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Histoires anciennes : Loyauté et fiabilité apportent des bénédictions

24 août 2019 |   Écrit par Jinghong

(Minghui.org) Les trois histoires suivantes traitent de la fiabilité des gens dans la Chine ancienne.

Récompensé pour avoir été sincère et honnête

Xu Shaoyu était originaire de Qiantang à la fin de la dynastie Qing. Début août 1890, sous le règne de l'empereur Guangxu, il emprunta 100 dollars en pièces d'argent à son ami Yi Zhai, signant un billet à ordre. Ils ont convenu verbalement que l'argent serait remboursé un an plus tard.

Cependant, au début du mois d’août de l’année suivante, Xu est tombé malade. Sur son lit de mort, il ne cessait de murmurer : « Il est presque temps de rembourser Yi. Que dois-je faire ? Et si je meurs ? »

Sa femme lui a dit : « Tu n’as pas signé de billet à ordre donc tu n’as pas l’obligation de tenir ta parole. Ne t’inquiète pas pour ça. »

« Il m’a prêté de l’argent sans me faire signer de billet parce qu’il m’a fait confiance. Comment pourrai-je ne pas tenir ma promesse ? » a répondu Xu.

Il a demandé à sa femme de vendre un ruyi en jade, qui est un objet décoratif incurvé utilisé comme sceptre de cérémonie dans le bouddhisme chinois, et deux robes en fourrure de renard, pour lesquelles ils ont reçu 90 dollars en argent. Ils ont emprunté 10 dollars de plus et ont remboursé son ami à la date convenue. Miraculeusement, Xu s'est complètement rétabli quelques jours plus tard.

La morale de l'histoire est que, si vous faites une promesse, vous devez la tenir. Cela signifie que l'on suit le principe de « véracité ». C'est une vertu traditionnelle et fondamentale. Quand une personne valorise la confiance et tient sa promesse à tout prix, il ou elle sera bénie.

Jizha et son épée – tenir une promesse malgré la mort

Wu était un royaume pendant la période des Printemps et Automne et la période des Royaumes combattants (770-221 av. J-C.). Il était situé dans ce qui est actuellement la province du Jiangsu, dans l'est de la Chine. Bien que considérée à l'époque comme une zone frontalière, de nombreuses légendes ont été écrites sur cette époque et de nombreuses traces subsistent.

Berceau de l'Art de la guerre, un célèbre livre militaire écrit par Sun Tzu, le Royaume de Wu est également connu pour ses décennies de guerre avec le Royaume de Yue.

En outre, le royaume de Wu a produit des armes de premier ordre, y compris des épées. Ce qui suit est une histoire à propos d’un prince, de son épée et de sa promesse.

Jizha était le plus jeune fils du 19e Roi de Wu, Shoumeng, qui régna de 585 à 561 avant J-C. Une fois, Jizha s’est rendu dans le Royaume de Lu (actuelle province du Shandong). En chemin, il est passé par le Royaume de Xu, un État vassal de Wu, où il a été chaleureusement accueilli. Pendant qu'il s’y trouvait, il remarqua que le Roi de Xu aimait son épée.

Cependant, étant donné que Jizha effectuait une visite d’État au Royaume de Lu, il ne pouvait pas donner son épée au Roi de Xu, car celle-ci représentait son rang et son statut. Néanmoins, Jizha décida de la donner au Roi à son retour. Il avait cette promesse en tête, mais n'en avait rien dit avant de partir.

Un an plus tard, Jizha retourna dans le royaume de Xu et apprit que le roi était déjà décédé. Pourtant, il voulait lui donner l'épée, aussi il se rendit sur la tombe du roi, suspendit son épée à un arbre en face de la tombe et partit.

Jizha s’était dit : « Quand je suis passé dans le royaume de Xu la dernière fois, je savais que le roi aimait beaucoup cette épée. Je ne peux pas aller à l'encontre de ma promesse simplement parce qu'il est décédé. »

Un engagement qui a duré plus de trente ans

Pendant la dynastie Qing, un couple est resté fidèle à sa promesse de fiançailles pendant des décennies sans se voir.

Cheng Yunyuan appartenait à un clan bien connu dans la région de Huainan. Son père, Cheng Xunzhuo, était un marchand qui vendait des haricots salés entre Huainan et Yangzhou. Mais son entreprise déclina peu à peu, alors il la ferma et partit étudier à Pékin, la capitale (appelée Beiping à cette époque).

À l'hôtel, Cheng Xunzhuo a rencontré Liu Chengyong du canton de Pinggu, qui était venu à Beiping pour accepter son affectation comme officier de canton. Tous deux bavardaient et sont devenus de bons amis. Ils ont parlé de leurs enfants et, à la fin, ils ont promis leurs enfants en mariage quand ils seraient grands, ce qui ferait d’eux des parents.

Liu Chengyong a ensuite été nommé à la tête de Puzhou (dans la province du Shanxi d’aujourd’hui). Il n'avait pas de fils, seulement sa femme, une fille et plusieurs domestiques à son domicile. Peu de temps après, sa femme est décédée et il est devenu triste et solitaire. Bientôt, il est tombé malade. Avant de mourir, il a dit à sa fille : « Cheng Yunyuan à Huainan est ton futur mari. Tu dois toujours te souvenir de cela. » Après sa mort, sa fille est retournée dans leur ville natale pour enterrer son père.

Cheng Xunzhuo était décédé plusieurs années après que Liu Chengyong ait pris ses fonctions à la tête de Puzhou. Son fils Cheng Yunyuan envisageait de se rendre dans le Shanxi à la fin de la période de deuil. Lorsqu'il a appris que son beau-père était décédé, il s'est rendu dans le canton de Pinggu chercher sa future femme. Des voisins lui ont dit que Mme Liu était partie après les funérailles de son père et que personne ne savait où elle se trouvait.

À ce moment-là, Cheng était presque à court d'argent. Un passant généreux lui a offert une aide financière et il a pu rentrer chez lui dans le sud.

Sans aucune économie, Liu devait gagner sa vie en faisant des travaux d’aiguille. Elle était douce et gentille et de nombreux prétendants sont venus la demander en mariage. Chaque fois, elle leur disait qu'elle avait déjà un futur mari, mais aucun d'eux ne la croyait.

Elle avait une tante qui était nonne au temple Jieyin à Jinmen. Afin d'éviter les prétendants, elle est allée séjourner au temple avec sa tante. Sa tante a essayé de la convaincre de se raser la tête et de devenir nonne, mais elle a dit : « Mon corps et mes cheveux m’ont été donnés par mes parents, ce que je n'ose endommager. Avant que mon père ne décède, il m'a dit qu'il avait tout arrangé pour que j'épouse Cheng. Comment pourrai-je trahir son arrangement ? Je suis venue vivre avec vous pour éviter les commérages. Quant à votre suggestion de me raser la tête et de devenir nonne, je ne serais jamais capable d’accepter. »

Sa tante a compris et Liu a vécu dans une chambre secrète. Personne, pas même les jeunes enfants, n'était autorisé à la voir. Elle priait du matin au soir en espérant voir son futur mari dans cette vie, ne serait-ce qu’une fois. Ainsi elle n'aurait pas de regret.

Après son retour dans sa ville natale, Cheng a eu de plus en plus de difficultés à gagner sa vie. Certaines personnes ont tenté de le convaincre d'épouser quelqu'un d'autre afin qu'il puisse être aidé. Il a dit le cœur lourd : « Je ne sais même pas si Liu est toujours en vie. Si elle est morte, l'arrangement entre nous a pris fin ; si elle est toujours en vie et m'attend depuis tout ce temps, je ne dois absolument pas l'abandonner, même si je n'ai aucune idée de sa situation. »

Cheng a vécu seul pendant près de trente ans et lorsqu'il a été presque cinquantenaire, il avait encore du mal à joindre les deux bouts. Plus tard, il a trouvé un emploi d’enseignant sur un bateau de transport maritime et a voyagé entre le sud et le nord, année après année.

En avril de Dingyou (1777), pendant le règne de l'Empereur Qianlong, leur bateau s'est arrêté à Jinmen. Cheng et d'autres sont descendus à terre prendre un thé, où il a entendu des gens parler de Liu. Il a écouté attentivement et il est allé au temple pour la rencontrer.

La tante de Liu lui a raconté toute l’histoire, puis elle en a parlé à Liu. Cependant, sa nièce a déclaré : « Les pêches et les prunes sont précieuses, car elles sont cueillies au bon moment. Je suis déjà vieille. Si j'accepte de l'épouser, les gens se moqueront de moi et penseront que je suis étrange. Je suis reconnaissante pour la gentillesse et la sincérité de Cheng, mais c'est notre destin. Que puis-je dire d'autre ? » Cheng lui demanda plusieurs fois de reconsidérer sa décision, mais elle refusait toujours de l'épouser.

Cheng n'avait d'autre choix que de se rendre au gouvernement du canton et de raconter sa triste histoire au magistrat du canton, Jin Zhizhong. Le magistrat s'est rendu au temple pour parler avec Liu, essayant de la persuader d'épouser Cheng. Le lendemain, ils ont finalement emmené Liu au gouvernement du canton, où elle et Cheng se sont mariés.

Cheng avait toujours vécu selon de hauts principes moraux et n'avait jamais rien fait de mal. Liu était restée vierge et n'avait aucun ressentiment vis-à-vis d’autrui. Alors que tous deux avaient 57 ans, ils paraissaient beaucoup plus jeunes, avec des dents saines et des cheveux noirs. Les personnes qui ne connaissaient pas leur âge pensaient souvent qu'ils n'avaient que 40 ans.

Non seulement le magistrat du canton les a aidés à se marier, mais il a également fait leur éloge dans la communauté. Par sollicitude pour le couple qui n'avait pas d'argent pour rentrer et gagner sa vie, il leur a fait don de son salaire et a encouragé les marchands et la noblesse locale à apporter également leur aide. Ainsi, le couple a pu acheter un bateau, rentrer chez eux dans le sud et construire une maison.

Des années plus tard, des marchands revenant de Huainan ont dit que le couple avait deux fils. Même si Liu avait presque 60 ans, elle avait pu avoir des enfants. C'était vraiment une bénédiction divine pour leur bonté et leur persévérance à tenir une promesse.

Dans la Chine ancienne, les gens prenaient la loyauté très au sérieux et traitaient les autres avec gentillesse et sincérité. Bien que les deux aient connu de nombreuses difficultés, leur bonheur a été durable.

Traduit de l'anglais en Europe