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Une femme du Sichuan emprisonnée pendant huit ans pour sa croyance

9 février 2020 |   Écrit par un correspondant de Minghui dans la province du Sichuan, Chine

(Minghui.org) Une femme de la ville de Yibin, province du Sichuan, a été soumise à huit ans d'emprisonnement et à d'autres traitements injustes pour avoir maintenu sa croyance dans le Falun Gong.

Mme Tan Xinglan vivait de médicaments. Elle avait de nombreux problèmes de santé et devait éviter le soleil, l'eau froide et de nombreux aliments. Après avoir commencé à pratiquer le Falun Gong, une ancienne pratique de l'esprit et du corps, en septembre 1996, ses maux ont tous disparu et elle pouvait manger n'importe quoi.

La tragédie a commencé pour Mme Tan lorsque le Parti communiste chinois (PCC) a commencé à persécuter le Falun Gong en juillet 1999. Ce qui suit est son propre récit.

Détenue pour être allée à Pékin

Je suis allée à Pékin pour demander justice pour le Falun Gong le 28 février 2000. Je voulais faire connaître au gouvernement les bienfaits spirituels et pour la santé que j'ai reçus de la pratique.

J'ai été arrêtée avant d'avoir pu me rendre au bureau d'appel. La police m'a emmenée au bureau de représentation du Sichuan à Pékin, puis la police du Sichuan est venue et m'a ramenée.

J'ai été détenue au centre de détention de Yibin pendant quinze jours et j'ai été condamnée à une amende de 3000 yuans. La police a menacé de prendre notre téléviseur et notre réfrigérateur si ma famille n'apportait pas l'argent.

Privée des visites de ma famille pendant trois ans de détention

La police est venue chez moi pour m'arrêter le 15 avril 2002 et a saccagé mon domicile. Ils m'ont emmenée dans un centre de désintoxication. J'ai essayé de faire les exercices du Falun Gong, mais la police m'a arrêtée, puis m'a suspendue par mes poignets menottés à une fenêtre pendant trois jours en guise de punition.

Illustration de torture : Suspension

J'ai ensuite été transférée dans un centre de détention et j'ai subi la fouille à nu. J'y ai été détenue pendant dix-huit mois.

Le tribunal m'a condamnée à trois ans de prison et n'a même pas informé ma famille de l'audience. J'ai passé deux ans à la prison de Chuanxi. Comme je refusais de renoncer à ma croyance, la prison n'a pas permis à mon fils de me voir.

Après ma libération, le personnel du Bureau 610 de la ville de Yibin m'a arrêtée et détenue à l'hôtel Jinshajiang pour lavage de cerveau en 2005. Un avocat a écrit une déclaration en mon nom promettant de renoncer au Falun Gong, mais je ne l'ai pas reconnue. J'ai été libérée vingt-deux jours plus tard.

Gavée de substances inconnues pendant une peine de cinq ans d'emprisonnement

J'ai été arrêtée le 24 octobre 2009, après avoir été signalée pour avoir parlé aux gens du Falun Gong.

J'ai été détenue au centre de détention de Yibin pendant huit mois avant d'être jugée par le tribunal de Yibin. Le tribunal a rejeté ma demande d'informer ma famille et m'a condamnée à cinq ans de prison. J'ai fait appel, mais l'appel a été rejeté un mois plus tard.

On m'a emmenée à la prison pour femmes du Sichuan. J'ai refusé d'écrire des déclarations promettant de renoncer au Falun Gong ou de réciter le règlement de la prison, car je savais que je ne devrais pas être en prison. Les gardiens m'ont interdit d'acheter du papier hygiénique ou d'autres produits de première nécessité, ne m'ont donné qu'un peu de nourriture à manger, m'ont forcée à rester sous le soleil brûlant pendant de nombreuses heures et ne m'ont pas permis de dormir pendant douze jours.

Ils ne m'ont ensuite laissé dormir qu'une heure par jour et m'ont obligée à rester debout le reste du temps pendant près de quatre mois. Une fois, cinq gardiens m'ont emmenée dans leur bureau, m'ont giflé au visage et m'ont choquée avec des matraques électriques.

Les gardiens m'ont également forcée à regarder des vidéos de lavage de cerveau et m'ont ordonné d'écrire des rapports de réflexion. J'ai refusé d'écrire, et ils m'ont forcée à m'accroupir et m'ont interdit l'accès aux toilettes pendant toute une après-midi. Ils m'ont également gavée de médicaments inconnus que j'ai réussi à vomir chaque fois.

Ma famille a envoyé de l'argent sur mon compte à la prison, mais je ne l'ai jamais reçu.

Après ma libération, la police est venue chez moi pour me surveiller et me harceler chaque année.

Traduit de l'anglais