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Une femme de 74 ans a eu le bras fracturé pendant son arrestation

13 août 2019 |   Écrit par un correspondant de Minghui dans la province du Hunan, Chine

(Minghui.org) Mme Wang Guizhen, âgée de 74 ans, habite la ville de Chenzhou, province du Hunan. Le matin du 2 juillet 2019, elle attendait de monter dans le train à la gare des trains à grande vitesse de Chenzhou quand plus de 20 agents de police se sont présentés dans la zone d'attente.

Quand la police l'a saisie, elle a eu le bras fracturé. Elle a été interrogée, puis libérée le soir même, aux environs de 21 heures. Elle a exigé qu'on lui restitue ses biens confisqués, y compris sa carte d'identité, ses billets de train, d'avion et de bateau, mais en vain.

Mme Wang a été visée en raison de sa croyance dans le Falun Gong, une discipline de l’esprit et du corps persécutée par le régime communiste chinois depuis 1999.

Arrestation

Pour son voyage de vacances, Mme Wang avait prévu de prendre des trains, des avions et des bateaux. Elle a été saisie à la gare ferroviaire le 2 juillet 2019 vers 8 heures. Quand elle a été poussée dans le fourgon de police, elle a ressenti tout à coup une douleur aiguë insupportable dans le bras droit. Son poignet et son bras ont rapidement enflé.

Elle a été emmenée pour interrogatoire au poste de police de Chenjian. Trois policières lui ont ordonné de se dénuder pour un contrôle de sécurité. Elle leur a reproché de lui faire une demande pareille pour l'humilier et elle a refusé d'obtempérer. Quand la police a essayé de l'enfermer et de la menotter à une chaise, elle leur a dit qu'elle n'était pas une criminelle et ne devrait pas être traitée comme telle.

Après des heures d'interrogatoire, Mme Wang a été libérée vers 21 heures.

Le bras cassé

Sa main et son bras étaient si douloureux qu'elle est allée au poste de police le lendemain et leur a demandé d'assumer leur responsabilité. La police l'a emmenée à l'hôpital et l'examen de radiographie a confirmé que le bras était fracturé. Elle a dit au médecin comment elle avait été arrêtée et comment son bras avait été cassé.

Ensuite, elle est allée voir Bian Lichuan, le chef du bureau de la sécurité intérieure, et a demandé la restitution des biens personnels confisqués lors de son arrestation. Elle a aussi exigé de savoir qui était l'agent qui lui avait cassé le bras et de le tenir responsable.

Bian l'a ignorée. Elle a fait alors sa demande auprès de Ma Jun, chef du Bureau 610 local. Ma l'a accusée d'avoir agressé l'agent qui lui a cassé le bras.

Bian et Ma ont donné l'ordre au personnel du Comité résidentiel local de la surveiller chaque jour.

Le 5 juillet, Mme Wang est allée faire appel à la mairie, mais on lui a dit d'aller au bureau des appels de la ville. Elle y est allée, mais on l'a fait courir entre le bureau des appels et les autorités municipales. Finalement, quatre agents de sécurité l'ont emmenée hors de la mairie.

La famille entière visée pour sa pratique du Falun Gong

Mme Wang est retraitée de la fabrique d'équipement d'air conditionné de la ville de Chenzhou. Elle, son mari, son fils et sa belle-fille ont tous été visés pour avoir refusé de renoncer au Falun Gong.

Mme Wang a été arrêtée le 13 octobre 2000, puis condamnée à une peine d'un an et demi de travaux forcés.

Son mari, M. Cui Huanming, a été détenu au centre de détention de la ville de Chenzhou pour sa pratique du Falun Gong. Là-bas, il a été torturé. Quand il a été libéré, il était dans un état critique. Il est décédé en 2005.

Sa belle-fille, Mme Luo Juan, a été arrêtée le 16 février 2010. Elle a d'abord été détenue au centre de détention de la ville de Chenzhou et y a été torturée, y compris : être gavée, menottée et entravée à un lit et on lui a administré des substances inconnues. Elle a été condamnée plus tard à six ans de prison et envoyée à la prison pour femmes de la province du Hunan où on l'a sévèrement battue et on lui a administré des décharges à l'aide de matraques électriques.

Mme Luo a aussi été détenue dans un centre de lavage de cerveau pendant plus d'un mois. Son mari, le fils de Mme Wang, a été emprisonné une fois pendant six mois. Après avoir été libéré, il a été forcé de quitter son domicile pour éviter d'autres persécutions.

Traduit de l'anglais en Suisse