(Minghui.org) J'ai 73 ans et je vis à la campagne. J'ai commencé à pratiquer le Falun Dafa en mars 1998. Avant de pratiquer, je souffrais d'une hernie discale au bas du dos et j'étais incapable de sortir du lit. Je souffrais aussi de plusieurs autres maladies, y compris d'une insuffisance d'apport sanguin dans le cœur. Après avoir commencé à pratiquer le Falun Dafa, toutes mes maladies se sont guéries. Je suis reconnaissant et aimerais que tout le monde connaisse la bonté de Dafa.

En mai 2018, on a arrêté soudain de me verser ma pension. La nouvelle s'est répandue rapidement dans le village et tout le monde voulait savoir ce qui était arrivé ; c'est devenu un sujet de conversation brûlant. Ma compréhension était que, comme pratiquant de Falun Dafa, si la pension m'appartenait, je l'aurais. Cependant, mes enfants ne voulaient pas laisser faire cela. Ils disaient qu'ils payaient des taxes et des assurances pour soutenir le système de protection sociale. Ils m'ont demandé de savoir pourquoi je ne recevais plus ma pension.

Je suis allé au poste de police local où j'ai appris que mon enregistrement de résident était suspendu ; cela n'arrive que lorsqu'une personne est décédée. Ils m'ont dit que j'avais besoin d'une lettre du comité du village certifiant que j'étais toujours en vie. Je devais aller dans plusieurs services gouvernementaux annexes avec ma carte d'identité pour approbation. Je pourrais alors renouveler mon inscription et recevoir à nouveau ma pension.

Cependant, je n'avais jamais eu de carte d'identité. Quelques villageois ont suggéré que je reste dans les bureaux concernés pour protester. D'autres ont suggéré de poursuivre le comité du village, le gouvernement local et le poste de police. Des personnes qui connaissaient les choses de l'intérieur m'ont dit que c'était ma belle-fille qui avait fait suspendre mon enregistrement.

Ma belle-fille était directrice de l'association des femmes du village. Elle voulait adhérer au Parti communiste chinois (PCC), mais le gouvernement local lui a dit qu'elle ne le pouvait pas parce que je pratiquais le Falun Dafa. Alors elle a dit à la municipalité que j'étais décédé et ils ont effacé mon enregistrement de résident. Ironiquement, elle ne pouvait toujours pas adhérer au PCC. Quelques-uns ont suggéré que je la force à me payer ma pension. Chacun avait son opinion.

Après six mois, je n'étais toujours pas allé au tribunal. C'était une procédure compliquée qui impliquait beaucoup de personnes et je n'en avais pas le temps. Comme pratiquant de Falun Dafa, j'avais des choses plus importantes à faire. Aussi, dans la situation actuelle en Chine, le tribunal ne statuerait sûrement pas selon la loi.

Je suis allé plusieurs fois au poste de police, mais les agents me donnaient différentes excuses pour éviter les responsabilités. Au lieu d'argumenter avec eux, je leur parlais gentiment du Falun Dafa. Finalement, ils ont promis qu'ils m'aideraient.

Je ne me suis pas disputé avec ma belle-fille et ne me suis pas confronté à elle. L'agent du comité du village m'a dit de poursuivre ma belle-fille. Quelques villageois ont estimé que la situation était injuste et ont questionné directement ma belle-fille. Elle a dit que le gouvernement avait arrêté de verser ma pension parce que je pratiquais le Falun Dafa.

J'ai trouvé l'occasion de parler avec ma belle-fille. Je lui ai dit : « J'ai recouvré la santé après avoir commencé la pratique du Falun Dafa. J'ai pu prendre en charge une grande partie du travail, y compris la partie qui vous revenait dans les champs. Vous avez récolté les avantages à la fin de l'année parce que j'ai travaillé sur votre parcelle. Il y a plus de vingt ans que je n'ai pas dépensé d'argent pour ma santé, j'ai économisé beaucoup d'argent et me suis soucié de la famille. Vous soutenez tous ma pratique du Falun Dafa et vous êtes bénis. Vous avez tous une bonne vie. »

Elle était d'accord avec ce que j'ai dit. J'ai continué : « Le Falun Dafa enseigne aux gens à être bons. Le PCC persécute brutalement les pratiquants de Falun Dafa. Beaucoup de personnes se rendent compte de la perversité du PCC et ne veulent pas en être membres, alors ils démissionnent du Parti. Le bien et le mal seront toujours rétribués en conséquence. C'est un principe universel. Comme parent, je souhaite le meilleur à mes enfants. C'est ce que je voulais te dire aujourd'hui. »

Finalement, ma belle-fille m'a dit : « Ne t’inquiète pas, je prendrai ta photo et j'obtiendrai ta carte d'identité. Je vais m'occuper de ça. »

J'ai entendu quelques villageois dire que j'étais faible et stupide, et que donc, on profitait de moi. Quelques-uns s'inquiétaient et se demandaient comment je vivrais sans pension.

En tant que pratiquant, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est le principe qui me guide. J'ai continué à croire que si quelque chose m'appartenait, je l'aurais. Je ne voulais pas me battre avec quiconque pour cela.

En février de cette année, ma belle-fille m'a apporté la carte d'identité et la pension rétroactive. J'ai dit : « Merci de t'être occupée de cela. » Elle a souri.

Par les enseignements du Maître, j'ai compris que tout ce que nous rencontrons est toujours une bonne chose. L'incident avec ma carte d'identité s'est passé parce que je pratique le Falun Dafa. Grâce à cet incident, j'ai une nouvelle compréhension du Fa du Maître. J'ai beaucoup de chance. Je ne m'inquiète pas et je n'ai pas de ressentiment ni de plaintes. Je veux seulement être un pratiquant de Dafa, toujours dans un état de paix. Personne ne dit plus que je suis stupide. Ils admirent ma tolérance.

Je parle partout de la vérité sur le Falun Dafa. Mon vœu est que toutes les personnes deviennent bonnes et soient bénies par Dafa.

Traduit de l'anglais