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Mon périple pour récupérer une carte d'identité en clarifiant la vérité

24 janvier 2020 |   Dicté par un disciple en Chine et écrit par un compagnon de cultivation

(Minghui.org) Les quatre membres de ma famille pratiquent le Falun Dafa et mon mari a été persécuté à mort en prison pour cela. Comme ma fille cadette et moi avons demandé justice pour mon mari, nous avons été placées dans un camp de travail pendant un an et demi.

Quand nous sommes rentrées chez nous, j'ai découvert que la carte d'identité de ma fille avait été perdue, donc je suis allée au poste de police de la localité afin d'en demander une nouvelle. Le processus allait prendre trois mois, alors on lui en a donné une temporaire.

Plus tard, ma fille et moi sommes parties travailler dans la capitale provinciale. Parce que nous avions demandé justice à plusieurs reprises, nous avons été surveillées de près et avons rencontré beaucoup de difficultés pour obtenir sa carte d'identité officielle.

Le Maître a dit :

« (...) l’histoire de l’humanité n’est pas là non plus pour offrir un paradis à la perversité pour sévir. » (« À la conférence de Loi européenne 2005 », Points essentiels pour un avancement diligentIII)

Avec les paroles du Maître en tête, j'ai décidé de ne pas accepter une persécution aussi irraisonnable et j'avais le sentiment que je devais récupérer la carte d'identité de ma fille.

Visite à la Commission des affaires politiques et juridiques de la localité

Après que ma fille et moi sommes allées chercher sa carte d'identité, nous avons été surveillées par la police. Parfois, ils frappaient à ma porte et nous harcelaient. Nous étions suivies partout où nous allions. Pour les empêcher de commettre de tels crimes contre Dafa, j'ai décidé de leur expliquer la vérité concernant Dafa.

Ils ont dit qu'ils avaient reçu l'ordre de faire cela de la Commission des affaires politiques et juridiques (PLAC), je me suis donc rendue à la commission et j'ai demandé au président : « Pourquoi avez-vous envoyé tant de gens pour nous surveiller 24 h/24 h ? »

Il a d'abord nié sa responsabilité. Je lui ai dit : « Qui d'autre l'aurait fait, si ce n'est votre commission ? »

Il était sans voix. Je lui ai dit : « N'êtes-vous pas d'accord que les pratiquants de Falun Dafa sont de bonnes personnes ? »

Il a répondu : « Je suis tout à fait d'accord que les pratiquants de Falun Dafa sont de bonnes personnes. »

Je lui ai dit : « D'un côté, vous admettez que nous sommes de bonnes personnes, mais d'un autre côté, vous nous détenez et condamnez. Comment les gens peuvent-ils comprendre ce qui se passe ? D'après ce que je sais, ce sont les mauvaises personnes qui sont envoyées en prison. »

Il a dit : « Vous pouvez partir. Je leur dirai d'arrêter de vous surveiller. »

Le lendemain, j'ai constaté que les personnes qui me surveillaient étaient toujours en place. Je suis donc retournée à la PLAC. Le chef a admis à contrecœur qu'il n'avait pas autorité pour leur interdire de me suivre. J'ai eu le sentiment qu'il avait compris la persécution et savait que nous étions de bonnes personnes, alors j'ai pensé que j'allais trouver plus tard une occasion de lui parler plus profondément de Dafa et de la persécution.

En ce qui concerne les agents de police qui me suivaient partout, j'ai décidé de ne pas les considérer comme des persécuteurs, mais plutôt comme des vies à sauver. Après avoir appris la vérité, ils ont su que nous étions de bonnes personnes et ils ont trouvé que cela n'avait pas de sens de nous suivre. Ils sont même venus chez nous bavarder. Quand nous sommes allées à la Commission des affaires politiques et juridiques et au poste de police, ils nous y ont conduites en voiture.

Je suis allée à la Commission des affaires politiques et juridiques une troisième fois, et m'a fille m'a accompagnée. Quand j'ai demandé au supérieur pourquoi les policiers nous surveillaient toujours, il s'est mis en colère, a sorti quelques photos de leur véhicule de surveillance qui avaient été postées sur Internet et a demandé : « Est-ce vous qui avez mis en ligne cela ? »

Ma fille a dit : « Je l'ai fait pour notre sécurité personnelle. Si nous disparaissons un jour, cela signifie que vous nous avez arrêtées, et tous ceux qui se soucient de nous le sauront. »

Il a répliqué : « Je suis là pour m'assurer que vous deux n'aurez pas de problèmes. »

Clarifier la vérité dans le département de police de la ville

Trois mois plus tard, j'y suis retournée afin de récupérer la carte d'identité de ma fille. Le poste de police a dit que le Bureau 610 ne voulait pas délivrer la carte d'identité parce qu'ils avaient peur que nous déposions de nouveau un appel.

J'ai pensé que c'était là une occasion d'expliquer la vérité au Bureau 610, j'y suis donc allée et j'ai rencontré la personne qui s'en occupait. Au début, il était arrogant et disait qu'il ne faisait qu'exécuter les ordres. Pendant que je parlais, j'ai émis la pensée droite afin de désintégrer les facteurs pervers qui le contrôlaient.

Plus tard, je suis allée à son bureau plusieurs fois et je suis allée à son domicile deux fois afin de lui parler des faits sur Dafa. Graduellement, son attitude a changé, et il m'a donné le numéro de téléphone de la personne à contacter au département de police de la ville.

Chaque fois que j'allais demander la carte d'identité, les pratiquants locaux ont toujours coopéré en émettant la pensée droite. Ils m'ont aussi aidée à voir mes lacunes, comme l'esprit de compétition, dire des choses blessantes, etc. J'ai accepté leurs suggestions avec un esprit ouvert et j'ai essayé de faire mieux les fois suivantes.

J'ai décidé d'aller dans le service de la police municipale afin de rencontrer le responsable de la division de la sécurité intérieure qui persécute le Falun Dafa. Les autres pratiquants m'ont dit que cet homme était très pervers et un pionnier dans la persécution des disciples de Dafa.

J'ai saisi cela comme une occasion pour lui parler de Dafa. Trois autres pratiquants ont décidé de m'accompagner et d'émettre la pensée droite à l'extérieur (du bâtiment). Je suis entrée dans l'immeuble. Mon esprit était calme et sans peur. Je voulais simplement sauver sa vie.

J'ai trouvé son bureau sans problèmes, j'ai frappé à la porte et je l'ai entendu dire : « Entrez. » J'ai poussé la porte pour l'ouvrir et j'ai vu un visage très antipathique. Il m'a regardé avec stupeur et inquiétude, et j'avais le sentiment qu'il se sentait mal à l'aise parce qu'il avait fait de nombreuses mauvaises choses.

Après m'être présentée, j'ai dit : « J'ai appris que vous avez donné l'ordre au poste de police de la localité de ne pas délivrer de carte d'identité à mon enfant. Pourquoi sa carte d'identité a-t-elle été saisie ? Avez-vous peur que les pratiquants de Falun Dafa déposent un appel ? »

Il a dit : « Ne mentionnez pas le Falun Dafa. » J'ai dit : « Si cela n'avait rien à voir avec le Falun Dafa, je ne serais pas venue vous trouver. Je n'aurais pas dû avoir à vous demander cette carte d'identité. »

Puis j'ai ajouté : « Je n'aurais qu'à demander au poste de police local pour obtenir cette carte. Mais les gens du poste de police ont dit que le Bureau 610 l'avait saisie. Je suis allée au Bureau 610 et l'on m'a dit que c'était vous qui leur avez interdit de délivrer la carte d'identité. Cette affaire peut-elle être résolue si je ne mentionne pas le Falun Dafa ? »

Il a nié avoir donné l'ordre de ne pas délivrer la carte. Je lui ai dit sérieusement : « C'est illégal pour vous de retenir les cartes d'identité des gens. C'est une violation des droits de l'homme. »

Puis, je lui ai raconté comment ma famille était persécutée et comment ma fille avait été emmenée dans un camp de travaux forcés à un jeune âge, simplement parce qu'elle avait fait appel pour son père qui avait été persécuté à mort. « Comment peut-elle trouver un emploi sans carte d'identité ? Comment pourrait-elle mener une vie normale ? » Je l'ai imploré.

Son attitude s'est un peu adoucie, et il était moins nerveux. Je lui ai parlé pendant plus d'une heure et j'ai éliminé certains facteurs maléfiques derrière lui. Mais à la fin, il n'a toujours pas admis qu'il avait donné l'ordre de ne pas délivrer la carte d'identité.

Lorsque je suis rentrée chez moi et que j'ai parlé à d'autres pratiquants, ils ont attiré mon attention sur le fait que j'avais l'esprit de compétition et que je n'avais pas suffisamment de compassion lorsque je parlais. Ils m'ont aussi fait remarquer d'autres lacunes et des résidus de la culture du PCC qui me restaient.

J'ai été déterminée à me débarrasser de mes attachements et à faire mieux la prochaine fois. Les autres pratiquants ont aussi pris cette question au sérieux. Nous avons considéré qu'il s'agissait d'une occasion rare de clarifier la vérité, car le responsable de la sécurité intérieure était normalement difficile à joindre.

Je lui ai parlé à six reprises au total, et les autres pratiquants ont coopéré activement à chaque fois. Une fois, deux voitures de pratiquants étaient à proximité afin d'émettre la pensée droite.

Lors de ma deuxième et de ma troisième visite, il a été plus amical et avait l'air moins méchant, mais il s'est dérobé à sa responsabilité, soit en me demandant de fournir une lettre, soit en disant au poste de police de fournir un certificat. Quand je lui ai apporté une lettre, il ne l'a pas lue.

Pendant que les autres pratiquants intensifiaient leurs efforts pour émettre la pensée droite, j'ai regardé à l'intérieur et j'ai réalisé que mon but quand je leur parlais était d'obtenir la carte d'identité. J'ai été trompée par la perversité et j'ai fait les choses passivement.

Après avoir réalisé cela, j'y suis allée avec ma fille une quatrième et une cinquième fois. Nous avons bien coopéré : quand je parlais, elle émettait la pensée droite, et vice versa. Notre objectif était d'expliquer la vérité, et nous avons abandonné l'obsession d'obtenir la carte d'identité.

Je suis allée le voir une sixième fois et l'on m'a dit qu'il était allé à une réunion au département provincial de police. J'ai donc immédiatement décidé d'aller au Bureau 610 du département de la police provinciale pour lui parler davantage.

Visite au gouvernement provincial

En arrivant à la capitale provinciale, je me suis d'abord rendue dans un service qui recevait les pétitionnaires. J'ai parlé des épreuves de ma famille et de la situation concernant les papiers d'identité de ma fille. L'employé sympathique s'est indigné et m'a dit : « Vous avez le droit de faire une demande. »

Lorsque je lui ai communiqué les réponses que j'avais obtenues du bureau 610 local et du service de police, il s'est mis encore plus en colère et m'a dit : « Celui qui retient la carte d'identité enfreint la loi ! Je vais vous donner un coup de pouce et demander à votre administration municipale d'insister auprès de vos autorités locales pour qu'elles résolvent ce problème. »

J'ai ensuite pris contact avec différents départements. Avec le cœur de sauver les gens, j'ai parlé de la vérité concernant Dafa partout où je suis allée.

Lorsque je suis retournée au département de la police provinciale, les personnes qui s'occupaient des pétitions ont sympathisé avec moi et ma fille, mais lorsque j'ai mentionné le Falun Dafa, ils ont tous fait preuve d'un sentiment d'impuissance.

Obtenir la carte d'identité

Je suis retournée dans la ville où j'habite et j'ai dit au chef du Bureau 610 : « Je suis revenue vous voir pour votre bien. Je suis allée au gouvernement provincial pour signaler votre saisie de la carte d'identité. Ils ont dit que toute personne qui retient la carte enfreint la Loi. »

Il s'est énervé et a insisté pour que je parle au directeur, ce que j'ai fait. Le directeur était également anxieux et m'a dit : « Vous allez d'abord rentrer chez vous, et nous en discuterons ce soir. »

Le lendemain matin, je suis retournée au Bureau 610 et j'ai obtenu la carte d'identité de ma fille.

À travers cet incident, j'ai réalisé que si nous faisons ce que nous sommes censés faire, le résultat est inéluctable. J'ai vu que le personnel gouvernemental à qui j'ai parlé comprenait la vérité même s'il n'osait rien dire. En fait, ils attendaient d'être sauvés. Tant que notre cœur voudra le meilleur pour eux, nous serons protégés par le Maître.

Tout ce périple a été un processus d'élévation pour moi-même et d'élimination de l'attachement à l'esprit de compétition et au ressentiment. Après avoir réalisé que le plus important était de sauver les gens, plutôt que de récupérer la carte d'identité. Je n'ai même pas pensé à cette dernière et j'ai juste profité de ces occasions pour parler aux gens des faits concernant Dafa.

Traduit de l'anglais