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Les gens n’ont plus peur de moi !

2 novembre 2020 |   Écrit par un pratiquant de Falun Dafa dans la province du Shandong, Chine

(Minghui.org) J’étais une brute dans mon quartier. Ma femme et moi possédions une affaire de vente de fruits, et souvent j’escroquais les gens en truquant les balances quand ils faisaient leurs achats. Je me battais également avec les gens que je n’aimais pas. Parfois, j’allais aux extrêmes. Une fois, j’ai pris mon vélo pour retrouver une personne longtemps après son départ, juste pour pouvoir la frapper.

Je suis le plus jeune de ma famille. En grandissant, j’ai été gâté ; mes parents et mes frères et sœurs m'ont toujours donné ce que je voulais. Donc, en devenant plus âgé, je prenais rarement en considération les sentiments des autres.

Même si ma femme faisait la plus grande partie du travail, je me querellais souvent avec elle sans aucune raison, parfois même physiquement. Ma famille ne pouvait rien faire à propos de ma nature mauvaise. Personne n’osait me provoquer !

Ce comportement m’a créé du karma et a généré des tribulations. Je souffrais de troubles végétatifs. J’étais souvent confus, je me sentais l’esprit brumeux, j’avais des maux de tête et je ne pouvais pas dormir la nuit.

Je prenais beaucoup de médicaments, mais aucun ne soulageait mon état. Mon état de santé s'est aggravé et j’avais froid tout le temps, même quand je portais des vêtements chauds. Mon médecin ne pouvait pas me guérir et se contentait de m’encourager à rester calme.

J’étais désespéré, me demandant quelles seraient les prochaines tribulations que je rencontrerais !

Le Falun Dafa s’est diffusé dans ma ville en 1996. J’ai commencé à cultiver dans Dafa et j'ai appris les principes de base pour être une bonne personne que Maître Li (le professeur et le fondateur) enseignait. Je savais avoir développé des maladies incurables pour avoir accumulé trop de karma en raison de mon comportement passé. J’ai commencé à suivre les critères du principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance dans ma vie quotidienne. Le Maître a nettoyé mon corps, et toutes mes maladies ont disparu.

Au début, quand j’ai commencé à pratiquer, j’entendais des gens parler de moi dans mon dos. Ils disaient : « Comment une si mauvaise personne peut-elle cultiver ? » Personne ne croyait que je pouvais changer en mieux.

Mais j’ai bel et bien changé après avoir commencé ma cultivation. Parents et amis, tous ont dit que je semblais être devenu une autre personne. Je ne battais plus ma femme ni ne la grondais. Au contraire, je la respectais, je prenais vraiment soin d’elle et de ma fille.

Une fois, ma femme a commencé à me hurler dessus, mais je suis resté calme. Je savais que j’avais à l’endurer, car elle m’aidait à m’améliorer. La première fois qu’elle m’a crié dessus, je lui ai dit qu’elle venait juste de me donner une livre de miel. À la huitième fois, je lui ai dit : « Tu m’as donné huit livres de miel aujourd’hui ! » Après cela, elle a cessé de me hurler dessus.

Bien sûr, cela m’a pris du temps pour m’améliorer. Parfois, je ne pouvais pas me retenir et je me mettais à hurler sur les autres. Je regrettais après coup. Donc j’ai travaillé dur pour corriger cette mauvaise habitude que j’avais.

Ma femme était respectueuse de Dafa et me soutenait dans ma cultivation. Elle m’a aidé à distribuer des dépliants de clarification de la vérité. Finalement, elle a commencé à cultiver dans Dafa elle aussi.

Nous nous entendions bien avec nos parents et nos amis. J’avais quelques compétences et j'aidais les voisins. Quand le vélo électrique ou la moto de quelqu’un avait des problèmes, je proposais souvent de réparer. J’aidais également à réparer des meubles et à fabriquer des abris pour voitures. J’étais ensuite invité à dîner en remerciements, mais généralement je déclinais l’invitation.

Des amis proches et des parents avaient pour habitude de m’éviter à cause de mon tempérament. Après avoir commencé ma cultivation, beaucoup d’entre eux étaient heureux de venir chez moi pour discuter. Nous avions pratiquement tous les jours quelqu’un qui s’arrêtait chez nous. Ma femme et moi les accueillions et leur servions du thé et des collations. Je prenais cela comme une superbe occasion de leur dire la vérité concernant Dafa.

Dans le passé, j’escroquais souvent mes clients quand je vendais mes fruits, créant du karma pour moi-même. Après avoir commencé à cultiver, j’ai éliminé mon attachement à la cupidité. J’ai suivi les principes de Dafa pour corriger mon comportement. Le Maître a enseigné :

« […] ayez toujours des échanges équitables et gardez un esprit droit. » (Quatrième Leçon, Zhuan Falun)

Maintenant, je m’entends bien avec mes frères et sœurs. Au décès de mon père, nous avons partagé l’héritage. Au début, je ne voulais pas prendre quoique ce soit, cependant mon frère aîné a insisté.

Un voisin m’a raconté qu’il avait connaissance que quelqu’un devait de l’argent à mon père et m’a suggéré que j’aille récupérer cet argent auprès de cette personne. J’ai ri et j'ai répondu : « Vous n’aviez pas besoin de me dire cela, je n’irais pas lui courir après !

J’ai plus tard changé de carrière pour devenir entrepreneur dans la construction. Une règle tacite dans le métier était d’empocher des dessous-de-table sur les achats de matériaux pour les clients. Tous mes collègues faisaient ainsi, et personne n'avait le sentiment que c’était mal. En tant que pratiquant, je ne voulais profiter de personne et je refusais d’empocher des dessous-de-table.

Occasionnellement, il m’est arrivé de casser la vaisselle des clients quand je prenais mes repas sur le site de construction. Mais je leur en achetais toujours une nouvelle. Je n’ai jamais récupéré les restes de clous ou d’autres matériaux. Mes clients ont découvert que les pratiquants se comportaient effectivement différemment des autres. Au travers de ces choses triviales, je leur ai montré l’état d’esprit d’un pratiquant et ai validé la bonté de Dafa.

J’ai été arrêté plusieurs fois par la police et emmené dans un camp de travaux forcés en raison de ma croyance. Mais j’ai toujours maintenu un état d’esprit bienveillant et je n’ai gardé aucun ressentiment vis-à-vis de la police. Je les ai traités comme des gens qui ont besoin d’être sauvés.

Une fois, la police m’a ramené en voiture chez moi à ma sortie de prison. À notre arrivée, je les ai invités à prendre le thé avec moi. Ils étaient stupéfaits de voir que le pratiquant qu’ils avaient persécuté ne les haïssait pas, mais était, au lieu de cela, si tolérant et gentil !

Traduit de l'anglais