(Minghui.org) Peu après le début de la persécution du Falun Gong en 1999, une discipline méditative et spirituelle ancestrale, le deuxième camp de travaux forcés pour femmes de la province du Shandong est devenu un lieu réservé à la détention des pratiquantes de Falun Gong.

Les gardiennes du camp de travail ont été formées dans tout le pays à la torture, à tromper et laver le cerveau des pratiquantes via des méthodes cachées et odieuses. Celles qui avaient atteint un taux élevé de transformation en faisant abandonner leur croyance aux pratiquantes ont été récompensées par une promotion. Par conséquent, de nombreuses pratiquantes ont été persécutées à mort, beaucoup sont devenues handicapées, souffrent de troubles mentaux et sont gravement malades.

Les pratiquantes de Falun Gong ont été forcées d’assister à des séances de lavage de cerveau ou à faire du travail non rémunéré de 5 h 30 à 21 h 30. Parfois, elles devaient faire des heures supplémentaires jusqu'après minuit, voire même jusqu’à 2 h du matin. Elles ont été forcées de s’asseoir sur de petits tabourets tout le temps, sauf au moment des repas, pour aller aux toilettes, ou faire un travail nécessitant de se tenir debout.

Les pratiquantes qui refusaient de renoncer à leur croyance ont été soumises à divers moyens de torture, tels que la privation de sommeil pendant plus de 40 jours, l’isolement cellulaire, le port de menottes, les chocs avec des matraques électriques, la privation de l’utilisation des toilettes et de se laver, des positions debout prolongées, devoir rester accroupies ou face à un mur, être suspendues ou ligotées.

En 2001, plus de 1000 pratiquantes de Falun Gong ont été détenues dans les sept quartiers du camp de travail. En 2004, il a été réduit à quatre quartiers et certaines toxicomanes et prostituées également détenues ont été incitées par les gardiennes à aider à torturer les pratiquantes. Le camp de travail a continué à fonctionner jusqu’en 2013, lorsque le système des camps de travail a été aboli en Chine.

Victimes détenues dans le troisième quartier

Une liste de victimes détenues dans le troisième quartier a été révélée. À noter que l'âge des pratiquantes mentionnées était celui qu'elles avaient durant leur détention.

Mme Wang Yulan, la cinquantaine, était la plupart du temps confinée dans une cellule, au sous-sol ou dans les toilettes. Elle a souvent été vue la bouche en sang suite aux coups et a été parfois battue jusqu’à perdre connaissance. Elle a également été privée de sommeil pendant de longues périodes, de la possibilité de se laver ou d'utiliser les toilettes.

Mme Song Jing, environ 22 ans, était étudiante à l’université de Pékin. Elle a été souvent soumise à des passages à tabac. Parfois, les gardes commençaient à la battre après minuit. Afin de l’empêcher de crier, elles lui fourraient des chaussettes sales ou des chiffons dans la bouche. Son corps était couvert d’ecchymoses et est devenu noir. Elle a été confinée dans les toilettes, au sous-sol ou dans une cellule d'isolement afin que personne ne puisse voir son corps meurtri. Elle n’a pas été autorisée à dormir ou à se laver pendant une longue période. Son corps dégageait une forte odeur. Elle est devenue mentalement désorientée et facilement effarouchée.

Mme Zhu Lizhen, une cinquantaine d’années, a perdu l’esprit suite à une torture sur le long terme. Une fois, une gardienne a attrapé ses cheveux, lui a donné un coup de poing dans la poitrine, puis a frappé l’arrière de sa tête sur une grille en fer. Elle a perdu connaissance à plusieurs reprises. Elle était privée de sommeil et n’avait pas le droit de prendre un bain. Elle a été forcée de se tenir debout face à un mur pendant une longue période.

Mme Zhang Hong, la cinquantaine, avait été enfermée au sous-sol, dans une cellule d'isolement ou dans les toilettes durant de longues périodes. Elle a été forcée de se tenir debout ou de s’asseoir immobile dans une même position et frappée à coups de poing et de pied si elle bougeait légèrement. Les gardes ont écrit le nom du fondateur du Falun Gong sur un morceau de papier et l’ont forcée à marcher dessus afin de la tourmenter psychologiquement.

Mme Sun Kailing, la trentaine, a été gavée et menottée dans le dos. Elle était enfermée au sous-sol, dans une cellule d'isolement ou dans les toilettes et privée de sommeil durant de longues périodes. Parfois, elle n’était pas autorisée à aller aux toilettes et devait se soulager dans son pantalon.

Mme Liu Yanping, une vingtaine d’années, a été confinée dans une cellule d'isolement, menottée, gavée et n’a pas eu le droit de dormir pendant longtemps. Une fois, après avoir été battue par la garde Lin Yuezhen, elle a craché du sang.

Mme Song Xiumei, la soixantaine, n’a pas été autorisée à dormir pendant un long moment. Elle a eu des symptômes d’hypertension artérielle, de maladie cardiaque et de bronchite grave, ainsi elle a été envoyée plusieurs fois à l’hôpital pour y recevoir de l’oxygène. Cependant, elle était quand même obligée de travailler. Elle a été libérée alors qu’elle se trouvait au seuil de la mort.

Mme Liu Yumei, la soixantaine, n’a pas été autorisée à dormir pendant une longue période et confinée au sous-sol, dans une cellule d'isolement ou dans les toilettes, elle a été forcée de rester immobile ou de faire face à un mur. Les gardes l’ont torturée en lui frappant la bouche et en l’attachant à des tuyaux de fer. Elle a été forcée d’écrire des lettres de renonciation au Falun Gong et, lorsqu’elle a refusé de le faire, a reçu des coups de poing et de pied.

Mme Zhang Ximei, la cinquantaine, a refusé de renoncer à sa croyance malgré diverses tortures. Elle a été mise sous stricte discipline et forcée de s’asseoir 18 heures par jour sans bouger, à longueur d’année. Dès qu'elle bougeait, elle était battue. Elle n’avait pas le droit d’aller aux toilettes, de prendre des bains ou de faire la lessive. Elle était incapable de penser de façon logique et son corps a enflé.

Mme Liang Hongzhi, environ 45 ans, a été privée de sommeil pendant une longue période et enfermée dans les toilettes. Ses pieds étaient gravement gonflés et elle souffrait de symptômes de diverses maladies. Son esprit n’était plus clair.

Mme Gao Wenmei, environ 46 ans, était souvent menottée à la fenêtre des toilettes. Elle a été forcée de s’asseoir sur le sol froid pendant ses périodes menstruelles et n’a pas été autorisée à changer de tampons. Elle a été privée de sommeil sur le long terme. Elle a été soumise à des séances de « transformation » pendant plus d’un an, où elle a été obligée de renoncer à sa foi. Sa peine de travaux forcés a été prolongée.

La garde Ding Haiying n’a pas autorisé Mme Lu Xuesheng, une pratiquante de Falun Gong de 70 ans de l'agglomération de Zouping, province du Shandong, à aller aux toilettes. Lorsque Mme Lu n’a plus pu se retenir et a couru aux toilettes, Ding l’a traînée en arrière. Pour tenter de forcer Mme Lu à renoncer à sa croyance, Ding a même cousu le pantalon de Mme Lu à ses vêtements afin qu’elle ne puisse pas enlever son pantalon pour aller aux toilettes.

Tortionnaires du troisième quartier

Chen Suping a été à la tête du troisième quartier jusqu’en octobre 2002. Elle a trompé les pratiquantes avec une gentillesse superficielle, mais a déployé des moyens cruels pour les persécuter. Plus tard, elle est devenue responsable de l’équipe de direction.

Li Aiwen, responsable du troisième quartier, avait environ 45 ans. Elle a personnellement battu des pratiquantes et ordonné à d’autres détenues ou gardiens de les torturer. Elle s’est dévouée au Parti communiste chinois pour une promotion et a perdu son humanité.

Dans le troisième quartier, beaucoup de pratiquantes sont devenues mentalement perturbées, malades ou proches de la mort.

Parmi d'autres persécutrices du troisième quartier figuraient l’instructrice Wang Yonghong, la responsable adjointe Lin Yuezhen, les gardes Ding Haiying, Yan Shuping, Yin Guihua, Zhang Chunxia, Zhang Fang, Cui Hongwen et Han Xinke.

Traduit de l'anglais