(Minghui.org) Un habitant de la ville de Panzhihua, province du Sichuan, a fait l'objet d'une longue surveillance et a été harcelé avant sa condamnation à une peine de sept ans en 2009 pour avoir refusé de renoncer à sa croyance dans le Falun Gong, une discipline spirituelle persécutée par le régime communiste chinois depuis 1999.

M. Tang Shiguo, sexagénaire, était un employé de la Panzhihua Steel Company. Comme il a tenu fermement à sa croyance après que le régime a ordonné la persécution en 1999, il a été rétrogradé d'un poste d'électricien à celui de concierge.

Au cours des vingt années qui ont suivi, ses superviseurs à son poste de travail ont souvent organisé des réunions avec lui pour tenter de le forcer à rendre ses livres et ses documents de Falun Gong et l'obliger d'écrire une déclaration de renoncement au Falun Gong. S'il refusait d'obtempérer, ils ne l'autorisaient pas à quitter la ville.

Le comité de rue local et la police ont souvent envoyé des gens pour le surveiller dans ses activités quotidiennes hors de chez lui et ils le harcelaient à la maison, ce qui ne permettait pas à sa famille d'avoir une vie normale.

Une fois, la police a fouillé son domicile et a emporté son livre de Falun Gong. Il a poursuivi les agents sur plusieurs centaines de mètres et a repris le livre.

Le 17 octobre 2007, pendant le 17e Congrès national du régime communiste, M. Tang a été retenu sur son lieu de travail et n'a pas été autorisé à rentrer chez lui. Des gens le surveillaient 24 h sur 24, même quand il allait aux toilettes.

Même après que M. Tang a pu rentrer chez lui, une fois le Congrès terminé, il était continuellement sous intense surveillance.

M. Tang a été arrêté le 25 février 2009 par les agents de la Division de la sécurité intérieure de la ville de Panzhihua. Ils ont saccagé son domicile et confisqué ses livres de Falun Dafa.

Il a comparu au tribunal du district de Dong le 22 octobre 2009 et a été condamné à sept ans de prison. Son appel a été rejeté par le tribunal intermédiaire de Panzhihua le 2 décembre 2009.

Pendant qu'il purgeait sa peine à la prison de Majiaping, M. Tang a été maltraité aussi bien mentalement que physiquement. Sa santé a rapidement décliné. La prison souhaitait le libérer pour raison médicale, mais la police et le comité résidentiel local ont insisté pour qu'il soit incarcéré.

Traduit de l'anglais