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Une femme du Liaoning, piégée par la police, est jugée pour sa croyance

14 janvier 2020 |   Écrit par un correspondant de Minghui dans la province du Liaoning, Chine

(Minghui.org) Une habitante de la ville de Jinzhou, dans la province du Liaoning, a été jugée le 13 décembre 2019, pour sa croyance dans le Falun Gong, une discipline méditative et spirituelle qui est persécutée par le régime communiste chinois depuis 1999.

Le 24 septembre 2019, Mme Nie Jing rentrait chez elle après le travail quand elle a été approchée par un homme qui lui a demandé si elle pratiquait le Falun Gong. Juste au moment où elle réfléchissait à la façon de répondre, l'homme a dit qu'il pratiquait le Falun Gong et a pris son sac à main dans lequel il a trouvé des objets-souvenirs de Falun Gong.

Il a passé un appel et plusieurs policiers sont arrivés en quelques minutes et l'ont arrêtée. Selon Mme Nie, l'homme était un policier en civil.

La police a saccagé son domicile dans la soirée et l'a envoyée au centre de détention de Jinzhou.

Lors de son audition au tribunal du district de Taihe, en décembre 2019, son avocat a demandé comment la police pouvait soumettre au procureur un rapport de police sur son arrestation le 22 septembre 2019, deux jours avant son arrestation effective.

La police n'a pas fourni de liste des articles confisqués au domicile de Mme Nie pour qu'elle ou l'un des membres de sa famille la signe, mais elle a affirmé qu'ils avaient refusé de signer la liste.

Mme Nie a témoigné contre la police pour avoir fabriqué un témoin, qui répondrait apparemment au nom de Zhang, et l'avoir inclus dans son dossier. Elle a dit qu'il n'y avait personne aux alentours lorsque le policier en civil l'a abordée.

Son avocat a également souligné qu'il n'y avait pas de nom complet, d'adresse personnelle, de carte d'identité ou d'autres informations personnelles requises sur le témoin dans le dossier. Aucun témoin n'a comparu devant le tribunal pour accepter le contre-interrogatoire.

Avant l'audience, la famille de Mme Nie a demandé à voir les preuves de l'accusation utilisées pour l'inculper. Li Lei, le chef adjoint de la Division de la sécurité intérieure de Taihe, leur a dit : « Il n'est pas nécessaire que vous les examiniez. Ça ne servirait à rien, même si vous le faisiez. »

L'avocat de Mme Nie a demandé au tribunal que le procureur présente les preuves de l'accusation et les vidéos prises par les caméras-piéton des agents de police lors de son arrestation et de la descente à son domicile. Le procureur a déclaré qu'il n'y avait pas de telles vidéos et que les preuves de l'accusation étaient des articles illégaux appartenant à Mme Nie et ne pouvaient pas être exposées au tribunal.

Le procureur a allégué que Mme Nie était une récidiviste, citant le fait qu'elle avait déjà été condamnée à une peine de camp de travaux forcés pour sa croyance. Son avocat a réfuté le fait, disant que le système des camps de travail était lui-même illégal et qu'il avait déjà été aboli en 2013.

La famille de Mme Nie a également défendu son innocence. Ils ont fait valoir qu'aucune loi ne criminalise le Falun Gong en Chine ni ne le qualifie de secte. C'est sa liberté de croyance de pratiquer le Falun Gong, qui n'a causé de tort à personne et n'a pas nui à l'application de la loi.

Traduit de l'anglais