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Revenir à la cultivation et se libérer de la persécution

20 juillet 2019 |   Écrit par un pratiquant de Falun Dafa en Chine

(Minghui.org) Cela fait presque trois ans que je suis revenu à cultivation et pratique du Falun Dafa. Ces trois dernières années ont été la période la plus heureuse, mais aussi la plus difficile de ma vie. Comparé à mes compagnons de cultivation, je sais que je n'en suis pas où je devrais être dans ma cultivation. Mais avec les conseils du Maître et de Dafa, j'ai surmonté le fait d'être sous constante surveillance pour pouvoir mener une vie normale et faire les trois choses convenablement.

Revenir à la cultivation

J'ai commencé à pratiquer Dafa avant la persécution. Après que la persécution a commencé, au fil des ans, j'ai peu à peu perdu le contact avec les compagnons de cultivation de ma région. Je n'ai lu le livre Zhuan Falun que de temps en temps et me suis perdu dans la vie des gens ordinaires. Cependant, le Maître ne m'a pas abandonné. Lors d'un événement en 2009, j'ai entendu par hasard parler du mouvement pour démissionner du Parti communiste chinois et de ses organisations associées. À cause de ma peur, je n'ai pas osé demander de détails.

Dès 2012, j'ai fait quelques rêves bizarres. Dans l'un d'eux, dont je me souvenais très bien, alors que je sortais de chez moi un matin, j'ai vu d'un côté un essaim d'agents de police tirer sur des gens et j'étais le suivant sur la ligne pour être tué. De l'autre côté, je voyais une large route dorée menant au loin. Je me suis dit que je ne me rendrais pas même si cela signifiait la mort et puis j'ai couru vers la route dorée sans regarder en arrière. Dans plusieurs autres rêves, j'étais aussi face à la mort et chaque fois, je me disais : « Je suis un disciple du Maître et un pratiquant de Falun Gong. » Alors je me réveillais de ces rêves.

Les rêves ont continué jusqu'en 2015, quand j'ai commencé à rêver d'examens où j'étais toujours en train de tâtonner sur les questions d'examen. Comme j'ai réalisé que je n'avais pas été admis à l'université à cause des mauvais résultats aux examens, je devais avoir dans mes rêves un sentiment d'urgence et des regrets. Après avoir fait plusieurs de ces rêves, j'ai soudain réalisé que le temps de la cultivation arrivait à sa fin et que ce serait bientôt le moment de passer l'examen final. Quelques mois plus tard, j'ai enfin utilisé le logiciel pour briser le blocage d'internet et obtenir les informations qui n'étaient pas disponibles auparavant. J'ai réalisé que j'avais pris beaucoup de retard dans la cultivation. À l'époque, je n'arrivais pas à comprendre ce qu'était la vraie cultivation et à trouver mes attachements. Je lis souvent le Zhuan Falun après le travail tout en imprimant des documents clarifiant les faits à distribuer dans ma communauté résidentielle. Je ne m'appliquais pas bien dans l'étude du Fa et je m'endormais souvent en lisant le livre.

Au cours des premiers mois après être revenu à la cultivation, j'ai été arrêté, détenu, envoyé dans un centre de lavage de cerveau et mon domicile a été saccagé Après avoir été libéré du centre de lavage de cerveau, j'ai été licencié à mon travail. Le comité de mon quartier et la police locale m'ont placé sous surveillance et m'ont suivi. J'avais le sentiment que « Cent épreuves tombent en même temps » (Hong Yin). L'année suivante, je me suis graduellement éveillé au sens véritable de la cultivation par une étude intensive du Fa et ma pensée droite s'était renforcée. J'ai envoyé des lettres par mail aux autorités qui m'ont envoyé au centre de lavage de cerveau pour leur parler des faits. Je voulais au minimum leur faire savoir que je continuais ma pratique et que le Falun Dafa est une école de cultivation droite. J'espérais rattraper mes erreurs du passé en clarifiant les faits.

Je vais partager la façon dont, en étudiant le Fa et en regardant à l'intérieur, j'ai pu finalement surmonter l'oppression due au fait d'être surveillé constamment par le Parti communiste chinois (PCC).

Se débarrasser des caméras de surveillance

Le lendemain de ma libération du centre de lavage de cerveau, des agents du Bureau 610, de la sécurité intérieure, du poste de police et du comité de quartier sont tous venus chez moi et m'ont demandé si je continuerais à pratiquer le Falun Gong. J'ai répondu avec confiance et dignité : « Oui, je continuerai à pratiquer même si vous me le demander mille fois et m'arrêtez encore juste maintenant. » Contrairement à mon attente, ils ont dit : « D'accord, vous pouvez pratiquer à la maison. » Quelques jours après, ils ont installé une caméra de surveillance près de l'entrée de ma maison. J'avais un fort attachement à la peur à cette période. Chaque fois que je rentrais, je commençais prudemment par faire le tour des environs et je rentrais chez moi une fois que j'étais sûr qu'il n'y avait rien d'anormal.

Je me suis dit : « Je ne peux pas vivre une vie en étant sous surveillance ! » Le Maître a dit :

« L’histoire de l’humanité n’a pas pour but final d’être un être humain, l’histoire de l’humanité n’est pas là non plus pour offrir un paradis à la perversité pour sévir. L’histoire de l’humanité est créée pour la rectification de la loi, seuls les disciples de Dafa sont dignes de manifester ici leur splendeur et leur gloire. » (« À la conférence de Loi européenne 2005 » Points essentiels pour un avancement diligent III)

J'ai cherché sur Minghui.org des articles sur les caméras de surveillance et la façon de les utiliser, mais je n'en ai trouvé que très peu. Puis j'ai regardé les sites web de gens ordinaires, mais je n'ai pas trouvé beaucoup de lois à ce sujet. J'ai alors décidé de consulter un avocat qui connaissait ma situation. Je lui ai dit aussi que je continuais à pratiquer le Falun Gong et que je voulais en savoir plus sur les lois et règlements connexes. Après une rencontre en personne, il m'a fait quelques suggestions.

Suivant ses suggestions, j'ai cherché des lois sur la protection du droit de la vie privée des citoyens. Comme le couloir de mon immeuble appartenait à tous les résidents de l'immeuble, les autorités du gouvernement n'avaient pas le droit d'installer de caméras de surveillance qui violent la sphère privée des résidents. Par conséquent, j'ai envoyé une copie des lois aux responsables du comité de quartier et leur ai dit que j'allais enlever la caméra. Après avoir enlevé la caméra, personne du comité de quartier ne s'est donné la peine de venir et de m'interroger à ce sujet. Plus tard, les autorités ont installé une autre caméra. Une fois que je l'ai vue, je l'ai de nouveau enlevée et j'ai aussi averti la police locale par téléphone, leur disant de ne plus installer de caméra.

Après cela, ils n'ont pas continué et la question de la caméra de surveillance a été résolue. Pendant ce processus, un agent de police local est venu fréquemment dans mon quartier résidentiel. Au début, j'étais réticent à sa présence. Mais plus tard, j'ai pu peu à peu le traiter comme un ami et commencer à bavarder avec lui. Je savais que son côté conscient savait vraiment qui j'étais et ce qu'était le Falun Gong, c'est ce qui l'a rendu amical. Par exemple, il frappait habituellement lourdement et avec agressivité à ma porte. Plus tard, il ne frappait plus que quelques coups, et attendait tranquillement que je réponde.

Surmonter le fait d'être suivi et surveillé

En plus de la surveillance par caméra, il y avait plusieurs agents stationnés devant l'entrée de ma maison 24 heures sur 24, pour surveiller mes activités. La surveillance a été encore plus intense pendant la 19e Conférence du Parti communiste chinois qui a duré environ vingt jours. Pendant cette période, 18 de ces agents se sont relayés pour me surveiller. Ils m'ont aussi fait suivre par un véhicule quand j'allais en ville en voiture. J'ai décidé de leur clarifier les faits devant chez moi, car ils étaient tenaces et qu'il y avait continuellement une personne stationnée là.

Après avoir étudié le Fa le matin, pris mon repas et émis la pensée droite, j'allais dans le hall où ils étaient postés et j'essayais d'entamer une conversation. Tout d'abord, j'avais peur et ne leur parlais que de leur action qui violait les lois. Cette approche les a fait résister. Plus tard, je n'avais plus de crainte et je leur ai parlé directement du Falun Gong. Ils ne disaient plus rien et se déplaçaient dans le couloir pour éviter d'être trop près de moi. Mais comme ils ne pouvaient pas partir tous ensemble, je continuais à leur parler et parfois je leur montrais des vidéos sur mon téléphone. Ils n'ont pas dit un mot, mais ils n'ont plus résisté.

Par contact direct avec ces agents, j'ai appris que la plupart d'entre eux venaient de régions rurales et ont commencé à faire ce qu'ils faisaient parce qu'ils n'arrivaient pas à trouver d'autres emplois. Plusieurs d'entre eux étaient impatients de découvrir le Falun Gong. En raison de mon faible niveau de cultivation, je n'ai pas pu les convaincre de démissionner du PCC. Mais ils étaient tous d'accord pour dire que j'étais une bonne personne et je savais que c'était le résultat positif de mes efforts pour réparer mes erreurs passées. Au début, quand ils m'ont arrêté, je n'ai pas eu une once de compassion et j'ai seulement espéré qu'ils seraient punis rapidement. C'était par attachement à la haine et à la revanche.

Au bout de quelque temps, le Maître a arrangé une occasion pour que je trouve un nouvel emploi situé loin de ma résidence précédente. Mais très vite, les autorités m'ont retrouvé et ont assigné des agents pour me surveiller comme avant. Cependant, comme je leur avais un peu clarifié les faits, ils inventaient des excuses envers leurs supérieurs pour me perdre quand ils me suivaient dans les rues. Plus tard, les autorités ont organisé un autre groupe d'agents pour me suivre. Pour les éviter, je passais la moitié de la journée à marcher dans les rues sans pouvoir les semer. Je me suis dit : « Cela doit être un test. Je dois le passer. Je n'ai aucun moyen de le contourner. »

Je me suis approché des agents et j'ai demandé à parler directement à leur supérieur qui, comme je l'ai rapidement appris, était le chef adjoint du poste de police local. Après lui avoir parlé, j'ai vu qu'il n'était pas aussi mauvais que je le pensais et, en bavardant, nous avons eu peu à peu de la sympathie l'un envers l'autre. Il n'était plus si hostile envers moi. J'ai pu rapidement m'occuper de mon nouveau travail et de ma vie quotidienne sans être dérangé par les agents qui me suivaient. C'était vraiment comme nous le dit le Maître :

« … après avoir passé sous l’ombrage des saules, il y a l’éclat des fleurs et un autre village à l’horizon ! » (Zhuan Falun)

Traduit de l'anglais en Suisse