(Minghui.org) Comme nous a dit le Maître, rien n'est fortuit dans la cultivation de Dafa. L'année passée, lorsque j'ai été arrêtée et détenue pour ma pratique du Falun Dafa (également connu sous le nom de Falun Gong), je n'ai pas eu de rancœur à l'égard de la police. Au lieu de cela, j'ai envisagé la situation comme une opportunité pour m'élever.

Elles-mêmes victimes de la persécution, les forces de l'ordre qui ont aveuglément participé à la persécution sont en grand danger. Je veux leur clarifier la vérité et les aider à comprendre la raison de la persécution de cette merveilleuse pratique.

Regarder à l'intérieur

Une nuit d'avril, aux environs de 20 heures, un groupe de policiers se sont présentés devant ma porte. Ils ont fait irruption chez moi, ont fouillé ma maison et m'ont arrêtée. Nous sommes arrivés au centre de détention de la ville tard dans la nuit et tout de suite, j'ai senti la présence compacte de substances démoniaques et de leurs interférences.

J'ai essayé de réciter le Fa, mais je ne pouvais pas me souvenir de grand-chose, même pas des parties que j'avais mémorisées et récitées à de multiples reprises par le passé. J'ai essayé d'émettre la pensée droite, mais je ne pouvais pas me concentrer. J'ai calmé mon esprit tant bien que mal, et j'ai regardé à l'intérieur.

Le lendemain, j'ai été interférée par le démon de la luxure alors que je faisais une sieste, pendant l'après-midi. Lorsque je me suis réveillée, j'ai senti de la douleur dans la région du bas-ventre. J'ai émis la pensée droite en continu afin d'éliminer de mon champ le démon de la luxure et d'autres êtres maléfiques. Alors que ma pensée droite devenait de plus en plus forte, j'ai été capable de me souvenir de davantage de Fa.

Je me suis rappelé de ne pas prendre mes aises dans le centre de détention, car ce n'était pas l'endroit où j'étais supposée être. Je devais maintenir des actions droites, ainsi que des pensées droites. J'ai échangé mes horaires avec une co-détenue pour être responsable du service de nuit, je suis restée réveillée tard le soir pour émettre la pensée droite, et j'ai récité le Fa pendant que les autres dormaient.

Cependant, lorsque j'ai voulu dormir, la cheffe d'équipe et la personne responsable du service de nuit m'ont interdit de le faire. Elles ont dit que mes ronflements bruyants empêchaient les autres de dormir. Je n'ai pas pu maintenir mon xinxing et j'ai craqué : « Nous avons échangé nos horaires pour que tu puisses te reposer pendant la première partie de la nuit, et maintenant tu ne me laisses pas aller dormir ? Que dirais-tu si je te proposais que l'on récupère nos propres horaires à partir de maintenant ? » Après avoir parlé, j'ai réalisé que je n'aurais pas dû faire cela, et je n'ai pas dit un mot lorsque la cheffe d'équipe a répliqué.

Le lendemain, la cheffe d'équipe m'a également critiquée pendant toute la journée, et elle m'a attribué le lit juste à côté de la salle de bain. Je n'ai rien dit, j'ai calmement émis la pensée droite, et j'ai regardé à l'intérieur. J'étais révoltée, et j'avais à la fois de bonnes et de mauvaises pensées dans la tête. Il m'a fallu un long moment pour calmer mon cœur, mais lorsque j'y suis finalement parvenue, ma compétitivité et ma rancœur m'ont paru évidentes. J'ai également pris conscience de mon fort attachement au confort et à la jalousie.

Un pratiquant devrait être attentionné envers les autres afin d'atteindre les critères de Dafa. Le Maître a dit :

« N’avez-vous jamais réfléchi au fait que cultiver et pratiquer était la meilleure forme de repos ? » (Enseignement de Fa à la première conférence de Fa en Amérique du Nord)

Je n'ai plus jamais dormi à partir de cette nuit. Je suis restée réveillée toute la nuit pour émettre la pensée droite et pratiquer les exercices. Alors que je gagnais en clarté, et que mon cœur devenait plus calme, j'ai regardé à l'intérieur, et j'ai compris que le désir de se faire valoir et mon arrogance étaient les causes de mon arrestation. Je n'ai pas tenu compte des suggestions bienveillantes de mes compagnons de cultivation au sujet de la sécurité des téléphones portables, et j'ai permis à la police d'écouter mes appels et de me surveiller.

Après avoir trouvé ces attachements, j'ai demandé de l'aide au Maître. « Maître. Je n'ai pas bien fait, mais je vais me rectifier en me basant sur le Fa. S'il vous plaît, renforcez ma pensée droite. Je traiterai les gardes et les détenus avec gentillesse et je leur clarifierai la vérité. »

Clarifier la vérité pendant l'interrogatoire

« Où avez-vous trouvé les livres de Dafa ? » a demandé le chef du Département de la sécurité intérieure locale, pendant l'interrogatoire.

J'ai souri : « Les librairies à travers le pays les vendaient avant la persécution. » Il m'a ensuite demandé qui m'avait donné les affiches de clarification de la vérité. Je lui ai dit qu'une pratiquante me les avait données.

« Eh bien, Capitaine », ai-je dit, « je crains de ne pas pouvoir vous fournir cette information. Je ne suis pas ici parce que j'ai commis un crime, mais en raison de ma croyance spirituelle. Les conditions de ce centre de détention sont horribles, comme vous le savez déjà. Je ne peux pas vous permettre d'arrêter une autre pratiquante innocente, et de faire souffrir cette personne. Nous avons tous une conscience en tant qu'être humain, n'est-ce pas ? »

Ensuite, il m'a demandé qui m'avait donné l'ordinateur et l'imprimante, et qui m'avait appris à les utiliser. Je lui ai dit que ces objets étaient mes propres biens, que je les avais achetés et que j'avais appris toute seule à les utiliser.

Je leur ai parlé des derniers communiqués : « L'Administration générale de la presse et de l'édition a levé l'interdiction des publications de Falun Gong. Il est légal d'avoir en sa possession des livres de Dafa, des dépliants, ainsi que des affiches », ai-je dit.

Il m'a demandé : « Savez-vous qu'en tant que membre d'une secte, vous êtes en train de saper l'application de la loi ? »

Je lui ai répondu : « Monsieur, je suis une simple femme au foyer et je n'ai aucun pouvoir. Quelle compétence aurais-je pour saper l'application de la loi ? Seule une personne au pouvoir, comme Jiang Zemin, pourrait se servir du système de la sécurité publique du pays tout entier pour persécuter un groupe spirituel, et saper la loi en privant les citoyens chinois de leur droit constitutionnel à la liberté de religion. »

J'ai ensuite poursuivi : « Je sais que vous êtes juste en train de faire votre travail, et je respecte cela. Ça n'a rien de personnel. La persécution contre le Falun Gong est un mouvement politique, et cela va se terminer un jour, tout comme tous les autres mouvements politiques de ce genre. Saviez-vous que lorsque la grande révolution culturelle s'est terminée, une centaine d'agents de police ont été amenés dans la province du Yunan et ont été secrètement exécutés ? On a dit à leur famille qu'ils avaient été tués au combat. »

« C'est impossible. » Le capitaine avait l'air surpris.

« C'est la vérité », ai-je dit. « Vous pouvez le vérifier. Il y a un grand nombre de preuves qui démontrent cela. Le Falun Gong sera innocenté un jour. Afin de rester en sécurité, le conseil que je vous donne est d'arrêter de participer à la persécution, et de me relâcher immédiatement. »

Lorsqu'on m'a demandé de signer le constat de l'interrogatoire, j'ai écrit : « D'après les articles no 99 et no 100 de l'Administration générale de la presse et de l'édition, les livres de Falun Gong sont légaux. Cela est clairement spécifié sur le site web de l'administration. Se réunir et lire un ouvrage publié légalement n'enfreint pas la loi. »

Ne pas avoir de rancœur

Une autre pratiquante locale a été arrêtée le même jour que moi. Elle a par la suite confessé qu'elle avait donné à la police des informations à mon sujet durant l'interrogatoire. Elle s'est excusée à répétition, et elle a dit qu'elle regrettait beaucoup et qu'elle se sentait coupable. « C'est okay », lui ai-je dit, « Nous avons le Maître. Il veille toujours sur nous. Émettons une forte pensée droite pour éliminer toute interférence. »

Dès que j'ai dit cela, le Fa du Maître m'est venu à l'esprit.

« Cultiver fermement Dafa, le cœur inébranlable

S'élever de niveau est fondamental

Face aux épreuves, la vraie nature est révélée

Le gong accompli, atteindre la plénitude parfaite, bouddha, tao, divinité »

(« Voir la vraie nature », Hong Yin II)

J'ai émis une pensée droite plus forte et plus souvent. Tant que j'ai le Maître et le Fa, personne ne peut m'obliger à faire quoi que ce soit.

Le lendemain, les agents du Département de la sécurité intérieure m'ont interrogée une nouvelle fois, affirmant qu'ils avaient la preuve que j'avais donné aux autres pratiquants des billets sur lesquels étaient imprimés des messages de Dafa.

« C'est donc ainsi que vous gérez mon dossier », ai-je dit en souriant. « Vous lui avez d'abord demandé si je lui avais donné ces billets. Ensuite, vous lui avez dit qu'elle pouvait retourner à la maison si elle vous donnait un nom. Comme vous lui aviez déjà donné mon nom, n'allait-elle pas simplement reprendre votre histoire et vous dire que c'était moi ? » L'agent a ricané.

J'ai continué : « Monsieur, je vous dis ceci de vous à moi. Je vous respecte, mais vous n'auriez pas dû mentir à ma famille. Vous avez dit à mon mari et à mon fils que si je coopérais, j'avais une chance d'être libérée sans procès. Maintenant, je vois que vous avez collecté des preuves pour porter une accusation contre moi. »

« Si je vous disais que je n'ai pas donné ces billets, vous ne me croiriez pas. Mais si je ne dis rien, vous direz que je n'ai pas coopéré, et vous enverrez la preuve au procureur, qui déposera mon dossier au tribunal. Lorsque ma famille va vous poser des questions, vous allez juste leur dire que je n'ai pas coopéré, et ils vont m'en vouloir pour cela. »

« Je pratique le Falun Gong depuis 21 ans, et j'en ai énormément bénéficié. J'essaie de vivre en me conformant au critère Authenticité-Bienveillance-Tolérance et en étant une bonne personne, une personne meilleure. Mais ceci n'est pas acceptable, et vous voulez juste me mettre en prison. »

« Madame, nous n'avions pas l'intention de... » Lorsque les policiers ont commencé à parler, je me suis rapidement excusée : « Je suis désolée pour ce que j'ai dit. C'était une erreur. Ce n'est pas vous. C'est Jiang Zemin qui a mis en place la campagne contre le Falun Gong, et qui a sapé l'application de la loi. Vous êtes également des victimes de la persécution. Vous et moi sommes simplement persécutés de deux manières différentes. »

Lorsqu'on m'a demandé de signer le constat, à la fin de la session, j'ai remarqué que ce que l'agent avait noté dans le résumé était : « [Elle] était silencieuse et n'a rien dit. » J'ai écrit au-dessous : « Je n'ai rien donné à personne. Je ne l'ai pas fait. » Le policier a acquiescé et a souri.

Grâce à la protection du Maître et à la coordination comme un seul corps de tous les pratiquants locaux, j'ai été libérée après 26 jours de détention.

Traduit de l'anglais