(Minghui.org) Mon nom est Zhang Yulan et j’ai 67 ans. J’ai commencé à pratiquer le Falun Gong en 1998. Après que la persécution a commencé en 1999, j’ai été arrêtée le 31 mars 2002 et j’ai été condamnée à huit ans de prison. J’ai été libérée après sept ans et deux mois.

Pendant cette énorme épreuve, j’ai passé de longs jours et de longues nuits en essayant de me rappeler des passages du Zhuan Falun que j’avais mémorisés. Avec l’aide du Maître et sa protection, j’ai survécu et j’ai réussi à sortir vivante de prison.

Nourrie secrètement de drogues inconnues

Après les trois premières années, les fonctionnaires de la prison ont vu qu’ils ne pouvaient pas me « transformer », alors ils ont commencé à mettre secrètement des drogues dans ma nourriture et mes boissons. Je m'en suis rendu compte après avoir remarqué que mon corps et mes mains avaient commencé à trembler sans raison.

Un jour, une détenue du nom de Zhang Yufeng qui me surveillait m’a préparé une tasse d’eau, j’ai vu qu’elle utilisait un petit morceau de papier pour ajouter quelque chose dans ma tasse. J’ai crié : « Vous ajoutez de la drogue dans ma boisson ! »

Puis je me suis dirigée droit vers le bureau de Li Hong, qui était le commandant de la quatrième section de la prison. Fâchée, je lui ai demandé : « Pourquoi avez-vous demandé à Zhang Yufeng de mettre de la drogue dans ma boisson ? »

Elle a vu que je m’en étais rendu compte et a seulement dit : « Nous n’avons pas le choix. Nous y sommes forcées par nos supérieurs. »

« Pourquoi voulez-vous tous que je meure ? » ai-je demandé. Elle a répondu : « Vous ne mourrez pas. Vous n’allez que souffrir. » J’ai dit : « À partir de maintenant, vous ne pouvez plus mettre des drogues dans ma nourriture et dans mes boissons ! » Elle a dit : « Nous avons toutes sortes de méthodes ! » Depuis ce moment-là, j’ai surveillé attentivement ma nourriture et mon eau. Mais, après avoir été libérée, j’ai découvert qu’ils avaient mélangé des drogues dans la farine pour faire les petits pains.

Je dormais habituellement très bien. Mais après avoir reçu ces drogues, je n’ai pas pu dormir pendant deux jours et deux nuits. Puis j’ai commencé à perdre la vue, à avoir une paralysie des jambes et à avoir besoin d'aide, même pour marcher. Pendant la journée, je ne pouvais pas manger, et la nuit, mon corps me faisait tellement mal que je ne pouvais pas dormir. J'ai perdu beaucoup de poids. Un autre symptôme étrange était que je transpirais constamment et que mon visage était souvent trempé par la sueur. Cependant, j’avais très froid et, même si c’était en été, je portais deux paires de bas en coton dans mes chaussures et deux paires de pantalons en coton épais.

Après trois mois, ma respiration a commencé à s’affaiblir et j’avais l’impression que je pourrais arrêter de respirer à tout moment. Mais même si j’étais en train de mourir, ils continuaient à me torturer. À la fin, j’ai abandonné et j’ai dit que je ne pratiquerais plus. Alors, ils m'ont finalement permis de m'allonger un peu sur un lit. Mais après avoir dit que je ne pratiquerais plus, je me suis effondrée mentalement et mon état s’est aggravé.

Mon mari m’a rendu visite et a ensuite dit à la famille : « Elle n’a plus que quelques jours à vivre. » Il a vendu mon appartement et a apporté toutes mes affaires, sauf un piano.

Juste au moment où j'étais en train de mourir et que tout s'effondrait, j'ai vaguement senti que le livre Zhuan Falun était sur ma poitrine. J'ai réalisé que le Maître me donnait un indice. Il n'y avait pas de livres de Falun Gong en prison. Pendant les trois premières années, j'ai étudié le Fa en essayant de me rappeler le Zhuan Falun que j'avais lu plusieurs fois dans le passé.

Mais depuis qu’ils avaient commencé à m’administrer des drogues, j’avais trop de douleurs pour m’en rappeler. J’avais donc arrêté pendant trois mois. Ces trois mois sont les moments où j’aurais préféré mourir.

Retourner au Falun Gong : le Maître m’aide à me rappeler le Zhuan Falun

J’ai recommencé à me rappeler le Fa malgré de grandes douleurs. J'ai fait de mon mieux et j’ai été capable de m’en rappeler peu importe ce que les personnes perverses me disaient. Même lorsque je ne me souvenais que de quelques phrases, je les repassais à plusieurs reprises dans mon esprit.

Chaque jour, je commençais à le remémorer de 1 h du matin à l’aube, et de l’aube à 21 h. Le Zhuan Falun a neuf leçons et 60 sous-sections. Chaque jour, je repassais le livre au complet. Le Maître m’a aidée en me mettant de plus en plus le Fa dans mon esprit, ainsi lentement j’ai été capable de m’en souvenir de plus en plus. Jour après jour, mois après mois, je ne m'arrêterais pas, quoi qu'il arrive. Mon corps a commencé à récupérer peu à peu et j’ai senti que je n’allais plus mourir. Même si mes jambes et mes yeux ont fini par rester handicapés, j'étais vivante.

Deux ans plus tard, mes mains étaient capables de faire des travaux et mes jambes étaient capables de bouger et je pouvais me déplacer. Je n’avais plus besoin de porter deux pantalons. Je suis allée voir les gardiens de la prison et je leur ai dit que tout ce que j’avais dit les jours passés au sujet de ne plus pratiquer n’était pas valable.

Expérimenter le pouvoir du Falun Gong

Ils m’ont alors entourée de sept personnes pour me « transformer ». Ces personnes avaient été autrefois des pratiquantes, mais avaient abandonné le Falun Gong. L'une d'elles s'appelait Sun. Elle avait plus de 30 ans et était enseignante.

Après environ deux mois, nous avons toutes les deux reçu le même jour des avis des endroits où nous avions travaillé avant d’être arrêtées. L’avis que j’avais reçu concernait ma pension de retraite et demandait ma carte d’identité. Le sien la notifiait qu'elle était congédiée.

Elle a pleuré très fort. Elle pensait que puisqu'elle avait accepté d'être « transformée » et qu’elle avait également accepté d'essayer de « transformer » les autres, elle recevrait une peine réduite et qu’elle pourrait sortir plus vite de prison et retourner au travail. Elle n'avait jamais pensé qu'elle serait congédiée à la place. Cette différence entre le dénouement de nos situations respectives a surpris tous les autres et ils ont tous cessé d'essayer de me « transformer ».

Au cours de ces sept ans, en plus de mettre des drogues dans ma nourriture et mes boissons, les gardiens pervers avaient utilisé toutes sortes de tortures cruelles pour essayer de détruire ma volonté, comme la chaise de fer, les cages, les chaînes en fer, etc. Je m'appuyais continuellement sur le fait de me rappeler sans cesse le Falun Gong et j’ai survécu. Je pense que c’est le pouvoir du Falun Gong.

Traduit de l’anglais au Canada