(Minghui.org) Au printemps 2019, deux mois avant de passer l'examen d'entrée au lycée, mon fils (15 ans) a développé des problèmes de santé mentale. Le médecin a dit qu'il souffrait d'un « trouble dépressif majeur » et lui a suggéré d'arrêter d'aller à l'école.

Mon fils avait perdu tout espoir et ne voulait plus voir personne. Il avait peur, il était méfiant et tremblait en voyant une foule. Il pensait que ses camarades de classe parlaient dans son dos, et il refusait de sortir. Il restait allongé dans son lit toute la journée à jouer sur son téléphone portable. En le voyant ainsi, j'avais le cœur brisé, mais je ne pouvais rien faire.

Une maisonnée malheureuse

Mon fils a fini par dire à son père qu'il était devenu dépressif parce que son père se disputait souvent avec moi en raison de ma pratique de Falun Dafa. Mon mari était membre du Parti communiste chinois (PCC) et avait peur d'être impliqué et persécuté, alors il essayait de me faire abandonner ma cultivation et pratique.

Mon refus le rendait déraisonnable et on se disputait souvent. Dans un accès de rage, il a brisé les tables basses, les placards, les portes vitrées de la chambre et bien d'autres choses. Il a menacé de divorcer et m'a même chassée de la maison pendant plusieurs mois.

Mon fils a grandi dans cet environnement éprouvant. Mon fils savait que le Falun Dafa était bon et me soutenait dans ma cultivation et pratique. Il avait même étudié le Fa avec moi quand il était petit. Mais en grandissant, les intérêts de ce monde l'avaient éloigné de Dafa.

Lorsque j'ai su que mon fils était atteint de ce trouble dépressif, je ne pouvais pas l'abandonner. Sa vie avait à peine commencé. Je me sentais perdue et je ne savais pas quoi faire.

Une pratiquante est venue m'aider à émettre la pensée droite. Elle a dit qu'un poème lui était venu à l'esprit :

« Par la cultivation, se débarrasser du renom, du gain et du sentiment,

Atteindre la plénitude parfaite, monter au firmament,

Regarder le monde avec compassion,

Seulement alors se réveiller de l'illusion. »

(« Plénitude parfaite, accomplissement du gong », Hong Yin)

J'ai réalisé que je devais atténuer mon affection envers mon fils en me cultivant.

Mon mari et moi emmenions parfois notre fils au stade pour jouer quand il n'y avait pas de match. Nous lui tenions la main, et je sentais nettement sa main trembler. En le voyant dans un état aussi pitoyable, j'ai failli me sentir triste, mais je suis immédiatement devenue vigilante et j'ai récité le poème que la pratiquante avait mentionné.

Chaque fois que je commençais à m'émouvoir, je récitais ce poème et je pouvais me calmer. Je ne me sentais pas aussi amère qu'avant quand je voyais mon fils dans cet état.

Les effets secondaires des médicaments utilisés pour traiter la dépression étaient très nocifs. Après avoir pris des somnifères, il s'endormait pendant toute une journée. Les médicaments l'affaiblissaient également, mais il devenait dépressif s'il ne les prenait pas. De mauvaises pensées envahissaient son esprit et il a souvent essayé de se taillader les poignets, alors je cachais tous les objets pointus à la maison.

Je savais que seulement le Maître de Dafa pouvait le sauver, que s'il pratiquait le Falun Dafa, Maître Li Hongzhi serait capable de changer son destin. Quand j'ai dit à mon mari de le laisser pratiquer à nouveau, il a crié après moi de façon hystérique.

En fait, plus je voulais que mon fils étudie les enseignements du Fa, plus il résistait. Parfois, je devais utiliser toute ma force pour l'aider à sortir de son lit et étudier le Fa. Il lisait un paragraphe à contrecœur, puis s'allongeait en disant qu'il ne pouvait pas continuer.

Un jour, soudain, j'ai trouvé mon attachement. La raison pour laquelle je voulais que mon fils pratique Dafa était pour que, après sa guérison, mon mari puisse voir à quel point le Falun Dafa était bon et extraordinaire et qu'ensuite mon mari soit sauvé !

Je me suis rendu compte que mon insistance avait permis aux forces anciennes de profiter de mes lacunes et ainsi, de nuire à mon fils et à mon mari.

Abandonner mon attachement

Au début du printemps 2019, mon fils m'a dit qu'il s'ennuyait et vers 22 heures, il est sorti se promener. Je n'y ai pas beaucoup pensé et je l'ai laissé partir. Vers minuit, j'ai fait un mauvais rêve et j'ai eu peur en me réveillant. J'ai réalisé que mon fils n'était pas revenu, alors je lui ai envoyé un SMS. Il m'a répondu en me disant qu'il ne pouvait plus vivre. Je l'ai appelé tout de suite, mais il n'a pas répondu. J'ai essayé de l'appeler à nouveau, mais il avait éteint son téléphone.

Je me suis précipitée vers la photo du Maître, je me suis agenouillée et j'ai supplié le Maître de le sauver.

Je ne savais pas où se trouvait mon fils et je ne pouvais pas le joindre au téléphone, alors je lui ai envoyé un SMS en lui disant : « Comment puis-je vivre sans toi ? Il ne m'est pas facile de t'élever. Tu ne dois rien faire. »

Je l'ai appelé plus tard et il a répondu. J'ai essayé de le toucher en lui parlant avec affection et de l'émouvoir avec la raison. Finalement, il est descendu de l'immeuble d'où il envisageait de sauter et est rentré à la maison.

Après cet incident, mon cœur était lourd. J'avais toujours peur qu'il se suicide face à une quelconque adversité. J'étais inquiète quand je sortais et je me dépêchais de rentrer à la maison dès que j'avais fini de livrer des documents de clarification de la vérité.

Lorsque j'ai fait part de mes préoccupations à d'autres pratiquants, une idée m'est venue à l'esprit : « Abandonne l'attachement et fais ce que tu dois faire ! »

J'ai regardé à l'intérieur et j'ai abandonné mon attachement à la santé de mon fils. La maladie et l'humeur de mon fils sont devenues de plus en plus stables. Avant le Nouvel An 2020, il a cessé de prendre ses médicaments et son état était généralement maîtrisé. Je pouvais maintenant utiliser mon temps pour sortir sans m'inquiéter, et faire connaître le Falun Dafa.

Nier les pensées négatives

Récemment, mon fils a claqué la porte et est parti de nouveau parce qu'il n'avait pas aimé ce que j'avais dit. J'étais inquiète et j'ai essayé de le suivre, mais je ne l'ai pas trouvé. J'ai essayé de l'appeler, mais il n'a pas répondu. Quand je l'ai rappelé, il avait éteint son téléphone.

De nouveau, j'ai demandé au Maître de le sauver. Finalement, mon fils est revenu, mais il était encore de mauvaise humeur et avait du sang sur les poignets.

Il m'a demandé de le laisser partir. Ses paroles ont touché ma plus grande inquiétude. J'avais peur qu'il se suicide.

Le lendemain, une pratiquante est venue chez moi et je lui ai raconté ce qui s'était passé : « Mon fils me dit souvent de le laisser partir parce qu'il ne peut plus vivre. » La pratiquante m'a dit : « C’est une mauvaise entité qui dit cela, car elle veut lui ôter la vie. Ce n’est pas votre fils qui dit ça. »

Stupéfaite, j'ai dit : « J'ai peur que le suicide de mon fils discrédite Dafa et lui cause des regrets éternels. »

La pratiquante a répondu : « Ce n'est pas votre pensée, c'est ce que les forces anciennes veulent que vous pensiez. » J'étais vraiment choquée.

Le Maître a dit :

« En fait, tout ce qui ne se conforme pas à Dafa ni à la pensée droite des disciples de Dafa est dû à l'implication des forces anciennes, y compris tous les facteurs de chacun qui ne sont pas droits, c'est pourquoi j’ai fait de l’émission de la pensée droite une des trois choses majeures que les disciples de Dafa doivent faire. » (« À propos de l'agitation suite à l'article sur le Fuyuanshen »)

J'ai compris que les forces anciennes avaient arrangé beaucoup de pensées négatives dans ma vie et ma cultivation : je craignais d'être surprise par les caméras de surveillance lorsque je distribuais des documents de clarification de la vérité. Je m'inquiétais pour mon mari lorsqu'il partait en voiture et rentrait tard à la maison ou lorsqu'il était sorti boire de l'alcool.

Soudain, je me suis rendu compte que c'était ce que les forces anciennes voulaient que je pense. C'était leurs arrangements qui étaient dans mon esprit, elles n'étaient ni mes propres pensées originales ni celles de mon vrai moi.

Tout à coup, mon esprit est devenu clair. Je voulais rendre mon vrai moi de plus en plus fort afin que mon champ devienne de plus en plus positif.

J'ai eu la sensation que la substance qui m'avait maintenue déprimée s'était désintégrée et que la pierre qui avait appuyé sur mon cœur pendant longtemps s'était effritée. J'étais enfin libérée de l'emprise des forces anciennes.

Cet après-midi-là, mon fils est allé à l'école. J'ai fait de mon mieux pour rejeter la mauvaise pensée : « Va-t-il arriver à rester ou pas, ou va-t-il vouloir que j'aille le chercher plus tôt ? » J'ai travaillé dur pour me débarrasser de la pensée négative, parce que je pouvais enfin dire que ça ne provenait pas de mon vrai moi.

Après 19 heures, alors que je venais de finir d'émettre la pensée droite, la porte s'est ouverte et mon fils a dit : « Je suis de retour ! » Sa voix résonnait, forte et confiante : « Ma classe va participer à l'examen d'entrée au lycée. Nous avons dû étudier davantage, alors je rentre un peu tard à la maison. »

Je lui ai apporté son dîner, et il a fredonné une chanson pendant qu'il mangeait. Une brise fraîche a soufflé doucement dans la pièce, et nous avons profité du temps passé ensemble.

Traduit de l'anglais