiliées après avoir appris les faits concernant la persécution, et a déclaré : « La véritable raison de ma visite en Chine cette fois-ci était d’entendre ce que tu avais à dire ! »

J’ai déposé une plainte en justice contre Jiang Zemin en 2015. J’ai utilisé mon vrai nom et j'ai rapidement été harcelé par la police. Durant cette période, j’ai entendu que quelques pratiquants locaux avaient été arrêtés pour avoir déposé plainte. J’ai alors décidé d’écrire une lettre ouverte à notre gouvernement local.

Pour dévoiler les actions du Bureau 610 local et du tribunal, j’ai passé au peigne fin l’équivalent de seize années d’articles sur la persécution des pratiquants de Falun Gong qui avaient été publiés sur le site web Minghui.

J’ai classé les données statistiques par pratiquants qui, soit étaient décédés à cause de la persécution, soit avaient été arrêtés, soit condamnés à la prison, ou emmenés dans des camps de travaux forcés, etc. J’ai également collecté les noms de ceux qui sont impliqués dans les prélèvements d’organes sur des pratiquants emprisonnés. J’ai mis ces informations dans une lettre et l’ai signée de mon vrai nom.

Peu après l’envoi de la lettre, j’ai été appelé dans notre salle de conférence et on m’a dit d’arrêter d’envoyer ce genre de lettre. J’ai utilisé cette opportunité pour dire à ceux qui étaient présents les détails de ma lettre et on m’a laissé repartir.

Le Maître a dit :

« Clarifier la vérité et sauver les êtres, les forces anciennes n'osent pas s’y opposer, l’important est que l'état d'esprit au moment de faire des choses ne leur permette pas de pénétrer par une faille. » (« Enseignement de la Loi à la Conférence de Loi de Boston en 2002 », Enseignement du Fa dans les conférences II)

Éclosion de fleurs d’Udumbara

Des fleurs d’Udumbara, dont on dit qu’elles ne fleurissent qu’une fois tous les 3000 ans pour annoncer le retour du Roi de la Roue de la Loi sacrée pour sauver les gens, sont apparues à la maison le 18 octobre 2007. Il y en avait neuf sur une pomme ! Ma joie était indescriptible.

J’ai amené la pomme dans le bureau de la rédactrice du journal de notre université et lui ai expliqué l’importance de la fleur d’Udumbara. La rédactrice était informée à propos du Falun Gong et avait déjà démissionné du PCC. Je lui ai demandé d’exposer la pomme dans son bureau pour que plus de gens puissent voir les fleurs. Les fleurs et la pomme y sont restées plus de deux mois.

Quatorze fleurs d’Udumbara ont également éclos dans l’ascenseur de l’appartement de mon fils en août 2008. Je pensais à demander aux médias de faire un reportage sur la présence des fleurs, mais quelques pensées préoccupantes me sont venues à l’esprit. J’aurais à utiliser mon vrai nom pour contacter les agences de presse et de plus un reportage sur les fleurs d’Udumbara était également considéré comme un « sujet sensible ».

Après quelques réflexions, j’ai surmonté ma peur et me suis souvenu de l’enseignement du Maître :

« Je considère le processus comme étant le plus important » (« Enseignement de la Loi et explication de la Loi lors de la Conférence de Loi du New York Métropolitain », Enseignement du Fa dans les conférences III)

Je me suis dit : « Je devrais faire ce qui est juste, éliminer la peur et ne pas être attaché au résultat. »

Je me suis rendu dans deux agences de presse et à notre chaîne de télévision provinciale.

Deux jours plus tard, deux journalistes de la télévision sont venus. À midi du même jour, un long reportage de deux minutes sur la floraison de fleurs d’Udumbara était diffusé dans l’émission « City Hotline », laquelle est regardée par beaucoup de familles à l’heure du déjeuner. Des images des fleurs d’Udumbara et la signification de leur floraison ont également été montrées.

J'étais très heureux du résultat et j'ai compris qu'il n'y a pas de coïncidence. Tout arrive pour une raison !

Traduit de l'anglais en Europe