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Le Falun Dafa m'apprend à être une meilleure personne

7 novembre 2020 |   Écrit par une pratiquante de Falun Dafa dans la province du Hebei, en Chine

(Minghui.org) La première fois que j'ai vu les trois caractères chinois « Authenticité-Bienveillance-Tolérance », c'était chez un ami, en avril 1996. C'est également à ce moment-là que j'ai entendu parler pour la première fois du Falun Dafa.

Il m'a fallu une année entière avant de décider de pratiquer le Falun Dafa — je voulais devenir une meilleure personne et m'assimiler au principe « Authenticité-Bienveillance-Tolérance ». Ce n'est que deux ans plus tard, lorsque le régime communiste a lancé une persécution nationale contre le Falun Dafa, que j'ai soudain pris la cultivation au sérieux et que je suis devenue diligente.

Vingt-quatre années se sont écoulées en un clin d'œil, et le Falun Dafa est maintenant pratiqué dans le monde entier. Cependant, en Chine, où il a été présenté pour la première fois, les pratiquants ont été réprimés, diabolisés et persécutés. En clarifiant constamment la vérité à propos de Dafa et de la persécution injustifiée, les pratiquants ont fait preuve d'une grande compassion face à l'adversité.

J'ai lu à plusieurs reprises les livres de Falun Dafa, et acquis une compréhension plus profonde des enseignements de Maître Li. J'ai élevé mon xinxing et cultivé la compassion. J'ai tout simplement commencé à essayer d'être une bonne personne, et j'ai progressivement appris les différentes significations d'« Authenticité-Bienveillance-Tolérance » à chaque niveau des différents royaumes, et je suis devenue une meilleure personne au cours du processus.

Devenir vraiment attentionnée envers les autres

Pour la plupart des gens, je suis une personne compréhensive, gentille et douce. Je pensais aussi que j'étais une bonne personne. Cependant, quand j'ai commencé à pratiquer le Falun Dafa, j'ai lu :

« Zhen-Shan-Ren est le seul critère pour juger si quelqu’un est bon ou mauvais. » (Première Leçon, Zhuan Falun)

Il existe un critère pour distinguer les bonnes et les mauvaises personnes. Le simple fait de me considérer comme une bonne personne ne fait pas nécessairement de moi une bonne personne. Ce n'est que lorsque les paroles et les actions d'une personne sont mesurées selon « Authenticité-Bienveillance-Tolérance », que l'on peut distinguer si elle est vraiment une bonne personne.

Lorsque mon enfant était encore en âge préscolaire, mon père est tombé malade et a souvent été hospitalisé. En tant qu'enseignante, j'étais très occupée et je donnais 20 cours par semaine. En plus d'enseigner en classe, je devais préparer mes cours. Je rendais visite à mes parents et je les aidais autant que possible. En tant que mère, j'étais celle qui s'occupait de notre enfant. À la maison, je faisais toutes les tâches ménagères tandis que mon mari se contentait souvent de s'asseoir, de siroter du thé et de regarder la télévision. Il n'aidait guère à la maison, mais il se mettait facilement en colère contre moi. Je commençais à être épuisée et amère.

Un jour, alors que je cuisinais, je me suis dit : « Il ne fait jamais rien à la maison, mais il me critique quand même ! Je dois m'occuper de tout et pourtant il n'est pas content de mon travail. » Soudain, je me suis souvenue de ce que le Maître a dit :

« L’homme méchant est mené par la jalousie, par l’égoïsme, par la colère, il se croit injustement traité. L’homme bienveillant a toujours un cœur de compassion, sans griefs, sans haine, il prend les souffrances pour une joie. L’homme éveillé n’a aucun esprit d’attachement, il contemple les gens de ce monde qui se sont laissé tromper par l’illusion. » (« État d’esprit », Points essentiels pour avancer avec diligence)

Lorsque j'ai examiné mes pensées, j'ai vu que mon fort sentiment d'injustice me plaçait dans le même état d'esprit que celui d'une mauvaise personne. Mes pensées reflétaient mon idée égoïste de ce qui était bien ou mal. Je voulais vivre une vie confortable comme mon mari. Je ne voulais pas travailler si dur, mais il le fallait. Quand je voyais d'autres personnes se détendre et se reposer, je ne pouvais pas le supporter. Mes plaintes, ma colère et mon ressentiment ont alors fait surface. Étais-je une bonne personne ?

Quand les autres obtenaient ce que je voulais mais pas moi, j'avais toutes sortes de pensées négatives et une mauvaise attitude. Même si je m'occupais de tout à la maison, je ne le faisais pas vraiment pour ma famille. Je le faisais parce que je n'avais pas le choix. J'avais le sentiment que ma vie était injuste et j'étais amère parce que je devais faire beaucoup plus que les autres.

Je me considérais toujours comme une bonne personne. J'assumais beaucoup de responsabilités dans la famille et j'étais épuisée. Cependant, par rapport au critère de Dafa, je n'étais même pas une « personne bienveillante », et j'étais loin d'atteindre : « sans griefs, sans haine, il prend les souffrances pour une joie. » (« État d’esprit », Points essentiels pour avancer avec diligence)

C'est à ce moment-là que j'ai réalisé comment je devais me comporter en tant que bonne personne. Je voulais toujours que les autres soient gentils avec moi. Mais lorsque j'en faisais plus pour les autres que ce qu'ils faisaient pour moi, je sentais que c'était injuste. J'étais égocentrique et égoïste.

Après avoir pris conscience de cela, j'ai essayé de changer. Si mon mari se plaignait ou n'était pas satisfait de ce que je faisais, je m'examinais d'abord et je cherchais mes propres insuffisances.

Je ne me concentrais plus sur les attitudes négatives des autres, sur leur air de mécontentement ou le ton de leur voix. Contrairement à ce qui se passait auparavant, où je regardais toujours en premier lieu si les autres étaient en faute chaque fois qu'il y avait un problème, ma première pensée était de chercher où je n'avais pas bien fait. Aujourd'hui, je me corrige constamment et je me cultive. J'essaie de me mesurer au Fa, de continuer à m'élever et de toujours considérer les autres en premier.

Le Maître a dit :

« En général si vous gardez toujours un cœur de compassion, un esprit paisible et serein, lorsque vous vous trouverez face à un problème, vous agirez bien car vous aurez de l’espace pour le désamorcer. » (« L’élévation du xinxing », Quatrième Leçon, Zhuan Falun)

« Vous avez toujours de la compassion et vous agissez avec bienveillance envers autrui ; quoi que vous fassiez, vous vous préoccupez des autres et chaque fois que vous avez un problème, vous vous demandez si les autres peuvent le supporter et si cela peut leur causer du tort ; alors dans ce cas, il n’y aura aucun problème. C’est pourquoi, comme vous pratiquez le gong, vous devez être exigeant envers vous-mêmes selon des critères élevés, selon des critères de plus en plus élevés. » (« L’élévation du xinxing », Quatrième Leçon, Zhuan Falun)

Une fois, je suis rentrée tard à la maison après avoir rencontré un groupe d'amies. Les lumières étaient éteintes et la maison était plongée dans l'obscurité. J'ai ouvert la porte avec précaution pour ne pas faire de bruit et je me suis faufilée dans la salle de bains. À ce moment, mon mari est sorti de la chambre, furieux. Sans rien dire, il m'a frappée en jurant. Cette fois, je suis restée calme et je ne lui en ai pas voulu. J'ai pensé à ce que le Maître nous a dit :

« […] vous n'avez pas rendu les coups pour les coups, ni les injures pour les injures. » (Enseignement de Fa à Sydney)

Je l'ai laissé me gifler tout en restant calme sans essayer d'expliquer. Je savais que je l'avais blessé d'une manière ou d'une autre et que je devais donc endurer cela pour qu'il puisse se débarrasser de sa colère. J’ai compris que mon mari a ses habitudes. En rentrant tard à la maison, je l'avais inquiété et j'avais perturbé son sommeil.

Lorsque je me suis davantage interrogée sur moi-même, j'ai constaté que je me souciais trop de ma réputation. Lorsque je passais du temps avec mes amies, j'étais toujours réticente à partir la première. Je faisais souvent passer mes amies en premier lors de ces réunions parce que mon mari est de la famille.

Cependant, le Maître nous a dit :

« […] en toutes circonstances, nous devons être bons avec les autres, traiter les gens avec bienveillance ; à plus forte raison vous devez le faire pour les membres de votre famille. Il faut bien traiter tout le monde, ses parents comme ses enfants, il faut penser aux autres en toute occasion ; un tel cœur n’est plus égoïste, c’est un cœur charitable, c’est de la compassion. » (« Les démons engendrés par son propre esprit », Sixième Leçon, Zhuan Falun)

Le lendemain matin, je me suis levée tôt comme d'habitude et j'ai préparé le petit déjeuner pour la famille. J'ai bavardé avec ma belle-mère, le sourire aux lèvres. Je me suis occupée de notre enfant et l'ai envoyé à l'école.

Depuis cet incident, j'ai essayé de gérer mon temps avec sagesse et de faire preuve de considération envers ma famille lorsque je sors avec des amies. Je passe assez de temps avec eux pour ne pas les blesser. Mes relations avec ma famille et mes amies sont maintenant harmonieuses.

Abandonner la jalousie

Dans notre vie quotidienne et nos interactions sociales avec les autres, beaucoup de nos mauvaises conceptions et de nos attachements peuvent faire surface. Nos conceptions ne font pas que nous blesser, elles blessent aussi les autres. La jalousie est l'un de ces attachements.

Lorsque d'autres personnes vont bien, leurs amis ou leur famille peuvent ne pas être vraiment heureux pour elles, mais au contraire se sentir mal à l'aise. De nombreux conflits découlent de la jalousie. Nous avons le sentiment d'être meilleurs que les autres et nous nous bagarrons avec eux pour prendre le dessus. Après être devenue une pratiquante de Dafa, je me suis rendu compte que si nous ne nous débarrassons pas de la jalousie, nous ne sommes pas véritablement de bonnes personnes.

Lors de notre évaluation de fin d'année, le directeur du département a demandé à tout le personnel de choisir deux enseignants qui avaient obtenu des résultats supérieurs à ceux de l'année précédente. Un seul enseignant a reçu plus de voix que moi. J’étais mécontente et je sentais que mon expression était rigide, même si je continuais à sourire.

J'ai immédiatement réalisé que j'étais jalouse et qu'il fallait que je me débarrasse de cette jalousie. Mais comment ? Le Maître nous a dit de nous examiner lorsque nous rencontrons des problèmes et de chercher la cause en nous-mêmes. J'ai attentivement réfléchi à mes lacunes en tant qu'enseignante.

J'ai été surprise de constater plusieurs problèmes. Je ne m’étais pas donnée à fond pendant toute cette année. Je n'avais pas été flexible dans mon approche pédagogique et je n'avais pas proposé un programme diversifié. Comme j'évitais les conflits, je n'avais pas été directe avec mes collègues. Au lieu de cela, je gardais mes distances. Mais cet autre professeur avait fait un excellent travail. Elle était extravertie, dévouée et sympathique. Au vu de mes propres lacunes et de l'excellent travail qu'elle avait accompli, comment pourrais-je être jalouse ? J'ai décidé de m'améliorer et de devenir un meilleur professeur.

En me débarrassant de la jalousie, les nuages sombres qui se profilaient au-dessus de mon cœur ont disparu. Mon cœur était en paix et même mon corps semblait plus léger. J'ai considéré les points forts de ma collègue. Je voulais sincèrement féliciter les autres pour leurs résultats.

Dans cette grande cuve de teinture de la société, je ne cessais de glisser peu à peu vers le bas jusqu'à ce que je commence à pratiquer le Falun Dafa. Guidé par le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance, je me suis rectifiée en commençant par chaque détail, chaque pensée, chaque action, dans ma vie personnelle, mon travail, la communauté et la société. Je comprends enfin que le sens de la vie est de revenir à notre origine, à notre vrai moi.

Je sais maintenant que ce n'est que lorsqu'on s'assimile pleinement au principe universel Authenticité-Bienveillance-Tolérance que l'on peut être une bonne personne. Il existe un critère permettant de distinguer les bonnes personnes des mauvaises. Pour être une meilleure personne, vous devez vous conformer à des normes plus élevées. Lorsque nous rencontrons des problèmes ou des conflits, nous devons nous examiner et trouver nos propres lacunes. Nous devons nous corriger afin de devenir de bonnes personnes, et même de meilleures personnes.

Traduit de l'anglais