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Une femme du Hunan se cache pour éviter d'être arrêtée pour avoir révélé la vérité sur la pandémie

12 mai 2020 |   Écrit par un correspondant de Minghui dans la province du Hunan, Chine

(Minghui.org) Une habitante de la ville de Changsha, province du Hunan, est forcée de vivre hors de son domicile depuis le 18 avril 2020 pour éviter d'être arrêtée pour avoir révélé comment le Parti communiste chinois a dissimulé la pandémie du Covid-19.

Des fonctionnaires du district de Tianxin à Changsha visitaient une rue commerçante locale lorsqu'ils ont vu une affiche qui disait : « Numérisez le code QR pour voir la vérité sur la pandémie. »

Un fonctionnaire a numérisé le code et a vu qu'il s'agissait de rapports de médias étrangers sur la dissimulation des informations sur la pandémie par le régime communiste.

Il était furieux et a crié que le régime communiste a fait un excellent travail en luttant contre le virus. Il a aussi maudit le Falun Gong, également connu sous le nom de Falun Dafa (une discipline méditative et spirituelle ancestrale que le régime communiste chinois persécute depuis 1999) en voyant l'affiche qui encourageait les gens à réciter « Falun Dafa est bon » pour rester en sécurité.

Au cours des vingt et une dernières années, les pratiquants de Falun Gong ont été en première ligne pour dénoncer la nature trompeuse, répressive et violente du PCC et la persécution brutale de leur croyance. Après l'apparition du coronavirus, ils ont également averti la population que le PCC avait utilisé les mêmes tactiques de dissimulation pour gérer l'épidémie que pour persécuter le Falun Gong.

Le fonctionnaire a ordonné à la police locale de retrouver la personne qui avait mis l'affiche et de la punir sévèrement.

Après avoir interrogé les propriétaires des commerces dans la rue et avoir visionné les vidéos de surveillance, la police a soupçonné que c'était Mme Dai Qingping qui avait posé l'affiche.

Le soir du 18 avril 2020, six agents du poste de police de la rue Pozi sont entrés par effraction chez Mme Dai et ont tenté de l'arrêter.

Comme Mme Dai n'était pas à la maison ce jour-là, la police a saccagé l'endroit et a menacé d'arrêter son mari. Plus tard, ils se sont radoucis quand le mari leur a dit qu'il avait de l'hypertension et des problèmes cardiaques.

Puis aux premières heures du matin, la police est allée au domicile de la sœur de Mme Dai. Comme il n'y avait personne non plus, ils ont fait un grand trou dans la porte, mais ils n'ont pas pu l'ouvrir.

La police a aussi harcelé plusieurs autres pratiquants du district et mis à sac leurs domiciles dans le but de trouver Mme Dai.

Avant le dernier harcèlement de la police, Mme Dai a été détenue pendant quinze jours après qu'on l'a arrêtée pour avoir parlé aux gens du Falun Gong le 2 novembre 2019.

Traduit de l'anglais