(Minghui.org)

Bonjour Maître, bonjour compagnons de cultivation !

En reconsidérant mon chemin de cultivation cette année, je me suis souvenue de marcher résolument sur le chemin tracé par Maître Li, d’endurer et de penser d’abord aux autres quand je fais quoi que ce soit.

L’importance du processus – pas l’objectif

Cela fait des années que je n’ai pas essayé de m’asseoir dans la position du lotus. La plupart du temps, je n’en étais pas très loin, mais j’ai abandonné et je l’ai chassé de mon esprit pendant un certain temps. Cependant, j’ai décidé d’essayer à nouveau et j’espérais réussir.

J’ai essayé encore et encore, mais je n’ai pas pu lever ma jambe gauche dans la position – même pas une minute. Je n’arrêtais pas d’y penser, et à un moment donné, je me suis demandé ce que je faisais – peut-être étais-je sur la mauvaise voie. Je me suis demandé pourquoi je faisais tant d’efforts.

Ensuite, je me suis dit que Maître Li (le fondateur du Falun Dafa) avait dit qu’à terme, nous réussirions à nous asseoir dans la position du lotus – c’est pourquoi je continuais à essayer. J’ai réalisé qu’il y avait une faille, le cœur égoïste voulait bien faire et être bon, voulait réaliser quelque chose. Cependant, quelle était la raison de faire le cinquième exercice ? Cela signifie-t-il que nous devons avoir une raison pour faire le cinquième exercice ou pour endurer la souffrance ? Comment se fait-il que je ne puisse toujours pas m’asseoir dans la position du lotus ? Était-ce parce que je ne voulais pas souffrir, que je ne voulais pas persévérer, ou parce que je manquais d’endurance ?

Je ne voulais pas endurer la douleur causée par mon karma, ce qui était vraiment mon problème. Outre la souffrance, le cinquième exercice consiste à renforcer les pouvoirs divins. Je me suis demandé quel était le lien entre le fait d’endurer la souffrance et le renforcement des pouvoirs divins. Ensuite, je me suis demandé : « Qu’est-ce qu’un bouddha ? »

Le Maître a dit :

    « Chaque Tathâgata ou grand Bouddha a son propre monde. Chaque grand Éveillé a son propre royaume céleste qu’il organise lui-même et où vivent beaucoup de ses disciples. » (Cinquième Leçon, Zhuan Falun)

    « Qu’est-ce que « la grâce immense et majestueuse de Bouddha » ? Réfléchissez, pour apporter le salut à une personne, combien le Bouddha qui lui apporte le salut aura-t-il payé pour elle ? Pour tous les êtres qui vous correspondent aux niveaux infiniment microscopiques, comme pour vous, dans votre processus de xiulian, au début vous régularisez votre corps, pour que vous puissiez obtenir la Loi, pour que vous en soyez capable, il faut encore enlever leur karma. Quel travail immense et minutieux ! » (« Enseignement de la Loi et explication de la Loi lors de la Conférence de Loi du New York Métropolitain », Enseignement de Fa dans les conférences III)

Je comprends qu’un bouddha est un protecteur de la vie, il est le Roi du Fa dans son monde. Comme il est responsable d’un monde, il peut sauver les êtres. Pourquoi peut-il racheter ses êtres ? Parce qu’il peut endurer la souffrance et se séparer de tout pour ses êtres. Il peut tout abandonner pour protéger la vie.

J’ai réalisé que je devais simplement m’asseoir et me concentrer pendant une heure lors du cinquième exercice. Cela me permettrait de faire la position du lotus à un moment donné.

C’était étonnant, en faisant les exercices sur le point de pratique collective dans le parc, 40 minutes s’étaient écoulées lors du cinquième exercice, puis la douleur est devenue presque insupportable. La douleur venait par vagues, j’ai essayé de persévérer un peu plus longtemps. Cependant, je voulais dénouer mes jambes. Ensuite, j’ai décidé d’ouvrir brièvement les yeux avant de dénouer mes jambes. Ce fut comme un moment enchanté. J’ai remarqué que les feuilles dansaient sur le sol et sur l’herbe, c’était un moment joyeux. C’était comme si je regardais les enfants jouer. J’imaginais que mes êtres étaient remplis de bonheur pour ma position assise ici et ma souffrance en faisant le cinquième exercice. Je sentais que cela m’encourageait à persévérer. Même si j’étais assise là avec mes jambes me faisant insupportablement mal, mon cœur était rempli de bonheur de pouvoir souffrir comme ça pour mes êtres. J’ai remarqué que des larmes de bonheur me couvraient le visage, et que le Maître était à mes côtés. Ce jour-là, j’ai pu faire l’exercice assis pendant une heure, et la souffrance s’est transformée en joie. Je me suis sentie infiniment légère et libre.

Les conceptions sont des substances qui nous séparent du Fa

Une compagne de cultivation et moi sommes entrées en conflit avant le 20 juillet. Plus précisément, elle s’est plainte et m’a critiquée pour avoir fait les choses toute seule, sans solliciter de retours, et ainsi continué à faire des erreurs inutiles. Cela pouvait à son tour interférer avec le salut des êtres, ainsi que donner une mauvaise image de Dafa.

Ses mots et ses critiques m’ont donné l’impression d’être frappée à coups de poignards, ce qui m’a fait mal, mais a aussi transpercé et blessé mon cœur. Je me suis sentie injustement traitée, en colère et pour la première fois, j’ai commencé à me disputer avec elle. La deuxième fois, je me suis retenue et j’ai regardé à l’intérieur.

Je savais qu’elle avait raison, car je devrais coopérer avec les autres pratiquants, mais je n'arrivais pas à changer. Peut-être que ce n’était qu’une excuse. Devais-je lui en dire plus à propos de moi et admettre mes faiblesses ? Je lui ai dit que ses critiques me blessaient, car cela ressemblait à de la condescendance. Je lui ai assuré que j’essaierais de mieux coopérer à l’avenir.

Elle a dit qu’elle n’avait pas réalisé à quel point elle m’avait affecté. Ce n’était nullement pour me blesser et elle s’est excusée. Pendant que je lisais son message, c’était comme si une couche de mauvaise substance avait été enlevée entre nous. À l’avenir, nous ne nous sommes plus disputées, mais nous avons discuté de cœur à cœur.

L’attention s’est déplacée de l’extérieur vers l’intérieur. Puis j’ai réalisé que j’avais une perspective spécifique d’elle. Cette perspective colorait la façon dont je la percevais. Cependant, ce n’était pas la vérité et était indépendant de son état de cultivation. Cela représentait en fait mon vrai moi.

Le Maître a dit :

    « Pour qui cultive et pratique

    On cherche toujours ses propres fautes

    On enlève ainsi de nombreux cœurs humains de toutes sortes

    Ne songez pas à échapper aux épreuves, grandes ou petites

    C'est lui qui a raison

    C'est moi qui ai tort

    Qu’y a-t-il à débattre »

    (« Qui a raison, qui a tort », Hong Yin III)

Soudain, j’ai compris plus profondément la signification de ce Fa : ce n’est pas important de savoir qui a raison, mais il faut plutôt regarder à l’intérieur de soi pour trouver ses omissions. Il s’agit d’avoir ce type de raisonnement et de regarder à l’intérieur plus rapidement. L’attention ne se pose pas sur ce qui est au niveau superficiel, sur les problèmes auxquels on est confronté, mais sur ce qui doit être éliminé, amélioré ou simplement enduré.

Clarifier la vérité en Autriche

Compte tenu du confinement, dû à la pandémie, l’urgence d’éveiller la conscience des êtres a atteint de nouveaux sommets. Cependant, comme la situation s’est améliorée, j’apprécie l’opportunité de clarifier la vérité en personne.

Lors de la journée d’information du 20 juillet à Vienne, j’ai été profondément touchée non seulement par la constance des pratiquants et leur croyance en Dafa, mais aussi par leur détermination à éveiller la conscience des gens. Les fortes pluies avaient cessé, ce qui a permis à un pratiquant de mettre en place la reconstitution des prélèvements d’organes deux heures avant la clôture de la journée d’information.

Ensuite, les pratiquants ont prévu d’installer en août un stand d’information dans une ville de l’ouest de l’Autriche, car nous n’étions pas allés dans cette région depuis un certain temps. J’avais gardé cet événement à l’esprit, mais je n’étais pas vraiment intéressée, et pourtant j’allais y participer. Ensuite, la possibilité de l’activité a été remise en question, car la personne responsable n’avait plus le temps de tout organiser. D’ailleurs, il n’y aurait quasiment personne pour y aller.

Face à cette situation, mon mari et moi avons décidé de nous y rendre, même s’il n’y avait pas assez de pratiquants pour tenir un stand d’information. Nous pouvions distribuer des dépliants. L’organisation faisait déjà partie de la clarification de la vérité, et à la fin, on nous a attribué tout ce dont nous avions besoin. De plus, deux jours avant l’activité, deux pratiquants de Salzbourg ont accepté de participer. Puis le lendemain, deux pratiquants du Vorarlberg et un de Vienne ont décidé de participer.

Un autre problème était que les dépliants n’ont été prêts que le jour de l’activité. Ensuite, de la pluie a été annoncée pour toute la journée de l’activité à Innsbruck. Cependant, cela ne m’a pas dissuadée et j’étais certaine que les choses allaient s’arranger. Alors, j’ai continué à émettre la pensée droite pour éliminer l’interférence.

Nous n’avions pas visité cette région depuis longtemps, et la conscience des gens devait être réveillée. J’ai demandé au Maître de nous aider, car de nombreux êtres auraient la possibilité d’entrer en contact avec Dafa.

Nous y étions de 10 heures à 17 heures. Il n’a pas plu de toute la journée, ce n’est qu’après avoir tout mis dans la voiture que nous avons senti les premières gouttes de pluie sur nos visages. C’était une belle journée ensoleillée et beaucoup de gens étaient dehors. Beaucoup se sont arrêtés au stand d’information et se sont bien positionnés en signant la pétition contre les prélèvements d’organes.

Le Maître a dit : « La cultivation dépend de soi-même, le gong dépend du maître. » (Première Leçon, Zhuan Falun)

Tout était bien organisé. Nous avions simplement à être là au bon moment et avec le bon état d’esprit.

Merci beaucoup, vénérable Maître et compagnons de cultivation.

(Présenté à la conférence de Fa d’Autriche en 2020)

Traduit de l'anglais