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De nouvelles preuves montrent que le Parti communiste chinois a dissimulé l'épidémie de coronavirus

23 mai 2020 |   Écrit par Zhang Hua

(Minghui.org) Le Parti communiste chinois (PCC) persiste à dire qu’il n'a dissimulé aucune information concernant l'épidémie de coronavirus. Cependant, des preuves plus substantielles ont fait surface qui invalident les déclarations du PCC. En voici quelques-unes.

Document émis par la Commission nationale de la santé le 3 janvier

Le 3 janvier 2020, la Commission nationale chinoise de la santé a publié un document confidentiel :

(1) Tous les gouvernements régionaux et les commissions de la santé doivent gérer les échantillons de coronavirus qui ont causé la pneumonie de Wuhan conformément à la réglementation sur les « micro-organismes hautement pathogènes (type 2) » ;

(2) Toutes les organisations concernées ne doivent ni fournir ni divulguer les résultats des tests à d'autres organisations ou individus sans autorisation ;

(3) Tous les établissements médicaux doivent immédiatement arrêter tout test viral en cours ;

(4) Toutes les installations médicales doivent détruire tous les échantillons prélevés sur des patients ;

(5) Les médecins de première ligne à Wuhan ne doivent divulguer aucune information sur la pneumonie de Wuhan.

À peu près au même moment, huit médecins, dont le Dr Li Wenliang (qui mourra plus tard du coronavirus), ont été réprimandés par la police pour avoir fait part de leurs préoccupations à leurs collègues sur les réseaux sociaux concernant les symptômes d'infection par le virus.

De toute évidence, les autorités du PCC avaient été informées du danger du coronavirus hautement contagieux le 3 janvier, mais au lieu d'avertir les gens en Chine et dans le monde, elles ont caché des informations vitales et tenté de dissimuler l'épidémie.

La transmission interhumaine connue à la fin de 2019

Nature-Microbiology, une revue en ligne, a publié un article de Liu Manqing, directeur adjoint du laboratoire de biologie pathogène du centre de Wuhan pour le contrôle des maladies. Liu y déclarait que lui et son équipe avaient réanalysé 640 frottis de gorge collectés auprès de patients à Wuhan atteints d'une maladie de type grippal du 6 octobre 2019 au 21 janvier 2020, et constaté que 9 étaient positifs pour le SRAS-CoV-2 ARN, suggérant une transmission communautaire du SRAS-CoV-2 à Wuhan fin 2019 ou début 2020.

New News à Taïwan a obtenu deux documents internes pour de hauts responsables du gouvernement du PCC, qui révélaient que plusieurs sociétés de gènes avaient découvert des « coronavirus de type SRAS » fin décembre 2019 et les avaient signalés aux départements concernés de Wuhan, province du Hubei, et à la Commission nationale de la santé.

Cependant, le 1er janvier, la Commission de la santé de la province du Hubei a avisé par téléphone ces sociétés de gènes d'arrêter et de mettre fin aux tests, de détruire tous les échantillons de virus et d'interdire la publication des documents et données pertinents.

Deux jours plus tard, le 3 janvier, la Commission nationale chinoise de la santé a publié la même instruction telle que détaillée au début de cet article.

Le South China Morning Post de Hong Kong a rapporté le 28 février 2020 qu'une équipe dirigée par le Centre de santé publique de Shanghai et l'École de santé publique de l'université de Fudan, dirigée par Zhang Yongzhen, avait isolé et complété la séquence du génome du nouveau coronavirus le 5 janvier, et publié les résultats de leur enquête le 11 janvier.

Cependant, le 12 janvier, le Centre de santé publique de Shanghai a reçu l'ordre de la Commission municipale de santé de Shanghai de fermer sans explication.

Il a été révélé dans des notes de Xiao Hui, un journaliste d'investigation de Caixin, que l'hôpital South Central de Wuhan avait signalé à plusieurs reprises des cas suspects à la Commission de santé publique de Wuhan avant que Wuhan ne soit confiné, mais au lieu de prendre leurs rapports au sérieux, l'hôpital a été critiqué pour « ne pas être politiquement conscient » et tenu de « prêter attention à l'impact politique et à la façon dont ils parlent » lorsque des experts de l'OMS ont visité l'hôpital.

Les autorités du PCC n'ont reconnu publiquement la transmission interhumaine que le 20 janvier.

Dissimulations intentionnelles

Le 15 avril, Associated Press a rapporté que, sur la base de documents internes du régime communiste chinois, Ma Xiaowei, directrice de la Commission nationale chinoise de la santé, avait tenu une vidéoconférence secrète avec des responsables provinciaux de la santé le 14 janvier.

Une note de service a révélé que « des foyers de cas d'infection » avaient été évoqués lors de la conférence, disant que « la situation actuelle de la maladie contagieuse est complexe et grave, posant le plus grand défi depuis l'épidémie de SRAS en 2003 ».

Dans la note, Ma Xiaowei demandait spécialement aux responsables locaux de la santé de « donner la priorité » à la stabilité politique et sociale, en particulier dans la perspective des « deux sessions » à venir (réunions annuelles de la Conférence consultative politique du peuple chinois et du Congrès national du peuple, l’organe législatif de la Chine).

Selon un certain nombre de documents classifiés du PCC obtenus par The Epoch Times le 19 avril, la Commission nationale de la santé de la Chine a organisé le 15 janvier une session de formation vidéo à l'échelle nationale sur la façon de répondre à l'épidémie et de la contrôler, qui a été relayée aux responsables du secteur de la santé par le biais d'antennes au niveau des provinces et des cantons.

Par exemple, la Commission de la santé de Mongolie intérieure a publié un « avis urgent » à l'intention de ses départements de santé régionaux subordonnés pour leur demander de transmettre les instructions d'en haut. Le document portait la mention « Express » et « pour usage interne, et ne doit pas être transmis sur Internet ». Au moins sept avis de suivi sur l'épidémie ont été émis les 19 et 20 janvier, et tous portaient la mention « Ne pas divulguer ».

Le secrétaire du PCC de la Commission de la santé de Mongolie intérieure a remis un rapport de travail de plus de 10 000 mots le 18 janvier, dans lequel rien n'était mentionné concernant le coronavirus de Wuhan ; au lieu de cela, il glorifiait le PCC et les « réalisations » de la commission de la santé.

Pendant les six jours entre le 14 et le 19 janvier qui ont été considérés comme critiques pour contrôler le virus, le leader du PCC Xi Jinping est resté complètement silencieux, et ce n'est que le 20 janvier qu'il a fait un commentaire public sur l'infection du virus. À cette date, un grand nombre de personnes avaient déjà été infectées, principalement à Wuhan.

Ce n'est que le 25 janvier que la Commission nationale chinoise de la santé a publié un avis pour « renforcer la prévention et le contrôle au sein de la communauté ». À ce moment-là, près de deux mois s'étaient écoulés depuis que l'infection s’était fait connaître début décembre.

Réponse retardée à Wuhan

L'infection par le coronavirus de Wuhan était connue depuis le 1er décembre ou même plus tôt, et les cas de transmission interhumaine sont devenus plus importants à la mi-décembre. Au total, 47 cas de ce type avaient été signalés au 1er janvier, y compris l'infection de 7 professionnels de la santé. Au 22 janvier, le nombre de patients était passé à 425 et 8 autres professionnels de la santé étaient infectés, ce qui indique que le virus représentait déjà un risque très grave pour la santé.

Cependant, la Commission de la santé de Wuhan n’en déclarait pas moins dans son bulletin du 11 janvier qu'elle « n'avait vu aucune infection de personnels de la santé et qu'il n'y avait aucune preuve évidente de transmission interhumaine ».

Selon les réglementations bureaucratiques du PCC, les commissions de la santé au niveau municipal et cantonal ne doivent pas divulguer d'informations sur une épidémie à des médias sans l'autorisation de la Commission provinciale de la santé, qui peut également avoir à demander l'approbation des autorités supérieures.

Par conséquent, la province du Hubei n'a pris les mesures correspondantes en réponse à l'épidémie dévastatrice que le 24 janvier, un jour après le confinement de Wuhan, et après que le leader du PCC, Xi Jinping, a publiquement abordé la question. Il y a eu un mois de retard dans leur réponse, et à ce moment-là, le virus s'était propagé à d'autres endroits en Chine et à travers le monde.

Des retards de réponse similaires ont également été constatés à Pékin, Shanghai, Shenzhen, Guangdong, Zhejiang et dans d'autres régions.

L'OMS complice de la dissimulation du PCC

Au cours de la dernière décennie, le PCC a fait pression pour que des personnalités pro-PCC soient élues aux postes de direction des agences spécialisées des Nations unies afin qu'elles agissent en faveur du PCC sur les questions internationales.

« Il contrôle déjà cinq des quinze, en utilisant des procurations, des intermédiaires de type colonial, comme M. Tedros [Adhanom Ghebreyesus] à l'OMS », a déclaré le conseiller commercial de la Maison-Blanche Peter Navarro dans un entretien avec Fox News.

Les dommages causés par le contrôle du PCC sur la principale organisation de la santé ont été « absolument énormes », a déclaré M. Navarro dans l'interview. « Ils ont supprimé la transmission [de données] interhumaine, ils ont refusé d'appeler cela une pandémie. Ils ont essentiellement découragé les interdictions de voyage. »

Voici un bref récapitulatif de la façon dont l'OMS, dirigée par Tedros Adhanom Ghebreyesus a réagi à l'épidémie de coronavirus.

Le 31 décembre – Taïwan a alerté l'OMS qu'une pneumonie atypique s'était déclarée à Wuhan, en Chine, suggérant la possibilité d'une transmission interhumaine. L'OMS n'a pas répondu.

Le 21 janvier – Lorsque les infections sont devenues incontrôlables en Chine, l'OMS a minimisé la gravité de l'épidémie à Wuhan, affirmant qu'il n'y avait « aucune preuve évidente » indiquant « une transmission interhumaine continue » et qu'il était inutile d’imposer des restrictions de voyages sur la Chine.

Le 26 janvier – Le maire de Wuhan a révélé que plus de 5 millions de personnes avaient quitté Wuhan avant le confinement de la ville le 23 janvier. Parmi ceux qui ont fui la ville, plus de 20 000 personnes se sont envolées pour Bangkok, 7078 pour Hong Kong et 6145 pour Macao.

Le 28 janvier – Le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, s'est rendu à Pékin pour rencontrer Xi Jinping, déclarant que « la vitesse et l'ampleur massive des actions de la Chine sont rarement vues dans le monde », que « cela montre l'efficacité de la Chine et les avantages du système chinois » et que « l'expérience de la Chine mérite d'être apprise pour les autres pays ».

Le 30 janvier – Le coronavirus s'est propagé à 18 pays en dehors de la Chine, avec un total d'environ 98 cas confirmés. L'OMS a déclaré que l'épidémie était une « urgence de santé publique de portée internationale », mais a toujours refusé de recommander des restrictions de voyage ou de commerce, principalement par souci des intérêts économiques de la Chine.

M. Tedros a déclaré : « Permettez-moi d'être clair : cette déclaration n'est pas un vote de défiance à l’égard de la Chine. Au contraire, l'OMS continue de faire confiance à la capacité de la Chine à contrôler l'épidémie. »

Le 26 février – Lorsque les cas d'infection ont explosé en Corée du Sud, en Iran et en Italie, M. Tedros a encore déclaré « qu'il n'y avait aucune preuve de transmission communautaire du virus ».

Le 2 mars – Lorsque le coronavirus s'était propagé dans au moins 65 pays, M. Tedros affirmait toujours qu'il ne s'agissait pas encore d'une « pandémie ».

Ce n'est que le 11 mars que M. Tedros a déclaré que l'épidémie était une « pandémie mondiale » face à des preuves indéniables.

Cette déclaration tardive de sa part a fait perdre à certains États membres des occasions précieuses et cruciales de prévention et a entraîné des pertes désastreuses.

Répression des « rumeurs » sur l'infection

Après la levée du confinement à Wuhan le 8 avril, il est apparu que la pandémie était terminée en Chine.

Mais à peine quelques jours plus tard, des foyers de cas de coronavirus ont éclaté dans la ville de Harbin, province du Heilongjiang, selon un « Avertissement » émis par la force de travail provinciale du coronavirus du Heilongjiang le 13 avril.

Les résidents locaux ont également révélé que des milliers de personnes faisaient la queue devant les services d'urgence de l'hôpital. Certains hôpitaux ont dû fermer parce que de nombreux médecins et infirmières étaient également infectés. Harbin est maintenant confiné pour la deuxième fois.

Tout comme les autorités de Wuhan qui ont sous-déclaré leurs cas locaux, les autorités de Harbin ont fait la même chose. Selon un document interne obtenu par The Epoch Times, le CDC du district de Daowai à Harbin a signalé 34 cas positifs le 10 avril, mais seulement deux cas confirmés figuraient sur le décompte officiel.

La Commission provinciale d'inspection disciplinaire du Heilongjiang a publié un avis interne le 20 avril, demandant aux fonctionnaires de « garder les secrets du travail » et de ne pas discuter de la situation épidémique locale sur Internet ou sur les médias sociaux. Ceux qui enfreignent la règle seront traités comme des « propagateurs de rumeurs ».

Pendant ce temps, la même politique de dissimulation se poursuit à Wuhan. Au cours des dernières semaines, le Dr Yu Xiangdong, médecin de première ligne au Hubei, a été puni et rétrogradé de son poste de directeur adjoint de l'hôpital central de Wuhan pour avoir exprimé ses opinions personnelles sur le port de masques faciaux, la gestion des ménages, le confinement de la ville, le dépistage à l’admission, la détection CT et l'utilisation de phytothérapie chinoise non éprouvée. Il a été accusé de « diffamation de la politique nationale de prévention des épidémies ».

Traduit de l'anglais