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Une professeur de musique : Abandonner l'attachement à l'ego et guider mes élèves avec les principes de Dafa

10 février 2020 |   Écrit par une pratiquante de Falun Dafa, province du Shandong, Chine

(Minghui.org) Peu après avoir obtenu mon diplôme universitaire, je suis devenue professeur de musique dans un collège. Par coïncidence, le premier festival artistique scolaire a été organisé par notre ville et j'ai chorégraphié une danse de groupe dont j'étais la danseuse principale. Nous avons gagné le premier prix et avons fait la fierté de notre ville.

J'ai eu de nombreuses occasions de monter sur scène et de montrer mes talents de danseuse, de chanteuse et d'interprète de pipa (un instrument traditionnel chinois semblable au luth), que j'avais étudiés à l'université.

J'étais égocentrique et je recherchais les promotions et le gain personnel aux dépens des autres. Lorsque nous nous sommes préparés à représenter notre canton dans une manifestation des arts du spectacle parrainée par la ville, nous avons répété deux programmes. Cependant, l'un des programmes a dû être annulé en raison d'un financement insuffisant. Par frustration et par vengeance, nous avons retiré notre autre programme.

Abandonner l'attachement à l'ego et au gain personnel

J'ai commencé à pratiquer le Falun Dafa au cours du printemps 1998, et j'ai appris que :

« Zhen-Shan-Ren est le seul critère pour juger si quelqu’un est bon ou mauvais » (Première Leçon, Zhuan Falun)

(Zhen-Shan-Ren est une expression chinoise que l'on peut traduire par Authenticité-Bienveillance-Tolérance.)

Guidée par ces critères plus élevés, tous mes défauts ont été exposés et je les ai corrigés.

En juillet 1999, le Parti communiste chinois (PCC) a lancé la persécution brutale contre le Falun Dafa, aussi appelé Falun Gong. J'ai été transférée dans une école primaire dans la campagne éloignée. Je savais que les autorités n'avaient aucune raison de me rétrograder, car j'avais fait un excellent travail. Mais à l'époque, je n'avais aucune idée de la manière de résister à la persécution. J'ai pensé que je ne devais pas donner du fil à retordre aux autorités et que je ne devais pas avoir peur des difficultés, alors j'ai accepté en silence cette rétrogradation déraisonnable.

En raison d'une pénurie d'enseignants à l'école primaire, je n'ai pas pu m'en tenir à mon sujet. J'ai dû enseigner des choses pour lesquelles je n'étais pas formée. Au cours des vingt dernières années, j'ai probablement enseigné toutes les matières.

Dans le système éducatif chinois, les notes des élèves sont utilisées pour mesurer les performances des enseignants et déterminer leur évaluation et leur promotion. Par conséquent, les élèves sont devenus les moyens pour les enseignants de poursuivre leurs propres intérêts.

Pour améliorer les résultats scolaires d'un élève, les punitions verbales et physiques étaient la norme. Les enseignants encourageaient les élèves à tricher, et allaient même jusqu'à corriger les réponses des élèves après la remise de leurs copies d'examen. Certains enseignants demandaient même à leurs collègues de changer les notes de leurs élèves, ou soudoyaient les autorités pour qu'elles changent le classement des élèves. Certains ont même obtenu à l'avance les tests de leurs élèves auprès du bureau de l'éducation... J'ai vu beaucoup de choses inappropriées.

Comment devais-je me comporter dans cet environnement corrompu ? Je ne pouvais pas adopter ce comportement et je devais faire de mon mieux pour guider mes élèves. Selon moi, le maintien d'une morale élevée faisait partie de leur éducation, alors j'ai appris à mes élèves à être honnêtes, gentils, tolérants et indulgents. J'ai semé les graines de la bonté dans ces jeunes cœurs.

Les autorités scolaires et mes collègues m'ont fait remarquer qu'ils se sentaient bien près de moi. Un directeur a dit qu'être près de moi était « comme une brise de printemps ». Ils ont fait l'éloge de mes capacités d'enseignement, de mon mandarin, de mon écriture et d'autres talents. Le directeur adjoint a plaisanté en disant que j'étais une « dame talentueuse » et a ajouté : « Quand j'entends les parents parler du professeur qui a le meilleur caractère, je sais qu'ils parlent forcément de vous. »

Tout le monde m'approuvait, alors même que je n'avais aucun titre et que je ne gagnais aucun honneur. Je ne cherchais pas à obtenir un titre ou un gain personnel et je me concentrais simplement sur mon enseignement. Je m'efforçais d'être un bon exemple et de bien enseigner à mes élèves.

J'ai ri quand un parent m'a dit : « Mon fils dit que vous êtes comme sa mère. » Je n'acceptais pas les cadeaux, mais quand je ne pouvais pas les refuser, je trouvais un moyen de les rembourser avec un montant équivalent. Un autre pratiquant de Dafa qui travaille dans une autre école faisait la même chose.

Les parents savaient que nous, les pratiquants, ne nous souciions guère de nos propres intérêts et ils étaient très respectueux envers nous, même une fois que leurs enfants avaient obtenu leur diplôme.

Maintenir un cœur calme

Au fur et à mesure que ma cultivation progressait, je ne me souciais plus d'être traitée injustement. J'ai gagné le championnat féminin dans un tournoi de tennis de table pour enseignants, mais quand la personne qui était arrivée en deuxième position a été envoyée à la compétition au niveau de la ville, je ne m'en suis pas préoccupée.

Plus tard, j'ai gagné le premier prix du concours de discours des enseignants organisé dans la ville. Le comité d'éducation du bourg m'a dit de me préparer à participer au concours de niveau municipal. Finalement, je n'ai pas été envoyée au concours. Quand quelqu'un qui avait eu un score plus bas que moi a été envoyé, je ne m'en suis pas préoccupée.

Une autre fois, j'ai été écartée du « Prix du professeur émérite ». Cette année-là, j'enseignais les mathématiques en première année et ma classe, parmi deux douzaines d'autres, était dans les trois premières à chaque trimestre. Au début de la nouvelle année scolaire, mes élèves ont été affectés à un autre professeur.

Cette année-là, j'ai remporté le « Premier prix pour la qualité de l'enseignement ». Compte tenu de cela et des bonnes notes de mes élèves, j'aurais dû me classer assez haut, mais je n'ai été classée qu'en huitième position, manquant le « Prix du professeur émérite » d'une seule place.

Après la cérémonie de remise des prix, j'ai entendu quelqu'un dire que le classement comportait souvent des erreurs. Je me suis demandé si c'était vrai dans mon cas, alors je l'ai mentionné au directeur. Le directeur a recalculé le classement et effectivement, il y avait une erreur et j'aurais dû être dans les sept premiers. J'ai demandé au directeur ce qu'il comptait faire et il m'a répondu : « Si seulement vous l'aviez mentionné plus tôt. Maintenant, les prix ont été remis. »

Je ne voulais pas faire passer un mauvais moment au directeur, alors j'ai dit : « C'est bon. » Si je n'avais pas pratiqué le Falun Dafa, j'aurais fait corriger l'erreur par le principal dans le bourg ou du moins, je lui aurais demandé des excuses et j'aurais promis de me présenter à la prochaine attribution de prix.

Le mari de l'enseignante qui avait gagné le prix faisait partie du comité qui avait établi le classement. Lorsque le directeur a dit à l'enseignante que son prix aurait dû m'être remis, elle a été très contrariée et a dit : « Je préfèrerais le détruire plutôt que de le rendre ! »

Si je n'avais pas été une pratiquante, j'aurais peut-être essayé de lui réclamer le prix, ou bien je me serais disputée avec le principal, ou même, j'aurais exposé le problème sur la place publique. Mais je n'ai fait aucune de ces choses.

Le Maître a dit :

« ...ce qui est à vous, vous ne le perdrez pas et ce qui n’est pas à vous, vous ne l’aurez pas, même si vous luttez pour l’avoir. » (Septième Leçon, Zhuan Falun)

L'année scolaire suivante, j'ai dû reprendre la classe de cette enseignante qui commençait son congé de maternité. Deux mois plus tard, j'ai reçu un autre « Prix pour la qualité de l'enseignement ».

Plus tard, lors de l'évaluation des performances, avec mes deux prix de « Qualité de l'enseignement » et quelques certificats de récompense pour des performances scéniques, j'ai été promue avec ceux qui détenaient une pile de prix. J'ai acquis une meilleure compréhension de ce principe du Fa.

Faire preuve de calme pour mettre fin à la violence

Un jour, alors que les élèves quittaient l'école à la fin de la journée, quelqu'un a signalé un homme ivre qui tenait une brique et faisait des siennes. Le directeur et moi avons couru dehors pour l'arrêter.

Je me suis souvenue des paroles du Maître :

« Si vous restez sans rien faire devant un meurtre ou un incendie criminel, alors de quoi allez-vous vous occuper ? » (Neuvième Leçon, Zhuan Falun)

Un jeune homme tenait une brique. Deux enseignantes se tenaient à moins d'un mètre de lui. Toutes deux avaient l'air terrifiées. Le vice-doyen criait à l'ivrogne : « Ne t'avise pas de le faire ! »

Les élèves du primaire étaient alignés à environ trois mètres de l'homme. Ils étaient si nombreux qu'ils ne pouvaient pas se disperser rapidement. Si l'homme ivre attaquait les élèves, les conséquences seraient impensables.

Je me suis approchée de lui et j'ai dit : « Donne-la-moi. » Il m'a lancé un regard cruel. Je n'ai pas eu peur. Je l'ai regardé calmement dans les yeux et j'ai dit à nouveau gentiment : « Donne-la-moi. » La férocité dans ses yeux a soudain disparu, et il m'a tendu la brique. Je l'ai jetée dans le parterre de fleurs.

Le Maître a dit :

« Si vous voulez être un pratiquant, la cultivation dépend entièrement de votre propre cœur et c’est à vous seul de vous éveiller, il n’y a pas d’exemple à suivre. » (Quatrième Leçon, Zhuan Falun)

Ce n'est que lorsqu'un pratiquant se conduit selon le Fa que ses actions sont les plus droites et les plus efficaces.

Traduit de l'anglais