(Minghui.org) En juillet 1999, le Parti communiste chinois (PCC) a lancé la persécution du Falun Gong (aussi appelé Falun Dafa). J'ai été arrêté en octobre 2004 et condamné à huit ans de prison. Je n'ai pas renoncé à ma croyance, malgré les pressions et les sévices en prison. J'ai clarifié les faits et validé Dafa. J'aimerais partager mon histoire.

Cultiver dans tous les milieux

Deux détenus ont reçu l'ordre d'inspecter mes affaires lorsque j'ai été emprisonné pour la première fois. Ils m'ont demandé quel crime j'avais commis. Quand j'ai dit : « Je n'ai rien fait. » L'un d'eux a demandé : « Rien ? Alors pourquoi êtes-vous ici ? Êtes-vous un pratiquant de Falun Dafa ? » Quand j'ai dit oui, un des détenus a dit : « Bien. Alors nous n'aurons pas à vérifier vos affaires. »

La première nuit, le gardien de prison m'a dit de regarder les nouvelles d'État. Quand j'ai refusé, il m'a demandé pourquoi. J'ai dit : « Ce sont de fausses nouvelles. Ce ne sont que des mensonges. » Le gardien a ensuite dit à un détenu de s'assurer que j'avais bien mémorisé le règlement de la prison. J'ai refusé et j'ai dit : « Je n'ai commis aucun crime, donc je ne suivrai pas les règles de la prison. » Au lieu de cela, j'ai clarifié la vérité à ce détenu.

Cette nuit-là, lorsque j'ai commencé à méditer, le détenu de service a essayé de m'arrêter. J'ai dit : « Je suis un pratiquant de Falun Dafa. J'ai besoin de faire les exercices. Pourquoi m'arrêtez-vous ? » Quand un gardien m'a emmené dans un bureau et m'a menacé, je n'ai pas bougé. Je me suis rappelé que j'avais le Maître et Dafa. Je n'ai pas coopéré avec eux. J'ai d'abord émis la pensée droite, puis j'ai demandé : « Que savez-vous du Falun Dafa ? » Il avait des questions auxquelles j'ai répondu.

Son attitude a changé après que nous avons parlé et il ne m'a pas arrêté lorsque j'ai médité. J'ai commencé à clarifier ouvertement la vérité aux détenus et aux gardiens. L'environnement s'est amélioré.

Une semaine plus tard, un responsable de la prison est venu dans ma cellule et m'a dit que je devais être transformé. J'ai dit : « Même si vous me décollez la peau, je ne serai pas transformé. » J'ai pensé : « Je dois lui dire les faits avec compassion et pitié. » Nous avons parlé pendant plus d'une heure, puis il est parti. Quand il est revenu un mois plus tard, nous avons encore parlé. Il a dit : « Le Falun Dafa est tellement bon. » Il n'est pas revenu après ça.

Deux mois plus tard, d'autres responsables de la prison m'ont ordonné de faire des travaux forcés. J'ai dit : « Je ne suis pas un criminel, donc je ne ferai pas de travaux forcés. » Ils ont dit que tout le monde devait faire ce travail. Quand j'ai dit non, ils ont dit : « Allez juste au champ... Vous n'avez pas à faire le travail. » J'ai pensé que je n'avais pas beaucoup d'occasions de clarifier la vérité aux détenus, et que c'était une bonne occasion. Donc, pendant les cinq mois qui ont suivi, je suis allé aux champs tous les jours et j'ai parlé aux détenus.

Au cours du printemps, on m'a dit d'aider les agriculteurs locaux à planter du riz. J'ai refusé de suivre les ordres des gardiens. Ils ont commencé à me persécuter.

Surmonter les difficultés

On m'a emmené au bureau de la prison. Plus de dix gardiens armés de matraques électriques m'attendaient. J'ai pensé : « Le Maître est avec moi, donc je n'ai pas peur. » Je leur ai demandé : « Que faites-vous ? Que celui qui ose me persécuter vienne. » Ils ne s'attendaient pas à ce que je dise ça et ne savaient pas quoi dire. Au bout d'un moment, le chef a crié : « Vous devez travailler dans la rizière ! » J'ai répondu : « Je ne suis pas un criminel, donc je ne ferai pas de travaux forcés. Je suis le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. L'Authenticité signifie être honnête et ne pas tromper les gens. La bienveillance, c'est faire de bonnes actions et être gentil avec les gens. Et la tolérance consiste à ne pas se défendre ou à ne pas maudire lorsque les autres me frappent ou me maudissent. Si vous torturez une bonne personne, n'êtes-vous pas les mauvaises personnes ? »

Je n'avais pas peur et ma réaction droite les a choqués. Quand les détenus sont allés travailler dans les champs, les gardiens ne m'ont pas forcé à y aller.

Trois jours plus tard, un autre chef de prison m'a ordonné de travailler. Je lui ai expliqué la vérité pendant plus d'une heure. Je lui ai aussi dit que je ne ferais jamais de travail d'esclave. Il est resté sans voix, mais ne m'a pas forcé. Je crois que le Maître m'a aidé à passer cette épreuve.

Lorsque les gardiens de la prison ont dit à leurs supérieurs que je refusais de travailler, deux fonctionnaires de la prison et quelqu'un du Bureau 610 local sont venus me voir. Ils ont menacé de me placer en cellule d'isolement. J'ai émis la forte pensée droite : « Éliminez toutes les choses négatives qui les manipulent et le Maître m'aidera. » J'ai dit : « J'ai été emprisonné illégalement. Me mettre en cellule d'isolement est une persécution, je n'ai enfreint aucune loi. Je me discipline et j'essaie sincèrement d'être une bonne personne. Dites-moi, quelles lois ai-je enfreintes ? » Nous avons parlé pendant plus d'une heure. Finalement, le chef a dit : « Attendez dehors. Nous allons discuter de votre cas. » Vingt minutes plus tard, ils sont sortis et sont partis sans rien me dire. Un garde m'a tapoté l'épaule et m'a dit : « Tu peux retourner dans ta cellule. »

Deux mois plus tard, un gardien est venu dans ma cellule et m'a dit : « Le directeur de la prison et un agent du Bureau 610 veulent vous parler. »

Quand je suis arrivé, le fonctionnaire du Bureau 610 m'a dit : « Ne dites rien. » Il a commencé à répéter tous les mensonges que le PCC a dits sur le Falun Dafa. Il a dit : « Le PCC vous donne de la nourriture et des vêtements, mais vous refusez de travailler. Êtes-vous un homme bon ? » J'ai souligné tous les mensonges dans son discours, et j'ai dit : « Je ne mangerai rien et ne porterai rien. » J'ai commencé à enlever ma veste. Le chef de la prison m'a dit : « Parlons calmement. » J'ai dit : « Vous m'avez dit de ne pas parler. » Le chef a dit : « OK, parlez. » Je leur ai dit que le Maître nous a seulement demandé de suivre le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance et d'être de bonnes personnes.

Je leur ai aussi dit que le Falun Dafa interdit le suicide, donc l'incident des auto-immolations est faux. Je leur ai dit combien de pratiquants ont bénéficié, physiquement et spirituellement, de la pratique du Falun Dafa. Ils se disciplinent tous et essaient d'être de bonnes personnes. Le Falun Dafa n'a fait que profiter à la société.

Le chef a déclaré : « Je lis le site Minghui.org tous les jours. J'ai aussi lu tous les articles du Maître. » J'ai dit : « Puisque vous en savez tant sur le Falun Dafa, vous ne devriez pas vous contenter de suivre le PCC et de faire de mauvaises actions. Arrêtez de persécuter les pratiquants. »

Nous avons parlé toute la matinée. Finalement, le chef a dit : « Retournez dans votre cellule. Si quelqu'un vous dérange, faites-le-moi savoir. Vous n'avez plus à faire le travail. Je parlerai au chef d'équipe de votre division. » J'ai réalisé que le Maître m'avait ouvert la voie pour sauver les gens. J'ai vraiment vécu ce que le Maître a dit :

« Si les disciples sont emplis de pensées droites

Le Maître a le pouvoir de changer la décision du Ciel. »

(« La grâce entre Maître et disciples », Hong Yin Vol. II)

Lorsque je suis retourné à ma division, je me suis excusé auprès du chef pour mon ton dur et pour mon manque de compassion. Je lui ai expliqué la vérité et lui ai dit qu'à partir de ce moment-là, je ne porterais plus les vêtements de la prison et que je ne me raserais plus la tête. Je lui ai également dit de ne pas m'empêcher de faire les exercices ni de lire les enseignements. Il m'a dit : « Très bien, tant que vous ne faites pas d'histoires. » Je lui ai répondu : « Les pratiquants sont tous des gens bien. »

C'est comme ça que j'ai eu un bon environnement pour lire le Fa et faire les exercices.

Clarifier ouvertement la vérité

J'ai commencé à clarifier la vérité aux détenus. J'ai parlé à chaque nouvel arrivant. Pendant les huit années où j'étais là, nous avons eu trois chefs de division et je leur ai tous parlé. L'un d'entre eux était un officier militaire à la retraite. Lorsqu'il m'a parlé, il m'a dit que j'étais le seul pratiquant de toute la division qui refusait d'être transformé, et que cela lui causait des pressions. Je lui ai demandé : « Avez-vous l'intention de me persécuter ? » Il m'a répondu que non, et qu'il savait que personne ne réussirait à me transformer. Il voulait seulement connaître mon avis sur la question. Je lui ai dit que même s'ils m'arrachaient la peau, je ne serais pas transformé. Il a dit qu'il comprenait et m'a dit de prendre soin de moi.

En 2009, un nouveau chef adjoint de division nous a été attribué, dont la tâche était de forcer les pratiquants à être transformés. J'ai demandé à le rencontrer, mais il a refusé. J'ai entamé une grève de la faim et j'ai demandé à lui parler. Il a toujours refusé, mais a ordonné aux gardes de me gaver de force. Ils ont d'abord inséré un tube fin, puis un tube épais à travers mon œsophage et dans mon estomac. Ils ont enfoncé et retiré le tube à plusieurs reprises, et ont gravement blessé mon œsophage et mon estomac. Le tube était couvert de sang. La plaie s'est infectée, et même mon haleine sentait mauvais. Deux semaines plus tard, j'ai été emprisonné dans une cellule d'isolement. Trente-quatre jours plus tard, le chef d'équipe m'a dit : « Vous pouvez manger maintenant. Le nouveau chef a accepté de vous parler. »

Comme j'avais créé un bon environnement, je m'entendais bien avec les gardiens et les détenus. Au cours de la nouvelle année, j'ai écrit des lettres aux fonctionnaires et aux gardiens. J'ai écrit dans la lettre : « C'est la nouvelle année. Je n'ai pas de cadeaux à vous offrir, mais j'espère que vous vous souviendrez que le Falun Dafa est bon et qu'Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon. » Ils m'ont tous remercié.

Les pratiquants emprisonnés achetaient des graines de tournesol et des bonbons tous les 13 mai, mettaient la nourriture sur la table dans la salle de conférence de la prison et jouaient de la musique de Dafa. Nous avons fait cela pour célébrer la Journée du Falun Dafa et pour souhaiter un bon anniversaire au Maître. Nous suivant, tous les membres de la division ont crié : « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon. » Cette scène était si émouvante que je ne l'oublierai jamais.

Pendant les huit années où j'ai été emprisonné, j'ai senti que le Maître était toujours avec moi, nous protégeant, nous les pratiquants. En tant que pratiquant, il est de ma responsabilité de faire les trois choses. Ce n'est que si je les fais bien que je pourrai rembourser le salut compatissant du Maître.

Traduit de l'anglais