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La police refuse de libérer une femme du Heilongjiang torturée en détention, son dossier retourné pour manque de preuves

30 janvier 2020 |   Écrit par un correspondant de Minghui dans la province du Heilongjiang, Chine

(Minghui.org) La police de la ville de Jiamusi, province du Heilongjiang, a refusé de libérer une pratiquante locale de Falun Gong, même après que son dossier a été renvoyé par le parquet le 27 novembre 2019 pour preuves insuffisantes.

Mme Che Jinxia est détenue au centre de détention de la ville de Jiamusi depuis cinq mois pour avoir pratiqué le Falun Gong, une discipline spirituelle persécutée par le régime communiste chinois depuis 1999.

Le père de Mme Che âgé de 86 ans, M. Che Weiqi, s'est rendu au poste de police local au cours des derniers mois pour exiger sa libération. Li Aiguo, le chef adjoint de la police, l'a repoussé et a dit : « Il n'y a aucun moyen pour nous de la libérer. Elle a refusé de plaider coupable ou de signaler d'autres pratiquants locaux. »

M. Che, qui est veuf et compte sur Mme Che pour ses soins de santé, a du mal à prendre soin de lui-même.

La police a également tenté d'exercer des pressions sur le mari de Mme Che pour qu'il fournisse des renseignements sur les pratiquants locaux de Falun Gong. Ils ont menacé d'empêcher son fils de trouver un emploi après avoir obtenu sa maîtrise.

Mme Che, qui est également connue sous le nom de Che Hongyu, a été arrêtée le 25 juillet 2019, alors qu'elle se rendait chez Mme Feng Guifen pour étudier les enseignements du Falun Gong.

Des policiers du département de police de Jiaoqu, dont Li Aiguo, Wu Bin et Li Qiang, ont interrogé Mme Che sous la torture pendant toute une journée. À un moment, ils l'ont forcée à se tenir « debout sur les mains ». Deux personnes lui ont alors saisi les jambes et les ont séparées le plus loin possible.

Reconstitution de la torture : forcé de se tenir debout sur les mains

Mme Che, dont le flux menstruel s'était arrêté six mois auparavant, a subi des saignements vaginaux abondants par la suite. Une grande partie de ses cheveux a également été arrachée et elle était couverte d'ecchymoses.

Il a été signalé que les arrestations dans la ville de Jiamusi ont été orchestrées par le Bureau de la sécurité publique de la province du Heilongjiang. Une quarantaine de pratiquants de Falun Gong ont été arrêtés vers juillet et août 2019. M. Yang Shengjun, arrêté le 2 août 2019, a été torturé à mort neuf jours plus tard en détention.

Le lendemain de l'arrestation de Mme Che, la police a saccagé sa maison et celle de son père.

L'ordinateur de M. Che, l'équipement qu'il utilise pour produire des documents d'information sur le Falun Gong, ainsi que plus de 1000 yuans en billets de banque d'édition spéciale que son fils avait recueillis ont été confisqués.

Voir aussi :

Un chef de police ment concernant le statut du dossier d'une pratiquante de Falun Gong

Ville de Jiamusi, province du Heilongjiang : 15 pratiquants de Falun Gong arrêtés en trois jours

Traduit de l'anglais