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Incapable de marcher ou de reconnaître les gens un an après avoir été victime d'une attaque, un homme emprisonné n'a toujours pas bénéficié d'une libération pour raisons médicales

1 février 2020 |   Écrit par un correspondant de Minghui dans la province du Hebei, Chine

(Minghui.org) À la mi-janvier, la femme de M. Lai Zhiqiang a éclaté en sanglot lorsqu'on lui a enfin permis de voir son mari, pour la première fois depuis un an. Il avait perdu la mobilité de ses jambes, et plusieurs gardes de la prison ont dû le porter. Il n'avait pas d'expression faciale et n'a pas eu l'air de reconnaître sa femme.

M. Lai, un pratiquant de Falun Gong de la ville de Tangshan, province du Hebei, a été victime d'une attaque il y a un an, après avoir été torturé pour ne pas avoir renoncé à sa croyance, une discipline spirituelle persécutée par le régime communiste chinois depuis 1999.

À maintes reprises, la prison a rejeté les requêtes des membres de sa famille pour lui rendre visite. Leur demande pour qu'il obtienne une libération pour raisons médicales a également été différée. Pendant ce temps, la prison a demandé à sa famille de payer des milliers de yuans, qui allaient prétendument servir à payer le traitement médical de M. Lai.

C'est le 31 mars 2016 que M. Lai a été arrêté, alors qu'il rendait visite à M. Liu Shaogeng, un autre pratiquant qui était surveillé par la police. Alors que M. Liu a échappé à cette arrestation, M. Lai a été placé dans le centre de détention no 1 de Tangshan. Il a été condamné à sept années de prison en septembre dernier, et le 17 octobre 2016, il a été envoyé à la prison de Jidong.

Les détails concernant la torture à laquelle il a été soumis doivent encore faire l'objet d'une enquête.

Traduit de l'anglais