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Ancienne histoire de cultivation : aucun acte répréhensible ne doit être ignoré, aussi petit soit-il

1 septembre 2019 |   Écrit par Zhen Yan

(Minghui.org) Il était une fois un pratiquant qui cultivait dans une forêt. Avec un cœur pur et bon, il était très diligent jour après jour : il lisait les écritures sous un arbre, suivait les commandements et méditait dans la tranquillité.

Vint cependant un temps où il s'assoupissait souvent durant la méditation. Un jour, sortant de la méditation dans un demi-sommeil, il se leva et se promena. Bientôt apparut devant lui un étang, rempli de lotus en fleurs. Les fleurs se balançaient dans la brise, avec beauté et élégance.

Avec de la joie dans le cœur, une pensée lui vint à l’esprit : Et si je rapportais une fleur chez moi et la plaçais devant la statue de Bouddha ? Le parfum m'aidera à atteindre la tranquillité pendant la méditation et je me sentirai comme si j'étais au paradis.

S'inclinant lentement, il cueillit une jolie fleur et la tint devant sa poitrine. Le cœur tout heureux, il allait partir quand il entendit une voix grave et majestueuse : « Tu es un pratiquant. Comment peux-tu voler ma fleur avec désinvolture ? »

Regardant autour de lui et ne voyant personne, le pratiquant était perplexe. « Puis-je demander qui vous êtes ? Pourquoi avez-vous dit que la fleur est la vôtre ? » demanda-t-il à l’espace vide.

Calme et solennelle, la voix répondit : "Je suis la déesse du lotus. Toutes les fleurs dans cet étang ont été élevées par moi. Lorsque la cupidité a surgi dans ton esprit, tu n’as pas réussi à la maîtriser comme un pratiquant. Au lieu de cela, tu t’es livré à ta cupidité et tu as volé ma fleur. Et pourtant, tu n’as ressenti aucun sentiment de culpabilité. Comment expliques-tu cela ? »

Ressentant du regret, le pratiquant savait qu'il avait tort. Bien qu'estimant qu'il s'agissait d'une erreur insignifiante, il s'est néanmoins excusé en s’inclinant devant l'espace vide. « Votre Majesté, veuillez pardonner mon péché. À partir de maintenant, je ne prendrai plus rien qui ne m’appartienne pas. »

Tandis qu’il s’excusait, un étranger s'est approché de l'étang en murmurant : « Ouah ! Regardez les jolies fleurs ! Si je les prends et que je les vends, je ferai fortune et récupérerai toutes mes pertes de jeu ! »

Sautant dans l'étang, l'homme s'empara de toutes les fleurs. Sa sauvagerie laissant derrière un grand désordre. Puis il partit.

Abasourdi par ce qu'il voyait, le pratiquant était confus que la déesse ne soit pas intervenue. C'était comme si elle était insensible à ce qui venait de se passer. Même une fois l'homme hors de vue, régnait encore un profond silence.

Le pratiquant demanda, perplexe : « Votre Majesté, j'ai pris une fleur et vous m'avez sévèrement réprimandé. Cet homme a pris toutes vos fleurs et profané votre étang. Mais vous n’avez rien dit. Puis-je demander pourquoi ? »

Disant ces mots, le pratiquant avait du mal à se contrôler, le ressentiment remplissant son cœur.

Dans l’espace vide, la voix compatissante de la déesse se fit entendre : « Sur un vêtement d’un blanc pur, une tache minuscule est nettement visible. Après l'avoir nettoyée à grands efforts, cependant sa pureté peut être restaurée. Pour un chiffon sale, la terrible grossièreté a ruiné sa qualité et souillé sa nature. Par conséquent, l’effort n’en vaut plus la peine. »

« Toi, un pratiquant, tu es comme le pur tissus blanc. Je t’ai averti de prendre conscience de ton acte répréhensible et de le corriger, car la souillure est indéniable. La critique t’aidera à t’élever et tu devrais l'accepter avec gratitude. Pour le joueur, il a sombré dans le monde profane depuis trop longtemps, sans intention de repentance. Ce qui l’attend, est la rétribution et non mon conseil », a ajouté la déesse.

Envahi par la honte en entendant ses paroles, le pratiquant écoutait en silence tandis que la déesse continuait à le sermonner : « Un pratiquant s’examinera d’abord pour améliorer sa propre conduite, plutôt que de chercher à l’extérieur et de se concentrer sur les actes des autres. N’est-ce pas ? »

Dès lors, le pratiquant a réalisé que la recherche à l’extérieur était la cause de son incapacité à atteindre la tranquillité, tandis que la cultivation de soi était le chemin menant à la libération.

Traduit de l'anglais