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[Célébrer la Journée mondiale du Falun Dafa] L'histoire de deux testaments

12 juin 2019 |   Écrit par You Ran, une pratiquante de Falun Dafa en Chine

(Minghui.org) Mon beau-père est décédé à l'âge de 90 ans à la fin juin 2018. Ma belle-mère à 89 ans.

Mon beau-père a fait deux testaments concernant ses biens situés dans sa ville natale. Le deuxième testament était très différent du premier qu'il avait rédigé des années auparavant. Dans le premier testament, il laissait son appartement à ses deux filles. Dans le second, il le donnait à son plus jeune fils, mon mari.

Mon beau-père a été lucide jusqu'à son décès. Alors, pourquoi a-t-il changé sa volonté ? C'est une longue histoire.

Mon mariage

Mon mari et moi nous sommes rencontrés à l'université. Il était l'un de mes admirateurs. Je ne sais pas pourquoi je l'ai choisi puisqu'il ne se démarquait d'aucune façon par rapport aux autres. Un de mes camarades de classe a commenté notre relation dans une lettre en ces termes, « une fleur grandissant dans la bouse de vache ».

Avant l'obtention de son diplôme, mon mari n'était pas recommandé pour des études de troisième cycle en raison d'une petite différence de niveau. Il ne pouvait pas l'accepter et il a quitté l'université plusieurs fois.

Ma famille s'est fortement opposée à notre relation, en particulier mon père. Il disait : « il est tellement étroit d'esprit. Je ne peux pas pousser ma fille dans le feu. »

Mon beau-père avait douze ans de plus que mon père. Inquiet de l'état mental de son fils, il est venu chez moi pour demander à mon père son consentement à ma relation avec son fils.

Mon père ne s'est pas levé pour le saluer ou le regarder. Il s'est assis sur un canapé, les bras et les jambes croisées, pendant que mon beau-père était assis au bord d'un canapé et prononçait toutes sortes de paroles aimables pour le satisfaire. C'était vraiment gênant.

En fait, je ne comprenais pas non plus le comportement de mon mari à ce moment-là et me sentais plutôt lourde dans mon cœur. Je ne savais même pas pourquoi je voulais toujours être avec lui. Peut-être était-ce ma nature gentille qui m'empêchait de le quitter ?

Ce n'est que des années plus tard, après avoir commencé à pratiquer le Falun Gong, que j'ai compris que tout cela était dû à l'affinité prédestinée, arrangée par le divin. Mon père a consenti à contrecœur à notre mariage puisque je ne changeais pas d'avis.

Faire face au désagrément

Après avoir obtenu notre diplôme, mon mari et moi avons été affectés dans une autre ville. Pour nous faciliter la vie, mon père a commencé à planifier notre mariage. À ce moment-là, mon mari et moi avions déjà reçu notre certificat de mariage.

Mon père a invité mon beau-père à la maison pour discuter de la cérémonie de mariage. Mon beau-père est arrivé avec un maillet de croquet à la main. Après avoir entendu le plan de mon père, mon beau-père a déclaré : « Ils ont déjà l'acte de mariage, alors ils sont déjà mariés. » (Ce qui signifiait qu'on n'avait pas besoin de cérémonie.)

Mon père était sous le choc. Il était un écrivain très efficace au travail et célèbre pour être beau parleur, mais cette fois il était sans voix.

Après un moment de silence, il a suggéré : « Si vous ne voulez pas l'organiser, vous pouvez simplement louer une voiture pour aller chercher ma fille. Vous n'avez pas à préparer de repas pour mes proches, car nous pouvons nous en occuper nous-mêmes. Il suffit de déclencher des feux d'artifice devant votre maison. Cela fera l'affaire. »

« Non, c'est trop de problèmes », mon beau-père n'était pas d'accord. Mon père était vraiment en colère à ce moment-là, mais il ne l'a pas montré. Il a seulement dit : « D'accord, nous allons louer une voiture et emmener notre fille chez vous. Vous devez juste organiser des feux d'artifice. »

« Non, vous pouvez tout organiser, mais nous ne pouvons pas… » mon beau-père refusait toujours de faire quoi que ce soit.

Mon père s'est senti trompé et insulté, il a regretté d'avoir donné son consentement à mon mariage. Cependant, mon mari et moi avions déjà obtenu notre certificat de mariage et il ne pouvait rien faire.

Mon beau-père a dit : « Je n'ai pas de temps à perdre ici. Je dois aller jouer au croquet » et il est parti.

Pendant les dix années qui ont suivi, mon père était en colère contre mon beau-père à ce sujet. J'ai également eu de grandes disputes avec mon mari, parce que nous n'avions pas d'anniversaire de mariage à célébrer, jusqu'à ce que je commence à pratiquer le Falun Gong en 1999.

Depuis que nous travaillions à l'extérieur de la ville, mon beau-père ne s'attendait pas à ce que nous prenions soin de lui durant sa vieillesse. Il a même dit à mon mari : « Plus vous êtes capable, plus vous devenez inutile. »

Relations familiales déplaisantes

Mes beaux-parents vivaient dans une maison à un étage. Plus tard, comme beaucoup d'autres, ils ont acheté un appartement. Ils ont ensuite vendu leur ancienne maison et ont donné tout l'argent à leur fils aîné. Ils ont également aidé à élever la fille de son fils aîné et ma belle-mère a souvent dit : « Quand je serai trop vieille pour me déplacer, je demanderai à ma petite-fille de s'occuper de moi. »

Mon fils n'a jamais eu un tel privilège. C'est toujours ma famille qui nous a aidés.

Mon mari a amené mes beaux-parents à la maison pour nous donner un coup de main quand mon fils était bébé. À cette époque, il était souvent en voyage d'affaires et j'étais très occupée à préparer des examens pour obtenir un titre professionnel.

Toutefois, ils ne sont restés que quelques jours, puis ont pris le train pour rentrer chez eux, tout simplement parce que mon beau-père s'était offusqué avec quelqu'un qu'il avait rencontré lors de ses exercices matinaux. Il pensait qu'il était méprisé pour être de l'extérieur de la ville.

Nous n'avions pas d'autre choix que de laisser notre fils dans une famille un jour et dans une autre le lendemain, jusqu'à ce qu'il soit en âge de fréquenter un jardin d'enfants. Je pensais qu'il était plus important pour mon beau-père de sauver la face plutôt que de nous aider dans les difficultés auxquelles nous faisions face à l’époque.

Lorsque mon beau-père a acheté l'appartement, il nous a demandé de lui donner dix mille yuans, ce que nous n'avions pas à l'époque. En fait, nous étions endettés, car nous avions emprunté quarante mille yuans pour nous aider à couvrir le coût de notre propre appartement. Mon beau-père était très en colère contre mon mari. Il a appelé à plusieurs reprises pour discuter avec lui. J'étais extrêmement contrariée par mon beau-père et je le trouvais déraisonnable.

Le premier testament de mon beau-père

Mes beaux-parents avaient toujours espéré que leur fils aîné s'occuperait d'eux lorsqu'ils seraient vieux. Ils avaient construit une maison pour lui, ils l'avaient aidé pour son mariage et s'étaient occupés de sa fille. Ils n'ont fait aucune de ces choses pour mon mari, leur plus jeune fils.

Cependant, l'inattendu peut arriver à tout instant. Leur fils aîné est devenu à moitié paralysé, alors il ne pourrait jamais s'occuper d'eux.

Mon mari a deux soeurs plus âgées. Mes beaux-parents se sont également occupés de leurs enfants afin de pouvoir compter sur leurs filles une fois qu'ils seraient vieux.

Puisque leurs filles avaient également offert de l'argent quand mes beaux-parents avaient acheté leur appartement, mon beau-père a écrit dans son testament que l'appartement irait aux deux filles. L'appartement avait pris de la valeur au fil des ans.

J'avais déjà commencé à pratiquer le Falun Gong au moment où mon beau-père a fait ce testament. J'ai compris que la propriété appartenait à mes beaux-parents et qu'ils étaient libres de la donner à qui bon leur semblait. Cependant, le frère aîné de mon mari était très fâché à ce sujet et mon mari a également pensé que c'était injuste.

Abandonner le ressentiment envers mon beau-père

J'ai commencé à cultiver Dafa en 1999 et j'ai compris le vrai sens de la vie. J'ai commencé à me conduire selon les exigences d'une pratiquante de Dafa. Je n'avais plus de ressentiment envers mes beaux-parents et j'essayais toujours de regarder toutes choses selon leur point de vue.

Je leur ai acheté des articles ménagers, certains pour quelques yuans et d'autres pour plusieurs milliers de yuans. J'ai toujours été généreuse lorsqu'il s'agissait de dépenser de l'argent pour mes beaux-parents, mais ils ne semblaient jamais apprécier ce que je faisais. Chaque fois que je leur achetais quelque chose, ils me disaient : « À quoi sert ces choses ? » ou « Ceci est nocif » ou « Quel gaspillage d'argent ! »

Je sentais qu'ils se méfiaient de mes intentions. Ils n'arrivaient pas à comprendre pourquoi je n'avais plus de ressentiment, parce qu'ils pensaient que j'avais toutes les raisons de les détester. Ils ne savaient pas que Dafa peut changer complètement une personne.

Je n'ai plus mentionné ces anecdotes du passé et ma relation avec mon mari s'est améliorée. Maintenant, nous pouvons résoudre les choses si nous sommes d'un avis différent et nous ne nous disputons plus. Dafa a dissous le ressentiment dans mon cœur et nous sommes heureux.

Le frère aîné de mon mari a été hospitalisé trois fois, et chaque fois, nous avons offert de l'argent et du temps pour aider. Sa famille exploitait un petit supermarché et sa femme devait garder le magasin ouvert pour pouvoir joindre les deux bouts. Mon mari a donc pris congé de son travail pour s'occuper de son frère aîné, me laissant alors toutes les tâches ménagères. Je devais emmener mon fils à l'école tous les matins et le chercher le soir. Même si c'était épuisant, je ne me suis jamais plainte. Je suis une pratiquante de Dafa et j'étais heureuse d'aider la famille de mon beau-frère et de soutenir mon mari pendant une période difficile.

Je m'entends bien avec tous les membres de la famille de mon mari. Pour mes beaux-parents, je suis une belle-fille vertueuse et dévouée. Pour les gens de ma génération, je suis gentille et raisonnable. Avec les plus jeunes, je suis une tante facile à vivre. La nièce de mon mari m'a dit un jour : « Tante, tu me fais peur. Est-ce que je devrai travailler aussi fort que toi pour ma belle-famille si je me marie un jour ? » Mon mari a dit que j'apportais le soleil avec moi partout où j'allais.

Pardonner les offenses du passé

Mon beau-père a eu 88 ans en 2016 et ma belle-mère avait 87 ans. Il a fait une chute et ne pouvait plus prendre soin de lui-même. Ma belle-mère souffrait d'arthrite et dépendait de mon beau-père. Ils avaient besoin de quelqu'un pour s'occuper d'eux de toute urgence.

Mon mari et moi étions le seul choix possible, car son frère aîné était à moitié paralysé, sa sœur aînée avait une hernie discale lombaire, sa sœur cadette avait des kystes hépatiques et ne pouvait faire aucune tâche ménagère et la petite-fille de ma belle-mère sur qui elle avait fondé ses espoirs des années plus tôt vivait maintenant à des milliers de kilomètres.

En fait, lorsque mes beaux-parents avaient environ 80 ans, mon mari et moi les avions invités à vivre avec nous pour que nous puissions nous occuper d’eux, mais ils ont refusé chaque fois que cette suggestion était formulée, en particulier mon beau-père qui avait dit avec émotion : « Ne parlez plus de cela. Nous n'avons jamais eu de tels plans. »

Cela ne menant nulle part, nous avons dû prendre des dispositions pour que mes beaux-parents emménagent dans le meilleur centre de soins pour personnes âgées de la région. Au début, ils étaient plutôt contents, avec des plats tout préparés et un ménage quotidien. Mais avec le temps, ils sont devenus mécontents parce qu'ils ne pouvaient pas manger ce qu'ils voulaient et les repas n'étaient pas toujours à leur goût. En outre, les membres du personnel n'étaient pas toujours attentionnés ni prêts à aider.

Alors, quand mon mari a de nouveau proposé de les amener à la maison, ils n'ont pas rejeté l'idée. Cependant, mon beau-père était toujours inquiet. Il a dit doucement à mon mari : « Mais nous n'avons pas aidé à prendre soin de votre fils quand il était petit. »

Sachant ce qui les dérangeait, j'ai dit à mon beau-père en plaisantant : « Alors, c'est ça qui te tracasse. Ne t'inquiète pas, papa. C'est la responsabilité des parents de prendre soin de leurs propres enfants, pas l'obligation des grands-parents. Quand j'aurai un petit-fils, je ne m'occuperai pas de lui non plus. » Mon beau-père a souri et a emménagé avec nous.

Être responsable des beaux-parents âgés

Même si nous avions une femme de ménage pour aider, il restait encore beaucoup à faire. Nous ne pouvions pas voyager très loin au cas où l'on aurait besoin de nous en urgence. Nous préparions de la nourriture et des médicaments tous les jours pour mes beaux-parents. Mon beau-père était diabétique, nous devions donc fréquemment vérifier son index glycémique. Ma belle-mère avait déjà commencé à souffrir de démence et j'étais constamment soumise à ses propos hargneux et abusifs. Parfois, même mon mari ne pouvait pas supporter cela et se sentait très désolé pour moi. Cependant, je ne me plaignais pas, car je savais qu'ils vieillissaient et que ma belle-mère n'était plus elle-même. Je me suis simplement occupée d'elle comme si elle était un vieil enfant.

Mon beau-père a été hospitalisé à quelques reprises, et chaque fois, mon mari et moi prenions très bien soin de lui. Comme mon mari ne pouvait pas rester éveillé tard, je prenais tous les quarts de nuit et très souvent, je pouvais à peine fermer les yeux de toute la nuit. Lorsque mon beau-père avait été à la selle ou avait uriné, je le nettoyais, ce qui me laissait souvent épuisée.

Je me souviens de la première fois qu'il avait été hospitalisé, faute d'expérience, nous n'avions pas apporté de gants en caoutchouc. Quand j'ai nettoyé mon beau-père après une selle, à mains nues, je n'étais pas parvenue à enlever l'odeur avant d'avoir reçu du désinfectant d'une infirmière. Les médecins, les infirmières et les patients pensaient que j'étais la fille de mon beau-père.

Notre femme de ménage avait des jours de congé chaque mois, plus les jours fériés. Donc, ses jours de congé sont devenus nos jours de travail. Après l’installation de mes beaux-parents, je n’ai jamais pu passer une journée avec ma propre famille.

Aux alentours du Nouvel An chinois 2017, j'ai passé cinq jours à veiller sur mes beaux-parents, du Nouvel An au cinquième jour du mois. Le sixième jour, leur deuxième fille est venue leur rendre visite. Mon mari et moi en avons donc profité pour rendre visite à mes parents. Il était déjà 23 h 30 au moment où nous sommes arrivés là-bas et nous nous sommes précipités pour rentrer à 16 h le lendemain après un repas de réunion familiale. Mon plus jeune frère m'a dit en plaisantant : « Hé, sœur, quand es-tu revenue ? » « Hier », ai-je répondu avec un sourire. Oui, c'était en effet hier, même si ce n'était qu'à une demi-heure du jour même.

Mon beau-père a été victime d'un accident vasculaire cérébral en juin 2017. Auparavant, il était encore capable de se déplacer avec de l'aide. Cependant, il était maintenant devenu complètement incontinent.

Quand c'était le jour de congé de la femme de ménage, je prenais ses fonctions et garder mes beaux-parents propres faisait partie de ma routine quotidienne. Ce n'était pas si mal pendant la journée, mais la nuit c'était très difficile, car je devais me lever plusieurs fois pour garder ma belle-mère au sec ou changer les sacs de collecte d'urine pour mon beau-père. Parfois, mon beau-père avait des selles pendant la nuit et je devais le nettoyer et changer les draps sales. Parfois, les édredons étaient également sales et je devais tous les changer et nettoyer mon beau-père. C'était vraiment du boulot.

Vers le Nouvel An 2018, mon mari était en voyage d’affaires et la femme de ménage prenait ses vacances annuelles. Je passais par un processus de purification avec des yeux larmoyants et le nez qui coulait. Je me sentais vraiment endormie, mais dès que je m'endormais, ma belle-mère m'appelait ou il était temps d'aider mon beau-père à se retourner ou à changer son sac d'urine. J'étais totalement épuisée. Toutefois, chaque fois que j'allais aider mes beaux-parents, je souriais toujours et leur parlais doucement.

Lorsque la femme de ménage est revenue, mon beau-père a levé le pouce de la main gauche. Je lui ai dit : « Papa, je ne suis pas une soignante professionnelle, mais j'ai fait de mon mieux. » Mon beau-père a souri comme un enfant.

Établir une affinité avec Dafa

Mon beau-père n'avait jamais vraiment approuvé ma pratique du Falun Gong. Bien qu'il ait déjà vu les changements chez moi dans notre ville natale, il n'a jamais complètement soutenu la pratique, pensant que le Falun Gong était politique. Je lui ai expliqué la vérité plusieurs fois, mais parfois, même s'il était sans voix face aux faits, il jugeait toujours Dafa avec la culture du Parti communiste qui était profondément enracinée en lui.

Après que mes beaux-parents ont emménagé avec nous, mes compagnons de cultivation sont venus les voir et ils ont tous partagé les bienfaits qu'ils avaient reçus en pratiquant le Falun Gong. Petit à petit, mon beau-père a commencé à changer. Quelques mois plus tard, il a commencé à réciter : « Falun Dafa est bon. Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon. »

Il m'a également dit qu'il regrettait toutes les choses négatives qu'il avait dites à propos du Falun Dafa et m'a demandé de l'écrire, puis il a signé son nom. Il a accepté de l'envoyer sur le site web Minghui afin de déclarer solennellement que tout ce qu'il avait dit contre Dafa était nul et non avenu et qu'il souhaitait corriger ses erreurs.

Il a continué de réciter « Falun Dafa est bon » même s'il était complètement alité.

Il était gravement diabétique, mais il ne présentait aucun signe de contusions et sa pression artérielle et son rythme cardiaque étaient normaux. Lorsqu'on lui a demandé s'il avait mal, il a répondu par la négative, qu'il ne pouvait tout simplement pas bouger le côté droit de son corps. Je sais dans mon cœur que, parce qu'il croyait vraiment que le Falun Dafa est bon, une grande partie de son douloureux karma lui avait été enlevé.

Il m'a toujours appelé s'il avait besoin de quelque chose ou non. Il aimait juste entendre ma voix et m'écouter lui raconter des histoires sur la cultivation de Dafa. Je lui ai parlé des principes du remboursement des dettes karmiques et du fait de considérer les épreuves comme une joie, etc. Quand je lui parlais, il avait l'air en paix, comme s'il n'avait aucune douleur.

Le second testament de mon beau-père

Mon beau-père est décédé paisiblement dans son sommeil alors que j'étais avec lui. Il n'a montré aucun signe de douleur et même sa respiration était normale. Pour moi, il a été conduit tranquillement à passer une porte et entrer par une autre, tout à fait de son plein gré.

J'étais la seule à ses côtés quand il est décédé. Il ne semblait se sentir attaché à personne. Sa petite-fille est venue lui rendre visite une fois. J'étais un peu inquiète qu'il puisse devenir trop émotif, car il n'avait pas vu sa petite-fille bien-aimée depuis longtemps. Mais quand elle est venue à son chevet, il était très calme. J'ai pensé qu'il pourrait ne pas la reconnaître et lui ai demandé qui elle était. Il a dit son nom sans hésiter. Sa petite-fille a également été très surprise par son calme.

Lors des funérailles, le deuxième beau-frère de mon mari lui a dit, ainsi qu'à ses collègues : « Cette belle-fille est incroyable. Elle a fait des choses que même ses propres filles sont incapables de faire. On ne peut trouver nulle part une meilleure belle-fille qu'elle. »

Après le décès de mon beau-père, mon mari m'a dit qu'il avait fait un nouveau testament six mois après son installation chez nous, avec deux de ses nièces comme témoins. Dans le testament, il avait confié à mon mari la tâche de s'occuper de son appartement.

Les cousins de mon mari lui ont dit que mon beau-père avait été un peu méfiant au début, n'étant pas certain que je serais vraiment gentille avec lui. Après avoir été convaincu de ma gentillesse, il a regretté ce qu’il m’avait fait dans le passé.

Mon mari et moi n’avons jamais montré à qui que ce soit la seconde volonté de mon beau-père, nous n’en avons pas parlé à son frère ni à ses sœurs. Nous ne voulions pas prendre l'appartement de mon beau-père, parce que nous ne voulions rien en récompense pour avoir pris soin deux. S'occuper de nos parents est notre devoir.

La seconde volonté reflétait la confiance que mon beau-père avait en nous et qu'il me soutenait dans ma pratique du Falun Gong.

Je ne sais pas comment terminer mon histoire. Je n’ai qu’une chose à dire : « Merci Maître ! Dafa a dissipé tous les ressentiments que j'avais nourris pendant dix ans et m'a procuré un vrai bonheur, en plus d'un esprit et d'un corps en bonne santé. »

Traduit de l'anglais au Canada