(Minghui.org) Bonjour vénérable Maître et compagnons de cultivation.

Je suis un pratiquant de Falun Dafa qui a obtenu le Fa à la fin 2000 à Sydney, Australie. Après avoir obtenu mon diplôme d’une école de médecine en Chine en 1987, on m’a offert un poste de chirurgien dans un hôpital célèbre. Pendant que je travaillais là-bas, j’ai été témoin de nombreuses illégalités commises par ceux qui travaillaient dans le domaine médical. Au début, j’ai suivi la tendance, mais j’étais très tourmenté. J’ai senti que ma nature humaine disparaissait petit à petit dans cet environnement sale et compliqué. Pour quelqu’un qui avait encore un peu de vertu et une conscience, c’était comme vivre une vie sans une âme. Quand je n’ai plus pu le supporter, j’ai décidé de renoncer au travail que j’avais aimé et j’ai quitté la Chine, avant que ma nature humaine ne disparaisse totalement.

Commencer la pratique du Falun Dafa

Je suis arrivé en Australie en 1997. Pendant que je recherchais un soutien spirituel, je suis allé dans des églises et j’ai même été baptisé dans l'une d’elles. Cependant, après un certain temps, je me suis rendu compte que ce n’était pas là où je voulais être.

Après que le Parti communiste chinois (PCC) a commencé à persécuter le Falun Gong, aussi appelé Falun Dafa, en 1999, j’ai appris d’un journal chinois qu’il y avait une méthode de xiulian appelée Falun Gong. J’ai lu que le pouvoir spirituel du Falun Gong était très fort, car les pratiquants de cette pratique n’avaient pas peur de la police. Ils faisaient face au régime communiste avec dignité et étaient prêts à sacrifier leur vie pour persévérer dans leur croyance. On voit cela rarement en Chine. J’ai senti que le Falun Gong était peut-être le soutien spirituel que je recherchais.

J’ai rencontré Mme Chen, une pratiquante de Falun Gong relativement nouvelle. Elle a suggéré que j’aille avec elle au groupe d’étude du Fa. Nous devions nous rencontrer à la gare ferroviaire, mais elle n’est pas arrivée à l’heure et ne répondait pas à son téléphone. J’ai finalement décidé de partir, mais j’ai senti dans mon cœur que si je partais, je n’aurais plus aucune affinité avec Dafa. Juste au moment où j’allais m’éloigner, Mme Chen a appelé et dit qu’elle se dépêchait et allait bientôt arriver. À son arrivée, elle m’a dit qu’elle avait des problèmes avec son téléphone.

À bien y penser, le retard d’une heure de Mme Chen était peut-être une interférence des forces anciennes, essayant de m’empêcher d’obtenir le Fa. C’est si difficile pour une personne d’obtenir le Fa. Prendre la mauvaise décision pourrait signifier rater la seule et unique chance de devenir un pratiquant de Dafa.

M. Luo, le coordinateur de l’étude du Fa, était très amical. Il m’a mis à l’aise et il me semblait que ce groupe était différent des autres groupes que j’avais rencontrés. M. Luo m’a prêté un exemplaire du livre Zhuan Falun, que nous avons lu. Pendant la lecture, j’ai senti une puissante force émanant du livre. Après avoir lu une leçon du Zhuan Falun, mon esprit était sans souci et je voulais continuer à lire. En me rendant chez moi, j’étais dans un état d’esprit très paisible, quelque chose que je sentais pour la première fois. C’était très confortable et tranquille, sans plaintes, haine, épreuve ou problème qui accompagnent habituellement les gens. À ce moment-là, j’ai aussi compris la signification de l'état de tranquillité.

La deuxième fois au groupe d’étude du Fa, j’ai senti que le Maître me donnait un Falun dans le bas-ventre. Pendant l’étude du Fa, j’ai soudain senti quelque chose comme une boule de feu dans mon bas-ventre – elle était très chaude, mais confortable. C'était il y a plus de dix ans.

Abandonner de mauvaises habitudes – fumer et boire

Je fumais et je buvais avant de cultiver dans le Falun Dafa. Je fumais jusqu’à un paquet de cigarettes pendant la journée et plus le soir. Après avoir commencé la pratique du Falun Dafa, j’ai abandonné mes habitudes de boire, mais il m'a été difficile d'arrêter de fumer. Je ne pouvais pas supporter l'idée d'arrêter de fumer. Même si j’avais diminué la fréquence à laquelle je fumais, je fumais quand même en secret.

Quand je suis allé à Canberra, la capitale de l’Australie, pour participer à une activité de promotion du Fa, j'ai accepté l'offre d'une pratiquante d’y aller dans sa voiture. Cette pratiquante est habituellement impitoyable dans ce qu’elle dit. J’ai assez peur d’elle et j'étais inquiet qu’elle me pose des questions sur mon habitude de fumer. Quand on s’est arrêté chez McDonald’s, tout à coup elle m’a demandé : « As-tu arrêté de fumer ? » J’étais sans voix et j’ai pensé que cela ne la regardait pas. Mais maintenant, je me rends compte que le Maître me donnait un indice à travers elle à ce sujet. J’y ai réfléchi, inquiet que cette pratiquante ne se moque de moi. Mais si je ne disais pas la vérité, les divinités, elles, ne seraient pas dupes. J’ai serré les dents et admis que je n’avais pas encore arrêté de fumer. Cette pratiquante a dit gentiment : « Tu n’as pas la volonté de faire une chose si petite ? » Même si c’était juste une simple remarque, cela m’a provoqué et je me suis détesté d’être aussi décevant.

De retour chez moi, j’ai à nouveau lu la 7e leçon du Zhuan Falun, la section sur le problème de fumer. Le Maître a dit que la sensation de fumer ne serait plus la même. Je voulais essayer pour voir si c’était vraiment comme le Maître a dit. Par conséquent, j’ai allumé une cigarette et j’ai tiré une bouffée. Il n’y avait plus le sentiment de satisfaction que j’éprouvais auparavant quand je fumais. Je me suis demandé si c’était mon esprit qui me jouait des tours. Après avoir fini la cigarette, j’en ai allumé une autre, et je n’ai eu aucune satisfaction. Puis j'ai allumé deux cigarettes en même temps et je les ai fumées ensemble, et j'ai à nouveau eu du dégoût. Alors j'ai compris que ce n'était pas mon esprit qui me jouait des tours. Même si je croyais à ce que le Maître disait, je ne pouvais quand même pas éliminer mon attachement à fumer.

Le Maître a dit :

« En tant que pratiquant, essayez aujourd’hui de considérer cela comme un attachement à éliminer, et voyez donc si vous pouvez y renoncer. » (Zhuan Falun)

J’ai compris que je ne pouvais pas arrêter de fumer parce que je ne l’avais pas traité comme un attachement. Dès que mon esprit a compris cette distinction, j’ai pu arrêter de fumer.

Se joindre au projet de la télévision NTD

L’Australie a fondé une branche de la chaîne de télévision NTD en 2003, et on m’a invité à me joindre au projet. Il est très facile pour nous d’avoir des attachements quand on est impliqué dans les projets des médias, et cela peut devenir une grande dépendance. J’ai travaillé dur pour améliorer mes compétences techniques, être meilleur que les autres, avoir des éloges et devenir important. En surface, j’améliorais mes compétences afin d’aider le projet, mais je le faisais par jalousie, esprit de compétition et afin de satisfaire mes propres désirs. J’avais aussi un fort attachement à regarder les autres de haut.

Poussé par les désirs humains, j’ai diminué mon étude du Fa, cessé d’assister à la séance hebdomadaire d’étude collective du Fa et petit à petit, je me suis éloigné de l’environnement de xiulian du groupe principal. Je suis devenu obsédé par l’amélioration de mes compétences techniques et à bien faire mon travail. J’ai presque oublié en quoi consiste le xiulian et comment cultiver. Les compagnons de cultivation dans ce projet avaient aussi des expériences similaires, donc tout l’environnement de xiulian est devenu plutôt mauvais.

Les pratiquants qui ne participaient pas aux projets des médias ont été très inquiets quand ils ont remarqué notre comportement. Ils ont partagé leurs pensées sur le xiulian avec nous. Cependant, nous n’avons pas tenu compte de leurs efforts. Les pratiquants de la Falun Buddha Society ont essayé d’intervenir, mais en vain. Nous avons assuré que nous étions un projet mondial de clarification de la vérité. Donc, nous étions prêts à écouter seulement les instructions venant du siège de NTD. Je me suis finalement réveillé et j'ai reconnu que la situation était grave en juillet 2011, quand le Maître a publié sa nouvelle conférence « Les disciples de Dafa doivent impérativement étudier Fa ».

Le Maître a dit :

« Pendant une longue période, certaines régions et certaines personnes n’ont pas été en phase avec l’étude de Fa, elles ont souvent recouru à des méthodes de gens ordinaires. Quand la coopération marchait mal, elles sont même devenues passives, chacun faisait ses propres choses ou adoptait des attitudes rusées de gens ordinaires pour y faire face. » (« Les disciples de Dafa doivent impérativement étudier Fa », Enseignement de Fa dans les conférences (XI))

« Il est impératif d’étudier Fa même si vous êtes débordés, donc je conseille à tous les disciples de Dafa impliqués dans différents projets qu’il vaut mieux trouver le temps de participer aux lectures de Fa locales. » (« Les disciples de Dafa doivent impérativement étudier Fa », Enseignement de Fa dans les conférences (XI))

« Quoi qu’il arrive, il ne faut pas se relâcher au niveau de l’étude de Fa, c’est le problème le plus grand et le plus crucial. » (« Les disciples de Dafa doivent impérativement étudier Fa », Enseignement de Fa dans les conférences (XI))

Le Maître abordait ce qui nous arrivait. Je me suis rendu compte que j’avais de graves manques dans mon chemin de xiulian. Par conséquent, j’ai rejoint la séance collective d’étude du Fa et j’ai commencé à participer aux activités locales afin de promouvoir le Fa. Cependant, l’écart entre mon état de xiulian et celui des autres pratiquants était déjà assez grand. Cela a donné lieu à une tribulation que je n’ai presque pas pu surmonter.

Se joindre au Tian Guo Marching Band

J’ai déménagé en Nouvelle-Zélande en 2012 et je me suis joint au Tian Guo Marching Band en tant que joueur de grand tambour en 2013. Au début quand je me suis joint à la fanfare, l’importance de ce projet n’était pas claire pour moi. Par conséquent, j’étais seulement présent physiquement, mais pas mentalement. Plus tard, la fanfare a commencé à avoir une séance de pratique régulière chaque lundi soir au centre communautaire. Comme je ne connaissais pas les rues, souvent je n’arrivais pas à trouver l’entrée du centre communautaire ou à me rendre chez moi après la répétition.

Une fois j’ai roulé dans tout le secteur pendant deux heures afin de trouver l’entrée du centre communautaire. Quand je suis arrivé à l’entrée, la répétition était sur le point de se terminer. Cela m’a fait comprendre que c’était une interférence qui essayait de m’empêcher de répéter. Par la suite, avant de quitter mon domicile pour la répétition, j’émettais la pensée droite et j’ai arrêté d’arriver en retard.

Avant de pratiquer le Falun Dafa, j’étais très coléreux. Après avoir commencé le xiulian, j’ai vu un peu d’amélioration, mais j’étais encore assez coléreux. Dans le passé, quand j’étais dans le projet de média, je me querellais avec tout le monde. Après m’être joint à la fanfare, j’étais encore très impatient et il y avait beaucoup de choses que je ne pouvais pas accepter. Le chef de section des percussions, le chef de la fanfare et le coordinateur de la fanfare ont tous goûté à ma colère. En fait, l’impatience dans notre caractère est un reflet de notre état de xiulian. À part la manifestation de la nature démoniaque, c’est aussi une manifestation de notre égoïsme au cours de laquelle on affiche ses sentiments aux yeux de tous. Cette impatience pour gérer les choses est aussi un grand obstacle pour moi, mais je n’avais aucune idée de comment la surmonter, jusqu’à ce qu’un jour l’incident suivant arrive.

Après avoir participé au défilé de Noël à Orewa, une ville au nord d’Auckland, en 2016, je n'arrivais pas à trouver ma voiture après le défilé. J’ai marché partout avec mon instrument lourd sur le dos, cherchant la rue où j’avais garé ma voiture. Alors que je m’étais assis pour une courte pause, j’ai regardé le va-et-vient des véhicules et des gens et j’ai pensé que je ne devrais pas gaspiller mon temps comme ça. Je devrais penser à quels étaient mes problèmes de xiulian

Le Maître nous a dit :

« […] rien sur notre chemin de xiulian n’est par hasard. » (Enseignement du Fa à la conférence de Fa en Nouvelle-Zélande)

Par conséquent, ce qui se passait devait avoir un lien avec mon xiulian. Je me souviens que lorsque le défilé s'était terminé, les pratiquants étaient retournés chez eux en voiture ou s'étaient croisés dans la rue. Est-ce que ce ne sera pas la même chose quand la rectification de Fa se terminera ? Quand la rectification de Fa se terminera, chaque disciple de Dafa ira là où il appartient. Mais qu’en est-il de ceux qui n’ont pas atteint le critère et qui n’ont pas pu terminer leur xiulian ?

En m’examinant, j'ai vu que je réprimandais toujours les autres, que je me plaignais et haïssais les autres, alors, quand la rectification de Fa allait se terminer, tous les autres pratiquants allaient partir, mais qu'allait-il se passer pour moi alors ? Puis-je aller supplier le Maître de me donner une chance en prétextant que j’étais en colère ou me mettais en colère pour le bien des autres ? Que je réprimandais, me plaignais et haïssais les autres pour le bien du projet ? Puis-je faire cela ? À ce moment-là, il sera trop tard. Je me suis rendu compte combien mon problème était sérieux et j’ai été déterminé à me débarrasser de mon impatience et de mon habitude à réprimander, me plaindre et haïr les autres. Maintenant, les pratiquants me disent que j’ai beaucoup changé. Je ne suis plus si impatient quand je parle ou fais des choses, et je me querelle rarement avec les autres.

Le Tian Guo Marching Band a mis en place de nouveaux règlements pour les examens cette année et a élevé les critères. Auparavant, ayant un sens de la musique relativement meilleur que les autres, je n’étais pas si sérieux pendant les répétitions normales. J’ai toujours eu la sensation que même si je ne répétais pas tellement, je n'allais pas être à la traîne et que cela n’allait pas affecter la fanfare.

Avant les examens, le chef de section a souligné beaucoup de mes lacunes quand il pratiquait avec moi. Je me suis rendu compte que j’avais de si nombreux problèmes en jouant. Après les examens, la pratiquante-surveillante a commencé par me signaler mes problèmes et m’a dit sur quoi me concentrer dans mes prochaines répétitions personnelles. Après cela, elle m’a dit gentiment : « Tu peux essayer de repasser les examens », car j’avais échoué à l’examen.

À cet instant, mon esprit s'est figé, car je ne m’attendais pas du tout à échouer les examens. Cependant, j’ai immédiatement pensé que j’avais encore une chance de repasser les examens. Mais si la rectification de Fa se termine et que le Maître me dit que je n’ai pas terminé mon xiulian, que ferai-je alors ? À ce moment-là, j’ai pensé que le xiulian est vraiment une affaire très sérieuse.

Par conséquent, j’ai fait une liste des attachements que je devais abandonner et j’ai continué à me les rappeler. Certains de ces attachements étaient des attachements dont j’étais conscient depuis longtemps. Je savais que je devais les éliminer, mais je ne l'avais pas fait à cause de mon désir de confort. Je me berçais toujours d'illusions en pensant qu’il y avait encore du temps. Maintenant, je sens qu’il n’y a plus de prochaine fois, et je dois me débarrasser de mes attachements.

Comme je me suis rendu compte de mes propres lacunes et que j'ai passé plus de temps à répéter et à améliorer mes méthodes de travail, j’ai passé tous les examens de la fanfare. Dans le passé, je pensais que mon sens de la musique était relativement meilleur que celui des autres percussionnistes, par conséquent, quand un problème surgissait pendant les répétitions en grand groupe, je n’avais jamais pensé que j’aurais pu être le problème. J'envisageais rarement le problème de mon côté. Cependant, je me suis rendu compte que cette pensée était incorrecte. Je joue très probablement un rôle dans le problème qui a surgi quand tout le monde répète ensemble et peut-être que certains problèmes étaient seulement causés par moi.

Installer un stand au marché d'Otara

Nous habitons dans la partie sud d’Auckland, et j’ai toujours pensé à installer un stand pour clarifier la vérité au marché d'Otara. Étant donné que la situation là-bas n’était pas très claire pour moi, je n’ai pas agi pendant un certain temps. Plus tard, nous avons réussi à avoir un stand avec l’aide d’un nouveau pratiquant.

Quand nous avons installé le stand au début, un Indien des Fidji n'a pas arrêté de passer devant notre stand pendant un certain temps. Chaque fois qu’il passait, il nous rappelait gentiment de pratiquer les exercices, car les passants s’arrêteraient alors pour demander ce qu’on faisait. Ce serait une occasion de leur clarifier la vérité. Si on ne faisait que distribuer les documents sans pratiquer les exercices, les passants ne sauraient peut-être pas ce que nous faisions et ne s’arrêteraient pas à notre stand.

Comme cet Indien nous rappelait toujours cela, le compagnon de cultivation et moi nous nous sommes rendu compte que c’était peut-être le Maître qui utilisait ces mots pour nous faire un rappel. Comme l’anglais du compagnon de cultivation était meilleur, nous avons coopéré afin que lorsqu’une personne s’arrête pour nous voir pratiquer les exercices, je continue à faire les exercices pendant qu’il allait leur clarifier la vérité. Cette méthode a donné de très bons résultats. Peu après, l’Indien des Fidji a disparu, et j’ai pensé que sa mission était peut-être de venir nous faire un rappel.

Il y avait beaucoup de Chinois propriétaires de stands à ce marché. Je me suis rendu compte que beaucoup d’entre eux nous observaient, et de ce qu’ils disaient, nous avons compris que nombre d’entre eux avaient une bonne impression de nous. Un Chinois s’arrêtait souvent pour regarder les documents que nous avions mis sur notre table. Au début je croyais qu’il était sourd-muet, car il ne répondait jamais. Mais il a répondu un jour, et nous nous sommes rendu compte qu'il n'avait pas ce problème.

Après un certain temps, nous avons commencé à lui parler et avons appris qu’il possédait un stand, et qu’il avait été directeur de recherche dans un hôpital en Chine. Son comportement envers nous a aussi changé, et il a accepté les documents d’informations sur Dafa et les Neuf Commentaires. Maintenant nous sommes comme de vieux amis.

Une dame occidentale est venue à notre stand et a signé la pétition. Une dame indienne s’est renseignée auprès de moi au sujet des « prélèvements d’organes sur des pratiquants vivants ». Après lui avoir donné des explications, elle a aussi accepté les documents de Dafa et signé la pétition.

Même si notre stand est petit, c’est aussi un environnement pour tester notre xinxing et notre coopération l’un avec l’autre. Il y a eu une période pendant laquelle je suis devenu plus découragé et engourdi aux choses. Je me demandais constamment si nous devions cesser de nous occuper du stand et faire quelque chose d'autre. Après en avoir parlé à l’autre pratiquant, j’ai cessé d’aller au stand. Cependant, je suis retourné après avoir corrigé mon état de xiulian.

Le Maître a dit :

« […] sur les différents points de clarification que vous tenez, dans les activités que les disciples de Dafa ont spontanément organisées, tout ceci a eu un très grand effet sur la clarification de la vérité et le salut des êtres, c'est très bien ! Ce qui compte, ce n'est pas si tu as fait tout cela avec brio, mais si ce que tu as fait a été efficace, comment tu as positionné ton cœur, si tu es un pratiquant ou non. » (« Enseignement du Fa au Fahui de New York 2019 »)

Depuis que nous avons installé notre stand, nous avons toujours eu un manque de main-d’œuvre. Même si les pratiquants dans le district du sud sont assez nombreux, il n’y en a pas beaucoup qui peuvent assurer une permanence au stand. Certains pratiquants ont continué à suggérer qu’on demande de l’aide lors des séances en grand groupe afin d’avoir plus de pratiquants pour venir aider. Cependant, j’ai été bloqué par un malentendu. Je pensais que c’était un problème des pratiquants du district du sud et comme tout le monde était occupé à clarifier la vérité, nous ne devions pas les déranger.

Je me suis rendu compte lors de l’étude du Fa que je n’étais pas prêt à demander de l’aide dans la grande séance en groupe, en surface pour ne pas déranger les compagnons de cultivation, mais je ne sentais pas l’urgence de sauver les êtres, et mon cœur pour sauver les êtres n’était pas pur.

Au cours de la période des fêtes de fin d’année l’an dernier, j’ai envoyé un courriel au grand groupe et j’ai demandé de l’aide aux compagnons de cultivation. Peu de temps après, deux pratiquants ont aidé au stand. Un autre pratiquant a proposé que nous changions la disposition du stand, ce qui a libéré de l’espace dans le stand. Maintenant le stand ressemble à un point de pratique, ce qui permet à un maximum de huit pratiquants de faire les exercices en même temps.

Participer à la séance matinale d’étude du Fa

Je participe à la séance matinale de l’étude du Fa depuis six ans environ. Même si j’ai trébuché et suis tombé sur mon chemin de xiulian, j’ai persévéré à étudier le Fa. Beaucoup de mes tribulations et problèmes sur mon chemin de xiulian ont été résolus par ce processus d’étude du Fa. Quand j’étudie bien le Fa, je peux sentir que les cellules de mon corps sont pleines de l’énergie du Fa. Quelquefois quand je n’ai pas pu me joindre à l’étude du Fa, je sens que mon corps n’a pas d’énergie. Je n’ai pas confiance en moi et je sens que mon corps est comme une coquille vide. Quand je peux étudier le Fa bien, mon cœur est plein de bienveillance. Quand je rencontre des problèmes, ils seront résolus au cours de l’étude du Fa.

Le Maître a dit :

« Au final, quelle taille a notre système cosmique, si on considère que mille milliards de couches de gigantesques univers sont une sphère, si on accumule mille milliards, jusqu’à mille milliards de fois mille milliards, que vous décriviez ce mille milliards de fois mille milliards comme une molécule d’air, toute la salle est remplie de ce genre de particules. Avec autant d’univers, ce n’est toujours qu’une toute petite particule insignifiante d’un espace de l’univers. » (« Vingt ans d'enseignement du Fa », Enseignement de Fa dans les conférences (XI))

Quand j’ai lu le Fa du Maître, une pensée m’est venue à l’esprit : est-ce que c’est vrai ? Je me suis immédiatement rendu compte que cela montrait un manque de confiance envers le Maître et le Fa. C’est une interférence. Alors, je me suis débarrassé de cette mauvaise pensée tout de suite.

Le Maître a dit :

« Se trouver dans ce monde, c'est justement être dans l'illusion, l'état d'un pratiquant c’est aussi cultiver entre croire et ne pas croire. » (« Vingt ans d'enseignement du Fa », Enseignement de Fa dans les conférences (XI))

Je comprends que le Fa a le pouvoir d’éliminer ce qui est mauvais. Quand j’ai de mauvaises pensées et veux les éliminer, tant que je suis sérieux à ce sujet, les mauvaises pensées seront immédiatement détruites pendant l’étude du Fa. Merci Maître !

Le Maître a dit :

« Pour les disciples de Dafa, il est indispensable qu'ils garantissent leur xiulian quotidiennement. » (« Rappel »)

Quand j’ai participé au Fahui 2017 de New York, un pratiquant de Dafa a rapporté qu'un collègue de travail lui avait dit qu’ils le respectent le plus parce qu’il peut toujours garder un sourire, peu importe combien de pression il subit. Cette phrase m’a profondément impressionné parce que, quand je l’ai entendue pour la première fois, ma réaction a été que je serai certainement incapable de le faire.

Récemment, pendant que je faisais du temps supplémentaire le week-end, le manager m’a assigné une grande quantité de travail et a demandé à ce que je réalise le tout dans une période très courte. C’était une tâche impossible à accomplir par une seule personne. Pendant que je faisais le travail, j’ai senti la pression augmenter et c’était inévitable que je me plaigne que la direction de la compagnie ne soit pas gentille et ne soit pas claire dans la distribution du travail. Cependant, peu après, je me suis rendu compte qu’en tant que pratiquant, c’est un processus de xiulian. Par conséquent, j’ai continué à me rappeler que cela faisait partie du xiulian et c’était pour « qu'ils garantissent leur xiulian quotidiennement ». (Rappel)

J’ai aussi utilisé la phrase du pratiquant dont j’ai fait mention ci-dessus pour continuer à m’encourager que je dois maintenir mon sourire. J’ai refusé de croire que je ne pouvais pas garder le sourire sous la pression. J’ai continué à me rappeler et à m’encourager jusqu’à ce que je termine le travail. Je ne sais pas si les gens m’ont vu durant le processus, mais quand j’ai eu terminé le travail, le collègue à côté de moi n'arrêtait pas de lever le pouce dans ma direction. Même si j’ai eu du mal à passer à travers cette épreuve, j’ai réussi à persévérer pour terminer le travail et j’ai réussi la tâche de maintenir un sourire sous la pression. C'était quelque chose que je n'aurais pas imaginé pouvoir faire il y a deux ans.

Les pratiquants de Dafa ont des familles et des emplois, mais nous devons aussi étudier le Fa, pratiquer les exercices, clarifier la vérité pour sauver les êtres et cultiver diligemment. Durant ce processus, nous devons aussi interagir avec des êtres qui n'arrivent pas à comprendre notre cause. Parfois, nous aurons même à faire face à des critiques et serons disputés. Bien que nous n’ayons pas la vie facile, en tant qu'êtres dans cet univers, sauver les êtres est une tâche si honorable !

Le Maître a dit :

« Disciples de Dafa, je le disais encore l'autre jour, je disais qui peut être un disciple de Dafa ? Quelle grande affinité prédestinée c'est. » (« Enseignement du Fa au Fahui de New York 2019 »)

En tant que pratiquant de Dafa, je ne peux que récompenser la grande bienveillance du Maître en cultivant diligemment.

Le Maître nous a avertis :

« ...arrivés à la fin, nous devons faire encore mieux ce que nous avons à faire, car plus on approche de la fin plus c’est crucial. » (« Enseignement du Fa au Fahui de New York 2019 »)

J’espère que les compagnons de cultivation et moi pourrons bien utiliser le temps qui reste pour bien cultiver, bien faire les trois choses que le Maître veut que nous fassions, et sauver plus d’êtres à la dernière étape de la rectification de Fa.

(Présenté au Fahui 2019 de Nouvelle-Zélande)

Traduit de l’anglais