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Histoires de résistance à la luxure de la Chine ancienne

16 janvier 2020

(Minghui.org) Dans le Livre des Rites, une ancienne doctrine du confucianisme, il est dit : « La nourriture et le sexe sont les deux plus grandes tentations pour les êtres humains. » Le confucianisme était par conséquent d'avis qu'il fallait résister à de telles tentations en observant un comportement approprié. Les sages depuis les temps anciens ont également travaillé dur pour abandonner de telles tentations.

Selon le taoïsme, si une personne peut renoncer à ses envies de nourriture et de sexe, elle jouira d'une longue vie. Céder à la luxure amène non seulement à perdre son essence, mais raccourcit aussi sa durée de vie et affaiblit le cerveau. Sans abandonner le désir sexuel, un pratiquant taoïste serait enlisé dans le mauvais karma, incapable de retourner au ciel.

Dans la Chine ancienne, les gens ayant des valeurs traditionnelles étaient honnêtes et stricts en matière d'autodiscipline. Long Zun, un bouddhiste laïc de la dynastie Ming, a écrit dans son livre Shi Se Shen Yan comment les anciens considéraient les envies de nourriture et de sexe et comment ils se conduisaient. Il a également encouragé les gens à ne pas tuer et à se prémunir contre les tentations sexuelles. Voici quelques exemples tirés du livre.

Empereurs et rois

Xiao Yan, l'Empereur Wu de Liang, était un fervent bouddhiste. Il a dit une fois à He Chen, l'assistant du Conseiller impérial : « Je n'ai eu aucune activité sexuelle ni n’ai couché avec une femme depuis plus de trente ans. » Il a vécu jusqu'à l’âge mûr de 85 ans.

Ashabuhua, Chancelier de la Dynastie Yuan, a conseillé l'empereur Wuzong (Qayisang, le troisième empereur de Yuan) quand il a remarqué que l'empereur ne paraissait pas en bonne santé : « Vous ne mangez pas les huit aliments nutritifs rares, tels que la patte d'ours, et vous ne prenez pas soin de votre précieux corps. Au lieu de cela, vous vous adonnez à la boisson et recherchez la luxure. C'est comme utiliser deux haches sur un arbre élancé, qui tombera sûrement. » L'année suivante, l'empereur Wuzong décéda en effet à l'âge de 30 ans.

Il y avait un roi qui cédait fréquemment à ses désirs sexuels. Un moine a essayé de l'aider en psalmodiant : "Notre Majesté a négligé les affaires de l'État parce qu'il n'a pas les yeux de la sagesse et se livre aux plaisirs de la chair. »

Érudits

Xue Wenqing, un ministre des Rites de la dynastie Ming, disait : « La consommation d'alcool et le sexe peut saper la volonté d'une personne, nuire à sa santé et corrompre sa moralité. Rien ne peut être pire que ces deux choses. La plupart des gens les considèrent comme des plaisirs, mais je ne sais pas quelle joie ils peuvent tirer de telles choses. Ce n'est que dans l’abstinence que l'on peut être calme et en bonne forme physique. C'est ce qui apporte du plaisir aux gens ! »

Le philosophe Cheng Yi de la dynastie Song du Nord disait : « Quand on est visité par le désir sexuel, on devrait le surmonter en pensant aux rites et à la justice. »

Zhu Xi de la dynastie des Song du Sud utilisait le mot « marécage » pour décrire la luxure et le désir : « Pour surmonter la luxure et le désir, il suffit de regarder un marécage. Les deux sont des boues sales qui peuvent facilement contaminer une personne. Ces “marécages” devraient être comblés et nivelés. »

Le célèbre érudit Fang Xiaoru du début de la dynastie Ming a une fois soupiré : « Les désirs sont beaucoup plus dangereux que le tranchant d'une épée. Les gens ne s'inquiètent que de se protéger du froid ou de la chaleur tout en ignorant les dommages causés par leurs désirs de nourriture et de sexe. »

Liu Yuancheng, un érudit impérial des dernières années de la dynastie Song du Nord, a dit : « Depuis que j'ai arrêté les activités sexuelles avec les femmes il y a trente ans, je me sens aussi solide et aussi fort que lorsque j'étais jeune. » Les gens de son temps disaient de lui : « Nous pouvons voir un élément d’“honnêteté” dans sa connaissance. C'est aussi parce qu'il reste à l'écart de la luxure. »

Le poète Yang Wanli s'est un jour moqué de ceux qui s'adonnaient à la luxure : « Le roi des enfers ne vous a pas convoqués et pourtant vous vous êtes escortés vous-mêmes jusqu'à lui. Pourquoi cela ? »

Xie Liangzuo, un érudit renommé de la dynastie Song a déclaré : « J'ai abandonné la luxure depuis plus de vingt ans maintenant. Pour réaliser quoi que ce soit, une personne doit avoir un corps sain. C'est pourquoi j'ai abandonné luxure et désirs. »

Le responsable de la cour Li Hao dans le Shu postérieur durant la période des Cinq Dynasties a déclaré : « Les indulgences sexuelles de Chen Shugu ont invité les insultes des démons. J'ai depuis longtemps rejeté la luxure et le désir et les démons n’osent pas me toucher. Ce n'est pas parce que j'ai d'autres tours de magie. »

Dans l'ancien livre de la médecine chinoise Huangdi Neijing (Traité de la médecine interne de l'Empereur Jaune), il est écrit :

« En conservant une paix tranquille, un vide absolu, le vrai qi suit. Lorsque l'essence et l'esprit sont gardés intérieurement, d'où pourrait provenir une maladie ?

« Ainsi, l'esprit est détendu et l’on a peu de désirs. Le cœur est en paix et l’on est sans peur.

« Les envies et les désirs ne pouvaient pas solliciter leurs yeux. L'éclat de la méchanceté ne pouvait pas confondre leurs cœurs.

« Ceux qui ont pu dépasser une durée de vie de cent ans, sans que leurs mouvements et leurs activités ne faiblissent, l'ont fait parce que leur vertu était parfaite et ils n'ont pas rencontré de danger. »

Les pratiquants évitent la luxure

Il y avait un moine éminent nommé Wei dans la dynastie Jin. Une fois, il a rencontré une femme qui est venue chercher un hébergement et a déclaré qu'elle était une fée du ciel. Elle a également dit au moine qu'elle lui avait été envoyée en récompense. Le moine Wei a tenu bon et est resté très calme. Il a dit à la femme : « Mon cœur est déjà aussi froid que la cendre, alors, arrêtez de me tester avec votre corps. » La femme s'est alors élevée dans le ciel et a dit à Wei en partant : « L'océan peut s'élever et la base d’un arhat peut s'effondrer, mais le cœur de cet éminent moine ne peut pas être ému. »

Yongjia était un célèbre moine éminent de Wenzhou pendant la période Gaozong sous la dynastie Tang. Il a dit un jour : « Les activités sexuelles n'apportent que de la douleur – pas la joie. La surface du corps peut être recouverte de crème odorante alors qu'à l'intérieur il n'y a que de la crasse, où les vers et les asticots se reproduisent. Nous devrions rester aussi loin que possible de la tentation sexuelle et l'éviter comme nous le ferions pour un voleur ou un bandit. Une personne sage considère le sexe comme un serpent venimeux et préfère traiter avec le serpent plutôt que d'avoir des relations sexuelles avec une femme. »

Le célèbre taoïste Shangyangzi (Chen Zhixu) de la dynastie Yuan a déclaré : « La débauche est le pire de tous les vices, et un pratiquant doit y renoncer avant tout.» Changchunzhenren (également un célèbre taoïste) a dit à l'empereur que l’obscénité devait être la première chose à abandonner que c’était, selon les classiques taoïstes, le pire exemple de comportement dégénéré. Il a dit : « Rien n'est plus fondamental dans la pratique taoïste que d'abandonner vraiment la luxure et le désir - le reste est en fait très facile. »

Shangyangzi a également déclaré : « Les gens pensent qu'il est très difficile de renoncer à la luxure, ce qui est un point de vue vraiment ridicule. Les débutants dans la pratique taoïste peuvent essayer de trouver un endroit isolé pour pouvoir faire les choses seuls, dormir seuls et en même temps renoncer à la boisson. Pendant la journée, ils peuvent lire des livres sur l'alchimie et garder un esprit calme la nuit. L'environnement calme dissipera toutes sortes d'imaginations, et tout obstacle dressé par des démons extérieurs pourra encore renforcer sa foi. »

Shao Guizi, un érudit impérial a dit un jour à un moine : « Si une personne qui poursuit la pratique religieuse ne peut pas renoncer à la luxure et au désir, alors elle n'aura pas de source stable d'essence et manquera d'énergie. La production de son qi primordial diminuera également de jour en jour, jusqu'à ce que tout soit épuisé et qu'il ne soit plus capable de produire du qi. »

Le moine répondit : « Essayer d'éclairer les principes du bouddhisme zen sans éliminer la luxure et le désir, c'est comme cuire du sable et s'attendre à finir avec du riz. Bien que le sable puisse être cuit presque à mort, ce sera toujours du sable et non du riz. Pour poursuivre une pratique religieuse, on doit travailler dur pour éliminer la luxure et le désir. »

Un autre érudit impérial, Wang Changshou, de la dynastie des Song du Sud, était capable de contenir sa convoitise et son désir, mais pas pour longtemps. Lu Jiuyuan (un philosophe et éducateur renommé à l'époque) lui a dit un jour : « Si vous êtes seulement capable de réprimer vos émotions par la force au lieu d'aller au fond du problème en vous-même, cela signifie que vous n’avez pas suffisamment bien cultivé. Si une personne comprend ce qu'est un comportement adéquat, elle n'a pas besoin de se retenir. Si une belle femme apparaît soudainement pendant que nous parlons, vous ne serez pas distrait par la luxure et le désir, et si vous pouvez maintenir cet état d'esprit, alors il n'est pas nécessaire d'exercer un effort pour vous contrôler. Si vous vénérez Dieu avec une attention méticuleuse, quand Dieu apparaîtra devant vous, vous le regarderez avec révérence, sans penser à rien d'autre. »

Leçons pour les gens d'aujourd'hui

Il est dit dans les livres anciens que ceux qui s'adonnent à la luxure et au désir possèdent une sorte de qi sale dans leur corps. S'ils rencontraient quelqu'un qui cultivait son esprit et son corps, ils devaient se détourner de lui afin de ne pas offenser son qi vital et de ne pas se faire de mal. Il est dit dans les écritures bouddhistes que si quelqu'un a éliminé la luxure et le désir, il sera toujours entouré d'un champ propice.

Pour naviguer à contre-courant, il faut faire preuve de diligence et d'effort pour atteindre sa destination. Sinon, on sera repoussé. Dans la société actuelle, la luxure et le désir sont vantés comme étant « à la mode ». Le communisme, la théorie de l'évolution et l'athéisme ont tous contribué à rendre cela acceptable. Si les gens veulent être honorables et en bonne santé, ils doivent non seulement surveiller leurs activités sexuelles, mais aussi reconnaître la vraie nature de la luxure et du désir et la nier. Ils devraient restaurer les valeurs traditionnelles et respecter les bons comportements. Ce n'est qu'ainsi qu'ils pourront rectifier leurs erreurs et aller au fond des choses. Quant aux pratiquants, ils devraient faire encore mieux en allant à contre-courant. Ils doivent prêter attention aux détails dans leur vie quotidienne et viser haut. Bien qu'ils vivent dans un monde dégénéré, ils devraient pouvoir rester purs et immaculés.

Traduit de l'anglais